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L'accumulation Des Facteurs De Production Suffit-elle A Expliquer La Croissance

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Par   •  11 Octobre 2012  •  1 927 Mots (8 Pages)  •  5 865 Vues

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1) Mots clefs

Facteurs de production : capital (ensemble de bien et de services nécessaires à la production) et travail (ensemble des activités humaines accompli pour produire des biens ou des servies en contre partie d’une rémunération)

Croissance : augmentation à long terme de bien et de service dans la production ce qui implique implicitement qu’on puisse augmenter les capacités de production. Notion quantitative (se mesure avec le PIB).

Accumulation : le cumul / l’amas

2) Problématique

Le cumul de capital et de travail permet-il, à lui seul, l’augmentation à long terme de bien et de service dans la production ?

3) Mobilisation des connaissances

(1) : La croissance

(2) : La mesure de la croissance

(4) : Comment et pourquoi la croissance

(5) : Chez les classiques (SMITH et RICARDO)

(6) : Chez les économistes socialistes (MARX)

(7) : Chez les néo-classiques (VALRAS)

(8) : L’explication sociologique

4) Le plan

I. Les facteurs de production et leurs rôles dans la croissance.

A. Le capital

Les explications économiques de la croissance chez les économistes classiques

 SMITH et RICARDO (OUI)

B. Le travail

Les explications économiques de la croissance chez les économistes socialistes

 MARX (OUI)

C. Le progrès technique

Les explications économiques de la croissance chez les économistes néo-classiques

 VALRAS (OUI)

II. La croissance peut néanmoins être engendrée par d’autre facteur que ceux de production

A. L’influence des valeurs  les facteurs culturelles

B. L’individualisme  WEBER

C. L’Etat / autorégulation du marché

5) L’accroche

La Chine a enregistré en 2010 une croissance de 10,4 % de son produit intérieur brut (PIB), selon un chiffre révisé en hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport à celui annoncé en janvier, a rapporté mercredi 7 septembre le Bureau national des statistiques (BNS). Le pays est devenu l'an dernier la deuxième économie mondiale, dépassant le Japon, qui détenait cette place derrière les Etats-Unis depuis 1968.

6) L’introduction

« En 2010, la Chine a enregistré une croissance de 10.4% de son PIB, selon un chiffre révisé en hausse de 0.1 point de pourcentage par rapport à celui annoncé en Janvier » c’est ce qu’a rapporté le BNS ce mercredi 7 septembre2011. Ce pays est devenu l’an dernier la deuxième économie mondiale, dépassant le Japon, qui détenait cette place derrière les Etats-Unis depuis 1968. Mais quels arguments nous permettent de définir si le cumul de capital et de travail permet, à lui seul, l’augmentation à long terme de bien et de service dans la production ? Pour répondre à cette question, nous présenterons, dans un premier temps, à travers les points de vue de divers auteurs tels que Adam SMITH ou encore Karl MARX, comment l’accumulation de capital et le travail peut-elle expliquer la croissance, puis nous verrons que l’accumulation d’un tierce facteur est nécessaire à celle-ci pour ensuite, dans une seconde partie, montrer que ces trois facteurs de production, ne suffisent pas, à eux seul, à expliquer le phénomène de croissance.

7) Première partie : Les facteurs de production expliquent la croissance

Introduction du grand I :

Plusieurs courants économiques tels que le courant classiques, socialistes ou néo-classiques, semblent en effet aller dans le sens où les facteurs de production, capital et travail, expliqueraient la croissance. Mais pour certains, il s’ajoute à eux un troisième facteur de production dans la mesure où capital et travail n’expliquerait pas entièrement la croissance. On parle alors de progrès technique.

A. L’accumulation de capital (SMITH et RICADO).

L’économiste Adam SMITH (1723-1790) défini l’accumulation du capital comme étant la base de la croissance. En soulignant que la division du travail (soit une répartition toujours plus spécialisée du processus de production de sorte que chaque travailleur peut devenir spécialiste de l’étape de production à laquelle il se dédie, accroissant donc l’efficacité de son travail et sa productivité) est essentielle, il démontre qu’elle permet un gain de production qui renforce les profits à l’origine de l’investissement et donc du capital. Pour SMITH, cette division est indissociable du développement des échanges. Car en effet, ce qui permet la division du travail, c’est l’échange. Les hommes se répartissent les tâches pour survivre, puis s’échangent les fruits de leur travail. Plus les échanges s’accroissent, plus les hommes sont à même de se consacrer à une tâche particulière et d’espérer des autres la satisfaction de leurs autres besoins. C’est pourquoi il défendra le développement des échanges internationaux en élaborant une théorie des « avantages absolu » pour démontrer que deux pays qui échangent sont gagnants tous les deux. Il appelle cela la division interne du travail. Selon SMITH, la division du travail est donc le meilleur moyen d’accroître la richesse car elle augmente la force productive du travail. En d’autre terme, la division du travail permet d’accroître la quantité de marchandises produites. SMITH défini donc l’idée que l’accumulation du capital est la base de la croissance car il voit dans l’accumulation du capital, c’est-à-dire l’investissement en machines, l’occasion de décupler la productivité et d’accroître la division du travail. De la même façon, pour RICARDO (1872-1923) la croissance résulte également de l’accumulation de capital. Pour lui, cela nécessite un taux de profit suffisant pour un bénéfice net qui attirerait les investissements

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