L'économie, Moteur De L'histoire

Pendant des siècles, le confort de nos ancêtres était rudimentaire, leurs conditions de vie et de travail pénibles, ils ne connaissaient ni électricité ni eau courante. Les loisirs étaient exclusivement réservés aux plus aisées. Il n‘existait aucune aide sociale et les prolétaires n’avaient aucune espérance d’une vie meilleure malgré un travail acharné. Face à cette longue période de non évolution du niveau de vie, les économistes du XVII pensaient que la quantité de richesses dont le monde disposait resterait une donnée constante.

La multiplication des grandes inventions a fait émerger des marchés potentiels et ouvert la voie à la course à la productivité. De plus, la Réforme a permis l’évolution des mentalités, la remise en cause des interdits de l’Eglise ce qui s’est traduit par de nouveaux droits politiques et la création d’une classe bourgeoisie et marchande. L’évolution des techniques agricoles a permis la création du capital nécessaire à leur futur développement. Tous les éléments étaient réunis pour entrer dans un cycle de croissance. Cependant, la France jadis colbertiste bloque sa croissance économique en privilégiant une économie fermée. Contrairement aux français, les hollandais, choisissent une économie plus libérale axée sur les échanges internationaux et la création de comptoirs d’une Bourse moderne. En parallèle, ils pratiquent des taux d’intérêts très bas pour favoriser les échanges et générer la spéculation. La naissance du capitalisme s’explique également par les progrès de son agriculture liée à l’apport d’engrais naturels et l’utilisation de techniques de pointe. La croissance de la productivité agricole a limité les risques de famines et libéré des énergies pour d’autres activités. De son côté, l’Angleterre, autre pays de liberté, entame elle aussi le début de sa croissance économique avec son industrie textile. En embauchant des ouvriers pour servir une grosse machine, Richard Arkwright crée la première usine. Au XVIII siècle, la Grande-Bretagne se couvre d’industries alors que la France reste agricole. Dès lors, tout s’accélère et malgré les crises traversées et des lourdes erreurs idéologiques, la course folle à l’enrichissement ne s’arrêtera plus.

Depuis les années 30, on a pu constater une forte augmentation de l’enrichissement et le triplement du produit intérieur brut, une importante hausse des revenus par habitant et une considérable croissance de la population. Aujourd’hui, nous produisons trente fois plus en deux fois moins de temps et sommes six fois plus riches que nos arrière-grands-parents dont l’espérance de vie était de 60ans. La productivité de l’Europe a été multipliée par 45 depuis 1700 et la Révolution industrielle est à l’origine de l’essor du secteur tertiaire. Malheureusement, durant ces deux derniers siècles, les inégalités entre les grandes régions se sont creusées. En 1820, les pays développés étaient déjà deux fois plus riche que le reste du monde. Mais l’essor de l’industrie mondiale génère la pollution de la planète et son appauvrissement des ressources naturelles et l’accélération du réchauffement climatique.

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