Information et décision

INFORMATION ET DÉCISION

Cours sur : passeport claroline passeport.univ-lille1.fr/claroline/ + LIVRES

MDP : iae et IDENTIFIANT : eugene.fama

labourm@gmail.com

1ère séance :

• Définitions
• Un manager, son rôle (Mintzberg)

L’autorité formelle et le statut d’un manager sont structurés autour de trois grandes catégories de rôles :

1. Rôles interpersonnels : figure emblématique (le symbole) leader et agent de liaison.
2. Rôles liés à l’information : observateur actif diffuseur d’information et porte-parole.
3. Rôles décisionnels : conciliateur

HM : structure et dynamique des organisations

Les sept paramètres de conception de l’organisation de l’entreprise qui déterminent la division du travail et la réalisation de la coordination sont :

Les objectifs

• Différencier entre : choix et décision, données et information, efficacité et efficience, indicateur et critères
• Montrer comment un modèle d’aide à la décision peut améliorer le « processus informationnel » d’une organisation
• Établir de quelle manière le processus informationnel peur améliorer la « performance » d’une organisation

Eugene fama : prix nobel économie

Back office

Stratégie : déterminer l’orientation que l’on veut pour l’entreprise et les moyens pour les atteindre.

Tactique : parti manager, faire le lien entre les objectifs donnés et comment l’on va agencer les moyens.

Front office

Opérationnel : superviser les agents de terrains.

Exécution/discrétionnaire : on supervise sur le terrain.

La décision est un terme policémique (le mot à plusieurs sens selon le contexte) plus on monte dans la hiérarchie plus on est payé mais on prend moins de décisions mais elles sont critiques et inversement.

Décision : 3 concepts clés

• Décision (critique) : décision associée aux enjeux, exemple prendre une bière ou une boisson non-alcoolisée pour qnn ayant un pb de santé → dilemme.
• Choix (décision mineure) : plusieurs actions potentielles mais sans qu’il ait des enjeux (gains/pertes) apparents, exemple prendre une bière…

1. Décision comme dilemme

L’incertitude : on ne peut pas calculer la probabilité  

Risque : on peut calculer la probabilité si on a les infos au préalable

Prévoir ou anticiper l’incertain

La peur de la perte

1. Décision comme processus (il faut de l’information)

Processus : transformation (par une combinaison d’activités) des données entrantes (input) en données sortantes (output), lesquelles ayant une valeur ajoutée.

La science de la décision se focalise sur le processus qui relie des phénomènes tels que les valeurs, les préférences (non négociable, subjectif), les incertitudes (l’inconnu qui est menaçant) faiblesse et menace d’une entreprise que l’on ne peut pas jugée, des parties prenantes pour faire émerger une décision productive « rationnelle »  

La rentabilité est le calcul entre le moyen dépensé et la partie profitable : le résultat. Ou profitabilité.  

1. Processus décisionnel comme pondération

Le processus transformationnel conduit à une décision finale ayant une double tache à la fois :

• D’attribuer des valeurs pondérées aux options et
• De « peser » de juger ces valeurs pondérées par rapport à un point de référence donné.

Dans notre contexte, ce point de référence est étroitement associé aux « préférences » d’un décideur, d’un client.

Une décision au sens strict : dilemme

Daniel Kahneman : prix nobel d’économie, théorie de perspectives : désirabilité

→ La décision a comme encrage de base : les émotions les peurs et les espoirs du décideur : l’économie d’utilité est remise en cause l’humain a des désirs : théorie de l’utilisé espérée.

Lorsque l’on est dans un processus de décision la première mission est de rassurer les décideurs. Il faut avoir les bonnes informations pour prendre une décision.

La peur est plus importante que l’espoir d’un gain éventuel. Il faut avoir plus de gain que de perte pour que la décision soit prise. L’émotion collective gouverne le monde.

Décision : résumé

• Dilemme décisionnel : enjeux critiques, incertitudes (l’inconnu inconnu), inédits
• Processus décisionnel : valeurs, préférences = solutions potentielles
• Pondération décisionnelle 

L’information : 3 concepts clés

1 . Au sens technique, une donnée à but informationnel (au sens du latin datum) signifie :

1. une différence
2. une manière de saisir, voire de stocker

Mais comment interpréter (que signifie) cette différence apparente ? Pour qui serait-elle importante ? Pour faire quoi ?

Données : état brut

2. Information : mise en forme des données, les rendre utiles et utilisables

L’efficience c’est optimiser les moyens pour avoir le résultat.

L’efficacité : écart entre le résultat et l’objectif visé.

L’effectivité : faire les choses correctement. Et faire les choses calculées.

La performance appelle à des indicateurs et des critères qui informent le décideur.

Exemple : tableau de bord.

Plus la décision hiérarchique est basse, plus le budget est faible et moins on prend de décisions. Le poids de la décision n’est pas pareil La plus grosse décision va toucher tout le monde Le processus consiste à trouver un input en output avec une valeur ajoutée est un moyen de résoudre le dilemme Pondération : On va accorder une importance relative à des indicateurs par rapport à ses propres préférences. Si les gens ne sont pas informés ils vont garder le statuquo pour ne pas prendre de risque. Il faut les informer pour les rassurer. La forme de S de Kahneman Le gain est normé (nomothétique) collective, tandis que la perte n’est pas normée mais propre à l’individu (idiographique) Gain est en courbe concave. Perte est en courbe convexe. Une donnée est brute alors qu’une information est traitée. Tout est relié mais il y a un filtrage nécessaire lorsqu’on veut informer (trop d’info tue l’info). Bas : n’ont pas beaucoup d’informations et « se débrouillent » pour prendre les décisions mais en génèrent beaucoup pour que le haut prenne les décisions. Lorsque l’on parle de performance, on parle de triangle de perf (objectif, résultat, moyen).

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