La Logique Managériale
Mémoire : La Logique Managériale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pommedapic • 27 Janvier 2014 • 1 132 Mots (5 Pages) • 832 Vues
Chapitre 2 La logique managériale
Une fois le projet de création ou de reprise d’entreprise finalisé, l’entrepreneur va devoir endosser un nouveau rôle, celui de « manager », ou gestionnaire. Son objectif sera alors d’assurer la pérennité de son entreprise en adoptant une logique managériale de gestion des ressources, des contraintes et des compétences.
La logique managériale qui vise à optimiser l’allocation des ressources existantes se distingue de la logique entrepreneuriale qui consiste à créer de nouvelles ressources. On attend donc d’un manager qu’il gère les ressources à disposition de l’entreprise.
I. Le manager
A. Le rôle du manager
En s’appuyant sur le système d’information de l’entreprise, le manager doit diriger et gérer celle-ci rationnellement, c’est-à-dire organiser ses activités, fixer ses buts et ses objectifs, et bâtir les stratégies appropriées pour en accroître la rentabilité et l’efficacité. Pour y parvenir, le manager doit optimiser l’utilisation des ressources humaines, matérielles et technologiques dont dispose l’entreprise.
Dans le cadre d’un projet de création ou de reprise d’entreprise, il doit structurer ou restructurer l’entreprise : mettre en place (ou optimiser dans le cadre d’une reprise) l’organisation de la production et de la distribution, assurer ou superviser la gestion administrative et financière, recruter des collaborateurs, coordonner et contrôler les tâches… Son action s’organise suivant trois axes : direction, gestion et contrôle.
Dans ce cadre, le manager opère dans un système qui peut être résumé ainsi :
Henry Mintzberg estime que le manager est à la fois un entrepreneur, un observateur, un régulateur, un répartiteur de ressources et un négociateur. Peter Drucker explique que « le management vise à rendre les individus capables de performances communes, à rendre leurs forces efficaces et leurs faiblesses insignifiantes ».
B. Les compétences managériales
Pour faire face à ces responsabilités, le manager doit disposer de certaines compétences en matière :
– d’orientation : il doit posséder une vision stratégique et tactique qui lui permette d’identifier les priorités sans se laisser déborder par les détails et sans perdre de vue les objectifs poursuivis, il doit savoir communiquer pour faire partager ces objectifs ;
– de conduite de l’action : le manager doit maîtriser l’organisation, la délégation des responsabilités, la coordination des tâches, le contrôle des résultats au sein de son équipe ;
– de gestion d’équipe : le manager doit savoir choisir, motiver, mobiliser, écouter, cadrer et responsabiliser ses collaborateurs.
II. La complémentarité des logiques managériale et entrepreneuriale
A. La logique managériale
La logique managériale consiste à optimiser le fonctionnement de l’organisation et accompagner son développement. Elle impose d’agir avec raison, d’appliquer des méthodes et des normes de gestion pour limiter la prise de risques et assurer la pérennité de l’entreprise.
Elle suppose planification, hiérarchisation et formalisation et se traduit par des décisions rationnelles et mesurées.
B. La complémentarité
La survie de l’entreprise repose sur la capacité des dirigeants à prendre à la fois des décisions opérationnelles et des décisions stratégiques :
– les décisions opérationnelles, courantes et répétitives concernant des processus maîtrisés doivent être prises dans une logique managériale d’efficacité;
– les décisions stratégiques, uniques et lourdes de conséquences, concernent des processus innovants et font appel à une logique entrepreneuriale de créativité.
La période de démarrage ou de reprise passée, la problématique de l’entreprise va évoluer : pour faire face à la concurrence, l’entreprise va devoir constamment se remettre en question tant en termes de produits, de services ou de procédés, qu’en termes d’organisation ou de distribution. Le manager devra à la fois se préoccuper de maintenir et d’améliorer le rendement de sa production, mais également de mettre en œuvre une stratégie d’avenir.
Pour faire face à l’évolution rapide des contraintes environnementales, les managers doivent donc développer des compétences entrepreneuriales en matière d’innovation et de prise de risques. De plus, l’instabilité croissante de l’environnement les oblige à des prises de décision rapides dont la rationalité est limitée. Enfin, l’intégration de nouvelles activités aux opérations existantes amène les managers à redéfinir sans cesse
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