L'euro Et Le Commerce Extérieur De La France

Economie :

L'euro et le commerce extérieur de la France

Note de synthèse : commerce extérieur de la France

Le commerce extérieur est l'échange de biens, de services et capitaux entre pays. Ce type de commerce existe depuis des siècles et connaît un nouvel essor du fait de la mondialisation économique. Il est en constante évolution notamment à cause de la crise qui a un impact dans le monde entier...dont sur la France qui connait un déficit depuis 10 ans (2002 à 2012). Dans cette synthèse nous allons étudier le commerce extérieur de la France. Pour commencer nous allons analyser sa structure : évolution des échanges avec l'extérieur, les points forts et les points faibles, les conséquences du soldes de la balance des transactions courantes et le taux d'ouverture de la France. Puis nous étudierons l'influence du taux de change sur les échanges, ses conséquences sur les entreprises et sur le comportements des agents.

La France entretient des échanges avec plusieurs pays, mais elle exporte et importe principalement des biens en provenance des pays développés et notamment pour environ 60 % avec les pays de l’Union européenne, soit à peu près 2/3. En effet, la France préfère échanger avec les pays voisins. De plus, les accords de l’Union européenne facilitent les échanges entre les Etats-membres.

La France dégage un excédent commercial pour les produits agricoles, le service et l’équipement professionnel. Elle enregistre un déficit pour les produits énergétiques. Les excédents et déficits commerciaux s’expliquent par la compétitivité prix et hors prix de l’économie française, par les dotations en ressources naturelles.

La balance des transactions courantes représente les flux d'argents qui rentrent et sortent du pays. Concernant la France, jusqu'en 2002, elle s'est enrichit au contact avec l'étranger. Cependant, depuis 2005, il y a plus d'argent qui quitte le pays qu'il n'en rentre. Les revenus du capital, et ceux des services, ne suffisent plus à compenser le déficit du commerce et le flux d'argent qui fuit le pays. Les 40 milliards d'euros de déficit de la balance des transactions courantes représentent 2,2% du PIB. Le commerce de la France est depuis, toujours déficitaire. En 2012, il s'élève à 67,2 milliard de d'euros, pire résultat enregistré jusqu'ici pour ce pays.

Le maintien d'une balance des transactions courantes déficitaire sur le long terme n'est pas une bonne chose. Cela signifie qu'on doit toujours plus d'argent à l'étranger, et qu'on en devient donc de plus en plus dépendant. C'est toute la différence entre l'Espagne et le Japon. Avec un taux d'endettement incroyablement haut, l'état japonais n'a aucun mal à se financer, car les devises rentrent en masse dans le pays. Au contraire, avec un faible niveau d'endettement, l'Espagne doit emprunter à l’extérieur à des taux prohibitifs car sa balance des transactions courantes est catastrophique.

Balance des transactions courantes par pays :

Au niveau de la France, ces résultats nous montrent qu'il est important que l'état Français surveille de prêt l'évolution de cet indicateur, et travaille sur ses faiblesses (les biens, l'industrie), pour ne pas se retrouver un jour en faillite.

Ainsi, même si notre pays figure cinquième dans le classement des exportateurs et cinquième dans celui des importateurs mondiaux, il est encore bien loin de l'Allemagne, actuellement numéro un. Nous pouvons dès lors nous poser la question : quels sont les points faibles de notre commerce extérieur et quels en sont ses atouts?

Le déficit commercial de la France est dû à plusieurs facteurs négatifs

Tout d’abord nous pouvons évoquer la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. La facture énergétique s’établit en effet à 68,7 milliards d’euros en 2012 .A cela nous pouvons ajouter un autre frein, celui de l’euro fort. Dès 2007, la monnaie, a en effet augmenté de 10%, ce qui renchérit les exportations hors de la zone euro. Ce mauvais chiffre s’explique surtout par la dégradation de la compétitivité de l ‘économie française qui s’accentue depuis le début des années 2000. C’est à dire que l’on constate un manque de compétitivité structurelle, en terme de prix et de qualité.La France

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