L'offshoring au Maroc
Cours : L'offshoring au Maroc. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Mars 2012 • Cours • 766 Mots (4 Pages) • 2 058 Vues
Le Maroc a identifié l'offshoring comme un secteur à fort potentiel et comme un véritable moteur de croissance pour l'économie du pays. C'est ce que souligne la DEPF (Direction des Etudes et des Prévisions Financières) dans son nouveau rapport relatif à l'offshoring au Maroc, rappelant que le Royaume a lancé en 2005 une offre Maroc ayant pour objectif d'atteindre une contribution de 15 milliards de dirhams et 100.000 emplois à l'horizon 2015.
Cette offre, poursuit la même source, se base sur le développement dynamique du secteur autour de trois volets. Le premier a trait à un cadre incitatif attractif portant sur l'impôt sur le revenu effectif, plafonné à 20% et l'exonération de l'IS pendant les 5 premières années.
Le second volt est relatif à un dispositif de développement des ressources humaines qualifiées (aide directe à la formation pour les entreprises).
Enfin, le troisième volet concerne une offre d'infrastructure et de services aux investisseurs aux meilleurs standards, à travers le développement de 6 zones offshoring dédiées.
Depuis le lancement de l'offre offshoring Maroc, le Royaume a amélioré le positionnement du secteur et par conséquent son apparition pour la première fois dans le classement 2009 «AT Kearney global services location index et son entré dans le Top 30 de l'Offshoring.
Plusieurs réalisations ont été enregistrées dans le secteur à fin 2009. Il s'agit, entre autres, de l'accélération du rythme de mise en place des locaux prêts à l'emploi dédiés au secteur de l'Offshoring et de l'installation de 54 entreprises dont 14 à Rabat Technopolis…
La DEPF souligne, également, que l'offre Maroc notamment pour l'activité des services financiers vient d'être renforcée avec l'adoption en janvier 2009 de la loi n°08-09 relatif à la protection des données personnelles. Cette loi constitue un avantage compétitif par rapport à ses concurrents et un atout dans le sens où elle donne une crédibilité plus importante au Maroc.
L'offre Maroc cible principalement les donneurs d'ordres de l'Europe francophone.
Certes, ce marché est encore émergent dans la délocalisation des services financiers et reste porteur pour le Maroc avec un potentiel de 0,2 milliard de dirhams de chiffre d'affaires et de 1.000 emplois en 2013.
Toutefois, sur fond de crise à moyen terme et étant donné la promotion active et le lobbying agressif de pays concurrents, le Maroc devrait examiner ces acquis et redéfinir sa stratégie de promotion et de développement à l'export pour l'activité des services financiers délocalisés en tirant profit du potentiel de développement du marché européen francophone et hispanophone et en ciblant de nouveaux marchés notamment anglophone, pour qui cette pratique est largement répondue (USA et Royaume–Uni).
L'orientation vers le marché anglophone ne sera pas handicapée par le facteur langue, en se référant aux enseignements tirés de l'expérience des institutions financières les plus performantes en matière d'offshoring, indique la DEPF.
En effet, dit-elle, la performance dans l'offshoring des services financiers requiert un choix d'activité qui se prête à l'offshore et
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