L'économie politique
Analyse sectorielle : L'économie politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Septembre 2013 • Analyse sectorielle • 2 535 Mots (11 Pages) • 844 Vues
Introduction à l'économie politique
09/09
« Comprendre le fonctionnement de la vie économique, c'est comprendre la plus grande partie de notre vie. L'économie traite de ce que nous gagnons et de ce que nous pouvons acheter. Elle est au cœur de la vie sociale » - John Kenneth GALBRAITH, Tout savoir ou presque sur l'économie (1978)
Réflexions autour de la citation : - l'économie, facteur de cohésion sociale, nécessité de l'investissement, de la production, de la consommation...
Rappels historiques : Préhistoire : -8000 avant J.C => -3000 avant J.C
Antiquité : -3000 avant J.C => 476 après J.C (fin de l'Empire Romain)
Moyen-Age : 476 => 1492 (découverte de l'Amérique)
Temps modernes : 1492 => 1789
Époque contemporaine : 1789 => aujourd'hui
I. L'origine de l'économie
A. Aristote
IVème siècle avant J.C, Aristote s’intéresse à l'économie, branche de la « science de l'Homme ».
Trois sciences de l'Homme :
• «l'économie », science de l'activité de la famille du latin « oikos » qui renvoi au domaine familial. La famille devra donc chercher des ressources pour faire vivre la structure (membres + esclaves).
• « l'éthique », science de l'activité individuelle.
• la « politique » du latin « polis » = cité, désignant le discours qui organise la cité.
Ainsi, le « commerce » se fait donc que dans le cercle familial. Il parle de CHREMATISTIQUE = science de l'acquisition et de la production de richesses pour et par la famille.
Il condamne donc le prêt à intérêt, le travail salarié (l'achat du travail familial est inimaginable) et le commerce puisqu'on ne peut pas travailler pour quelqu'un d'autre.
B. XV et XVIème siècle
On note, pendant cette période, l'émergence de l’État Nation et de nombreuses transformations au niveau politique et économique :
- extension des villes
- accroissement du commerce permis par les activités bancaires
- l'importance de familles influentes comme les MEDICIS qui comptait jusqu'à 10 filiales bancaires en France et en Italie notamment.
- développement du capitalisme commercial : « course » aux épices, aux produits de luxe nécessitant le « prêt à intérêt » et de ce fait le commerce.
- intensification du travail dans les villes obligeant ainsi la population à sortir du cercle familial et donc à développer le travail salarié.
Les richesses sont produites par tous : ce n'est plus « par et pour la famille » mais « par et pour la Nation ». La relation entre l'économie et l’État est plus étroite.
De plus, l’expansion du commerce nécessite une protection notamment face à la concurrence. Le pouvoir et la protection des féodaux est donc transmise aux monarques ; l’État moderne apparaît. De grandes villes naissent, intensifiant la concurrence et la production.
C. Naissance de l'expression « économie politique »
La pensée économique ne concerne pas que l'organisation domestique mais elle s'ouvre à la totalité de la cité. L'économie de la fatalité politique. On note une extension de l'économie à la Nation => ANTOINE DE MONTCHRESTIEN a donc évoqué la notion d' « économie politique » dans son ouvrage Traité d'économie politique. L'expression a été conservée par Jean-Baptiste SAY dans son ouvrage Traité d’économie politique ou simple exposition de la manière dont se forment, se distribuent et se décomposent les richesses.
Par la suite, l’Économie va dépasser la Nation grâce à la réduction des coûts de transport, à la hausse du P.A . Au XXème siècle, on parle de multinationalisation des firmes dans un contexte d'économie mondialisée.
II. La relativité des théories en économie
Chaque théorie est relative à son temps et au point de vue de l'auteur qui l'a élaborée ; elle est le résultat de trois facteurs.
A Le contexte historique
Il amène à se poser des questions en observant les faits existants ; par exemple, dans le contexte d'un « monde » fortement ruralisé, la production intensive de produits primaires.
• FRANCOIS QUESNAY (XVI et XVIIIème siècle) chef de file de la « physiocratie » signifiant le « gouvernement par la nature ». Il affirme que les richesses sont crées par la nature en opposition avec le monde industriel où c'est l'industrie qui produit les richesses.
Actuellement, on peut dire que la production de richesses se fait par les services, les entreprises, c'est à dire tout ce qui est créateur d'innovations.
B. La problématique
Elle renvoie à une démarche scientifique que l'on retrouve à différentes époques. On peut notamment se baser sur le Darwinisme (DARWIN) qui évoque la théorie de l'évolution. On peut assimiler cela à l'économie, toujours plus productive, qui supprime les produits trop chers, de mauvaise qualité pour en faire des nouveaux plus performants et/ou moins chers.
C. L'idéologie
Elle est un ensemble d'idées, de valeurs, de pratiques réfléchissant sur l’État du monde, mais aussi son évolution. Les valeurs sont différentes selon l'époque ; de ce fait, on remarque une progression des idéologies. Il y a toujours un a priori. En confrontant les théories, on pourra faire évoluer les connaissances car il n'y a pas de vérité absolue (mouvement perpétuel).
On note donc trois grandes familles de pensées économiques :
• Économie de marché : « main invisible », « équilibre »
• Corrections de
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