La Crise En Espagne

Depuis 2008, l’Espagne est entrée en récession. En effet, le PIB/habitant ne cesse de diminuer depuis 2009 et l’économie Espagnol orientée sur l’immobilier souffre fortement.

Dans un premier temps nous étudierons les indicateurs économiques qui témoignent de la crise économique (ralentissement brutal de l’économie générale) et plus particulièrement le secteur immobilier. Dans un second temps nous étudierons les effets sur la vie quotidienne des espagnols et l’intervention possible de l’Union Européenne.

Afin d’analyser la situation économique d’un pays tel que l’Espagne, il est possible de rencontrer des indicateurs comme par exemple : le PIB/Habitant (qui témoigne du niveau de vie de la population d’un pays). Ici, le PIB/Habitant est passé de 28 522 $ en 2008 à 25 860 $ en 2012 et pour cause la déficit du budget de l’Espagne très important depuis 2009 (11,2%). Par la suite l’économie espagnole est trop orientée sur le secteur de la construction depuis 1998, on peut l’analyser grâce à l’indicateur économique de la production de logement qui est passé de 850 000 permis de construire délivrés en 2008 à 150 permis de construire délivrés en 2012. Le dernier indicateur est le taux de chômage passé de 11,3% en 2008 à 25% en 2012, ce qui représente une augmentation importante en peu de temps.

Les conséquences de la crise économique sur l’Espagne sont multiples, ainsi, on retrouve notamment la diminution des prix de l’immobilier qui met à jour l’endettement des ménages passés de 60% des revenus disponibles en 1999 à 125% en 2012 ; les maisons ne trouvent plus preneurs ; les immigrés repartent ; la construction d’effondre ; les banques s’écroulent et les caisses de l’Etat se vident.

Face au deux dernières conséquences, l’Espagne se voit contraint de demander à l’Union Européenne de l’argent pour ses banques afin de les recapitaliser.

A l’issue de la crise, l’Espagne s’est engagée dans un vaste plan d’économie. Le déficit du pays est alors passé de 11,2% du PIB en 2008 à 5,7% en 2013.

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