L'importance d'une bonne gestion des risques
Commentaire de texte : L'importance d'une bonne gestion des risques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Juin 2014 • Commentaire de texte • 649 Mots (3 Pages) • 836 Vues
Il est à noter que certaines démarches de restitution
introduisent des biais d’analyse non négligeables
s’appuyant sur des matrices dites « de chaleur » mal
conçues et aboutissant à une analyse erronée des
risques, matrice 4 par 4 de fréquences et sévérités,
scores issus de formules non justifiées, etc. La matrice
ci-dessous, schéma B, est l’exemple même de ce
qu’il vaut mieux éviter de réaliser.
À ce titre, le Comité européen des superviseurs
bancaires, CEBS, soulignait en octobre 2010, que
« certains établissements se sont concentrés sur les
risques de marché sans reconnaître suffisamment
l’importance d’une gestion appropriée des risques
opérationnels » or, « les événements passés et plus
récents montrent que […] la sévérité des risques opérationnels
associés aux risques de marché peut être
très élevée, grevant les profits, l’existence de lignes
d’activités ou encore l’existence de l’entreprise tout
entière. »
En effet, par définition, les risques de marché correspondent
à l’évolution défavorable de la valeur d’un
portefeuille ou d’une position. C’est pourquoi ils
constituent souvent des circonstances aggravantes
de risques opérationnels plutôt que l’origine première
du dysfonctionnement. On peut ainsi identifier
les pertes dues à :
- la dissimulation intentionnelle d’opérations, rogue
trading du cas Kerviel ou de la Barings ;
- des erreurs opérationnelles telles que l’erreur de
saisie d’un ordre ;
- une mauvaise sélection ou compréhension de modèle
de valorisation du produit et/ou du risque ;
- une mauvaise conception, implémentation ou un
mauvais paramétrage d’un modèle.
Le risque de souscription des assureurs qui englobe
les risques propres à la sinistralité des produits d’assurance,
découle régulièrement d’un risque opérationnel.
C’est par exemple le cas si, lors de la tarification d’un
produit de prévoyance une erreur est commise sur le
choix de la table de mortalité ou encore sur la saisie
des coefficients de surprime en fonction de l’état de
santé. Les pertes financières induites doivent ainsi
être imputées au risque opérationnel si les hypothèses
utilisées dans les modèles ne correspondent
pas aux hypothèses validées en raison d’une erreur
humaine ou informatique.
Pour sa part, le risque de contrepartie – risque qu’une
contrepartie n’honore pas ses engagements financiers
– est régulièrement associé au risque opérationnel
lorsqu’une opération se constitue sur la base de faux
documents, fraude externe, ou lorsqu’une garantie devient
inapplicable
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