La Professionnalisation Des Diplômes : Définitions Plurielles, Une Reconnaissance Inégale
Note de Recherches : La Professionnalisation Des Diplômes : Définitions Plurielles, Une Reconnaissance Inégale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ptitnay • 16 Avril 2014 • 1 155 Mots (5 Pages) • 686 Vues
La Professionnalisation des diplômes : Définitions plurielles,
Une reconnaissance inégale.
• Introduction :
o La première idée serait que le diplôme est une nécessité.
o Qu’il permet un rapprochement entre le système productif et le système édu-catif.
Afin d’assurer l’employabilité, la sécurité, la flexibilité.
Et que les personnes sont aujourd’hui « acteurs » de leurs parcours.
o La commission Européenne favorise ce mouvement : « ne plus avoir d’actifs sans certifications »
o Cependant, il y a une pluralité des diplômes, donc le mot professionnel prend un caractère multiple, et de ce fait ambiguë.
1. La professionnalisation à l’épreuve du paritarisme
o L’idée de l’instance quadripartite est le dialogue sociale et de répondre au milieu profession-nel.
o Mais il y a déjà une définition du mot professionnel qui varie selon l’organisation profession-nelle, activité et époque.
a) Un attachement persistant au métier dans la Production
o Dans certains secteurs, on va s’attacher à la notion de métier, de ce fait à un mode de transmission plus traditionnel. (ex : le bâtiment)
o Dans d’autres secteurs, telle la métallurgie, on va glisser sur la notion de polyvalence et adaptabilité. Ce qui rend l’obsolescence des diplômes telle que le CAP.
o Le secteur bois /réparation automobile va être dans le débat également de l’obsolescence des diplômes traditionnelles, car ce secteur connait une grande évolution des matériaux qui con-duisent de ce fait vers la métamorphose de l’exercice professionnelle.
o Le besoin en création de diplômes ne dépend pas uniquement des évolutions du monde du travail. Mais également du point de vue que l’on adopte. Selon que l’on soit PME/PMI ou grandes entreprises, le mode de recrutement et gestions des compétences n’est pas le même. C’est pourquoi, il y a une juxtaposition des diplômes.
b) Une professionnalisation réclamée mais assez mal déterminée dans les emplois d’exécution de services.
o La définition de la qualification est évidente dans les emplois d’ouvriers et techniciens. Or les qualifications attendues dans les emplois du tertiaire ne sont pas précis. Alors que, c’est là où la demande de nouveaux diplômes augmente.
o Certains secteurs connaissent un nombre important de diplômes, et d’autres sont crées, alors que la notion de compétences attendues est très floue. Ce qui se joue est en fait en terme d’identité de la branche, la création d’un diplôme permet la visibilité de celle-ci (exemple : dans le domaine de la vente)
c) Des modèles évolutifs et réversibles.
o Dans les années 1980, les organisations patronales et le ministère de l’éducation national projetaient la fin des emplois d’exécution, de ce fait l’idée était d’aller vers l’élévation du niveau de l’éducation, en corrélation avec le projet européen : « l’Europe de la connaissance »
o Aujourd’hui, le MEDEF souligne le principe que la structure de l’emploi et qualification ne connaitront pas d’évolution significative. Le constat est le regain de l’appareil productif .Donc il va de soi, que toutes les projections quelles soient démographique, d’emploi, de qualifica-tion sont difficiles car imprévisibles.
d) Des diplômes comme indicateurs d’influence
o Les diplômes professionnelles ne peuvent pas être vus comme l’expression des besoins, ou évolution économique, car parfois le diplôme n’existe que pour rendre visible un secteur d’activité.
2) L’instrumentation des diplômes par la politique institutionnelle
a) Des diplômes professionnels au service de la politique éducative
o La politique éducative aujourd’hui prône la hausse de la qualification. En effet, l’objectif est de conduire 80% d’une classe d’âge au niveau bac.
o Ainsi, pour atteindre cette cible
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