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L'inflation Dans L'économie Moderne

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Par   •  26 Mars 2014  •  5 271 Mots (22 Pages)  •  836 Vues

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Depuis 10 ans, l’économie française connait une inflation assez modérée, les prix ont augmenté de 17%. Avec une hausse de 62%, c’est l’énergie qui a le plus augmenté, présentant un écart de 20 points avec le tabac qui doit sa hausse principalement aux taxes gouvernementales. Mais pendant que les prix augmentent l’économie connait un ralentissement de l’activité, avec une croissance très faible voire nulle, ce qui, d’après certains économistes français deviendrait encore plus inquiétant si l’ensemble des prix venait à baisser durablement. Ayant pris connaissance de ces informations, il s’agit pour nous de savoir si, dans une économie moderne, la hausse de prix peux se faire sans inflation, et la récession sans baisse des prix.

Du grec oikonomia, l’économie désigne l’art de bien administrer une maison, de gérer les biens d’une personne, puis par extension d’un pays. Plus généralement, l’économie est une science sociale dont l’étude porte sur l’allocation des ressources rares à des fins alternatives. En d’autres termes, elle étudie la production, la répartition, la distribution et la consommation des richesses d’une société. On s’intéresse ici à l’étude d’un phénomène économique, l’inflation.

Du latin inflare qui signifie enfler, l’inflation désigne une augmentation durable, générale et auto-entretenue des prix des biens et des services. Ce phénomène est principalement mesuré par l’indice des prix à la consommation (ou encore par l’indice des prix à la consommation harmonisée dans le cadre de l’union économique et monétaire) qui rend de manière synthétique l’évolution de prix des produits consommés par les ménages. On distingue plusieurs niveaux d’inflation : la stabilité des prix, lorsque le taux d’inflation est inférieur à 2% ; l’inflation rampante, lorsqu’il est de 3 à 4%par an, l’inflation ouverte, de 5 à 20% ; et enfin l’inflation galopante ou hyperinflation, lorsqu’il excède les 20%.

Du latin deflare, qui signifie enlever en soufflant, la déflation désigne le phénomène inverse à l’inflation, soit la baisse générale des prix constatée sur une période durable. Elle est la notamment la conséquence d’une demande globale insuffisante pour absorber la quantité de biens et services produits par l’économie. Contrairement à l’inflation, les périodes de déflation sont peu fréquentes. Elle ne doit pas être confondue avec un troisième phénomène, la désinflation, caractérisée par la baisse du taux d’inflation. L’inflation et la déflation sont liées aux variations des prix. Le prix est l’élément de mesure de la valeur d’un bien ou d’une prestation. Il se détermine par la confrontation de l’offre et la demande. Une demande importante conduit à un prix élevé ou à une tendance à la hausse sur les prix, et inversement. Le prix d’un bien ou d’une prestation est également révélateur de rareté ou disponibilité du bien ou de la prestation. L’évolution des prix fait l’objet d’une surveillance soutenue de la part des autorités monétaires du fait des risques inflationniste ou déflationnistes découlant de leur tendance haussière ou baissière durable et soutenue.

Du latin recessio qui signifie aller en arrière, la récession désigne une période de diminution passagère de l’activité économique, qui correspond à une baisse temporaire du PIB, ou encore un ralentissement de la croissance, soit une baisse du taux de croissance du PIB, même s’il reste positif. Elle est globale lorsqu’elle touche à la fois la production industrielle, le commerce à travers les échanges internationaux, l’emploi, le niveau des revenus ainsi que la consommation des ménages.

Le sujet suppose le contexte d’une économie moderne, donc actuelle. L’époque actuelle se caractérise tout d’abord par une économie mondialisée, la circulation des échanges internationaux facilitée notamment par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ces nouvelles technologies ont bouleversé l’environnement économique des entreprises, permettant une diffusion plus rapide de l’information, le développement d’une économie immatérielle de service, et une connexion avec le monde entier, modifiant complètement le processus de production. Cela s’est traduit par une mondialisation du marché, une production de plus en plus tirée par une demande de plus en plus exigeante, une concurrence toujours plus forte, et une plus grande facilité et rapidité à passer des contrats, faire du partenariat à travers le monde. A partir des années 70, les grandes économies ont connu une rupture de tendance dans le rythme de leurs taux de croissance, comme la France qui connait depuis des taux très faibles voire nuls. Concernant le chômage, au sein de l’union européenne certains pays ont connu au début des années 2000 un retour à des situations de quasi plein emploi comme le royaume uni, tandis que d’autres pays sont restés à un niveau relativement élevé de chômage comme l’Allemagne, la France ou L’Espagne. L’économie actuelle est marquée également une crise mondiale, celle des subprimes depuis 2008, de nature à mettre en péril le fonctionnement même des économies, l’intégrité du système financier et sa capacité à jouer son rôle. Pour ce qui est de l’inflation, elle devient l’un des principaux objectifs de la politique économique européenne, et l’Europe réussit depuis la fin des années 90 à maintenir un taux d’environ 2%.

L’inflation est un phénomène d’actualité en Europe mais il est flagrant d’aborder le sujet sans vraiment savoir ce qui se cache derrière le terme. La majorité se contenterait d’affirmer qu’il s’agit la hausse des prix, mais peut on se réduire à une telle définition pour un phénomène aussi complexe ? Avant de s’intéresser aux effets, il s’agirait tout d’abord de dresser les causes de l’inflation, et la mise en place d’un tel mécanisme, car il s’agit d’un mécanisme. Il sera par la suite moins évident d’affirmer que le phénomène se résume à une simple hausse des prix, car le fait que toute hausse de prix engendre l’inflation devient discutable. Les variations à la hausse des prix, aussi nombreuses soient elles, doivent elles être toujours redoutées par les agents économiques ? Par ailleurs, il s’agit d’aborder les liens existant entre la déflation et la croissance économique. Il est souvent fait le rapprochement entre la déflation et le ralentissement de l’activité économique, mais peut on toujours associer la récession à la baisse générale des prix dans le contexte actuel caractérisé à la fois par un ralentissement

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