Histoire Des Zones Franches
Analyse sectorielle : Histoire Des Zones Franches. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar EFI10 • 28 Février 2015 • Analyse sectorielle • 898 Mots (4 Pages) • 934 Vues
Dès l'Antiquité, certains États ont voulu favoriser les activités de commerce en autorisant les marchandises destinées à d'autres contrées à transiter dans leurs ports sans être frappées par les mêmes taxes que les produits destinés au marché intérieur. Au IIe siècle av. J.-C., l'île grecque de Délos devint vite grâce à des privilèges un centre international d'entreposage et de négoce pour toute la Méditerranée. Au Moyen Âge, la formule se développe et profite à des ports comme Marseille, Gênes, Venise et Hambourg.Au XIXe siècle, les ports francs s'internationalisent en Asie du Sud-Est, avec Singapour, Hong Kong et Colón à l'entrée du canal de Panama.Actuellement l’économie marocaine reste dominée par l’activité agricole, qui absorbe plus de 70 % de la main-d’œuvre active du pays et fait donc vivre 70 % de sa population. Cependant, la place occupée par le secteur industriel est loin d’être négligeable. Notamment il a déjà contribué, entre 1951 et 1957 dans la zone sud exclusivement, pour 30 % en moyenne à la production intérieure brute. Mais ce pourcentage se réduit à un peu moins de 15 % si l’on exclut les industries extractives. Les tâches à entreprendre sont donc immenses pour parvenir à une exploitation complète et rationnelle de toutes les ressources industrielles du jeune État. D’ores et déjà, le Maroc possède une bonne base de départ dans l’infrastructure qu’il a héritée du temps du protectorat : infrastructure simple, certes, mais cependant appréciable si on la compare à celles dont sont dotés la plupart des pays en voie de développement.
Compte tenu de cette infrastructure existante, des ressources et possibilités nationales, l’économie du pays est toutefois incomplète du fait de l’insuffisance de son équipement industriel. Il était donc normal que dans les objectifs du plan quinquennal de développement économique pour 1960-1964 l’expansion industrielle occupe une place de première importance, puisque c’est elle au premier chef qui permettra au pays de tenir le rang qui lui revient dans les échanges internationaux, et surtout d’élever le niveau de vie de ses habitants tout en accédant à l’indépendance économique sans laquelle il n’est pas de véritable indépendance politique.
juin 1962
C’est dans le cadre de cette politique que se situe la création et le rôle du Bureau d’études et de participations industrielles, organisme public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Le B.E.P.I. est l’organisme d’exécution du gouvernement marocain pour l’équipement industriel conformément aux instructions et décisions du Conseil supérieur du Plan.
Il importe en effet de trouver des moyens financiers puissants pour la mise en œuvre de l’expansion industrielle. Or les ressources en capitaux provenant du secteur privé sont actuellement insuffisantes, et le niveau de l’épargne locale ne permet pas de financer des projets d’envergure. Le gouvernement a donc jugé que dans la conjoncture actuelle l’intervention directe des fonds publics était souhaitable et même indispensable pour promouvoir le progrès industriel, et du même coup encourager les investissements privés.
D’autre part l’implantation de nouvelles industries dépend souvent de la mise au point d’études
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