L'industrie et le marché automobile français en 2009 et 2010
Analyse sectorielle : L'industrie et le marché automobile français en 2009 et 2010. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Toto27 • 1 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 1 384 Mots (6 Pages) • 706 Vues
PREMIERE PARTIE : ECONOMIE GENERALE
Sujet : l'industrie et le marché automobile français en 2009 et 2010
Question 1 :
La crise financière mondiale intervenue en 2008 a contraint les constructeurs automobiles à réduire leur capacité de production. En effet, le ralentissement du rythme de la production s'explique par l'insuffisance de débouchés au niveau de la consommation des ménages ( qui vont retarder leurs achats) et par rebond, des achats de biens de production des entreprises, c'est-à-dire de l'investissement.
Cette crise économique a ainsi provoqué une diminution de 13 % de la production mondiale d'automobiles en 2009. De plus, on peut ajouter que les grands producteurs d'automobiles comme la France, frappés de plein fouet par la crise, se sont vu dépassé par les zones émergentes, vers lesquelles la production automobile a connu un retour à la croissance. Ainsi, à la crise économique s'ajoute un manque de compétitivité de l'industrie française face aux pays émergents.
Question 2 :
On observe une évolution de la demande de véhicules français contrastée. En 2009, la vente de voitures particulières a connu un bond de 10 % alors que celle des véhicules utilitaires ( véhicules légers et industriels) a été marqué par une diminution significative : respectivement
-19 % et – 38 %.
On peut expliquer cette première hausse grâce à l'intervention des pouvoirs publics à travers des dispositifs de prime à la casse qui a favorisé l'achat de 600 000 véhicules en France fin 2009 ou encore des mesures concernant le chômage partiel afin d'aider les entreprises et leurs salariés en cas de baisse temporaire d'activité.
Ainsi, au premier semestre 2010, la vente de voitures particulières a continué d'augmenter de 5 % par rapport à l'année précédente. A contrario, la même année, la vente de véhicules industriels a continué de régresser avec un recul de – 24 %. En effet, ceci résulte d'un choix des entreprises françaises qui, confrontées à une baisse d'activité, réduisent l'usage de leurs véhicules industriels afin de prolonger la durée de vie du matériel.
Question 3 :
Le marché de l'automobile en France se concentre essentiellement sur le territoire français. En effet, les constructeurs automobiles français produisent et s'approvisionnent sur leur territoire. Cependant, cette démarche fausse leur compétitivité en cas de crise économique puisque l'ensemble de la chaîne de production basée en France sera également touchée par ce climat économique défavorable. Par conséquent, l'intervention de l'Etat dans le secteur de l'automobile est plus que nécessaire, à court et moyen terme afin que le choix des entreprises à produire sur le territoire nationale ne constitue pas un frein au développement. Pour cela, les pouvoirs publics disposent de nombreux moyens tels que des subventions, des prêts ou encore en diminuant les charges sociales qui pèsent sur les salaires.
Question 4 :
L'externalité négative liée à la commercialisation de véhicules automobiles est sans aucun doute la pollution à travers l'émission de gaz à effet de serre émis par les automobiles dans l'atmosphère. L'intervention des pouvoirs publics est donc nécessaire afin d'obliger les agents économiques à tenir compte du coup social de leur activité et de les sensibiliser. Pour cela, on peut nommer par exemple la prime à la casse, une mesure prise par le gouvernement français dès 2009 pour réduire les émissions de CO2 en encourageant les automobilistes à acheter un véhicule neuf en échange de celui de plus de dix ans. Ce dispositif a en effet favorisé l'achat de 600 000 véhicules en France en 2009.
Question 5 :
Le degré d'ouverture permet d'indiquer la dépendance économique de la France à l'égard de l'étranger. On constate à travers ce document que la France, pour se relever de la crise, s'est tournée vers l'Europe occidentale et les pays émergents. C'est dans ces zones que les constructeurs automobiles ont gagné en parts de marché puisque celles-ci ont connu une progression de 0,8 point sur le marché de véhicules particuliers et de 3,7 point sur le marché des véhicules utilitaires légers en Europe et dans les zones émergentes, la France s'est octroyée 35 % du marché automobile lui permettant de maintenir ses parts dans la production mondiale avec une hausse de 0,5 point en 2009. Ce gain de part de marché en Europe et dans les pays émergents est un indicateur clé de la compétitivité de l'offre française
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