La Democratie

D’origine aristocratique, charles Alexis Clérel de Tocqueville, naît à paris en 1805 et meurt en 1859 à Cannes, homme politique, sociologue et historien fançais, sa vie et son oeuvre font de lui l’un des auteurs les plus représentatifs d’une génération de penseurs à la charnière de l’ancien régime et de la France post-révolutionnaire. Par ses origines il incarne un monde en train de disparaître et apparaît particulièrement concerné par la “révolution démocratique” que connaissait alors la France. Ainsi loin de se réfugier dans la nostalgie de l’ancien regime, Tocqueville se voit comme l’analyste des changements sociaux qui se déroulaient sous ses yeux et décide de partir à la découverte des Etats-unis afin, d’examiner de près le système démocratique américain. De retour il publie DE LA DEMOCRATIE EN AMERIQUE dont le deuxième volume (1840) fera l’objet de notre synthèse dans lequel il s’interroge, d’un point de vue philosophique, sur la démocratie comme meilleur regime. De par son oeuvre Tocqueville théorise le changement social en s’efforcant de comprendre la passage d’un état social aristocratique à un état social démocratique auquel tendaient les pays européens.​

Selon sa théorie,Tocqueville repose la démocratie sur deux dialectiques essentielles que sont la la liberté et l’égalite pour comprendre les tensions entre ces deux valeures et délimiter les dangers. Selon Tocqueville, La liberté a existé à différentes époques sous différentes formes bien avant la mise en place de ces sociétés nouvelles qui ne ‘’saurait donc être le caractère distinctif des siècles démocratiques’’.

Alors que l’égalite est avant tout une égalité face aux droits et aux lois est un point caractéristique dans la tendance des individus des sociétés démocratiques, chez ces peuples ils ont plutôt gouter a l’égalite avant la liberté ce qui expliquerait cette passion. L’emportant sur la liberté qui elle suppose sacréfices alors que la première rend les choses, plus facile et procure des jouissances immediates. De ce fait l’homme démocratique fait en quelque sorte le choix de la simplicité, c’est donc dans cette passion, pour l’égalite ,(l’egalitarisme) qu’il faut rechercher les maux de la société démocratique.

​En effet cette société transforme le lien social en faisant émerger un individu autonome qui se repli sur lui même et conséquemment au désinteressement de la chose pulique tant absolue par ses interêts privé que Tocqueville qualifie d’individualisme, est un produit de la société et peu disposé à la vie active. A la différence de l’égoisme qui est connu de nos sociétés antérieures, qu’on rencontre dans toutes les societes‘’c’est un amour passionne et exageré de soi-même, qui porte l’homme à ne rien rapporter qu’a lui seul et é se preferer à tout’’, qualifié d’un fait de nature , un vice absolu qui à la longue devient la conséquence directe de l’individualisme. Donc en favorisant l’égalite des conditions et l’accroissement du bien être matériel, la société démocratique brise les liens de dépendance entre individus et rend ainsi possible l’isolement vis à vis d’autrui qui remet en cause le lien social, laisse à la merci du despotisme democratique

​Les moyens donc de rémedier aux maux de la société démocratique c’est d’abord

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