Handicap et société, point de vu sociologique et réflexion sur l’intégration

Handicap et société, point de vu sociologique et reflexion sur l’intégration.

Handicapé, le substantif est utilisé couramment dans le langage quotidien, il classe, il définit, il isole. Bien trop, puisqu'il réduit la personne à son incomplétude. Dans les conversations quotidiennes, le mot handicapé sonne comme une malédiction. Il définit très souvent dans sa totalité une personne, elle est autre, elle est handicapé. Il ne subsiste alors que la souffrance et le manque. Mais être handicapé ne résume pas une personnalité, il faut voir au delà de la différence et favorisé une meilleure communication entre ses deux monde, celui des valides et des invalides. Le mot handicap signifie dans l'imaginaire collectif, la présence du malheur, d'une anormalité : la personne est considéré uniquement a partir de se qui lui manque pour apprendre, travailler, habiter, se cultiver, conduire sa vie et aimer. Nous vivons dans une société industriel a l’intérieure de laquelle l'individu doit s'adapter vite et correspondre a se que la société attend de lui. Il est donc difficile voir impossible pour une personne soufrant d'un handicap de s’intégrer correctement, premièrement du fait de son handicap mais aussi du fait du regard que va porté autrui sur ce handicap. L'interaction est alors compliqué car entravé par se corps qui nous est étranger. Comme le souligne Edgar Morin « notre civilisation techno-industrielle est glacé, anonyme, ignore les individus, leur chairs leurs sentiments et leurs âmes », il est important de travailler à la construction du lien social, à l'intégration dans la cité de celles et de ceux qui sont mis de coté. Pour cela, il faut déjà considérer les personnes handicapées en tant qu'êtres de cultures, en tant que personnes ayant des désirs, des envies, un sens critiques et il est également indispensable qu'elles prennent la parole et que les « valides » renoncent a vouloir penser et décider a leur place.

Traiter de peinture, de théâtre ou de danse, pourrais présenter un faible intérêt en regard d'une société rude, individualiste ou la performance, la compétition, le contrôle et évaluation prime. Et pourtant, c'est bien en privilégiant la culture que tout un chacun à la possibilité de retrouver des espaces personnels ou collectifs satisfaisants, ou des émotions peuvent s'exprimer, la relativité se révéler et des coopérations se nouer . La culture est au fondement.

Le handicap n'est pas seulement une affaire privée qui bouleverse profondément un individu, sa famille et ces proches. Il est aussi affaire publique qui agit sue le corps social . Le handicap ne laisse pas indifférents. Utilisé comme un terme générique, il recouvre les difference mentales, sensorielle, neurologiques, physiques motrices qu'elle qu'en soitent l'origine

(lesion, amputation, malformation), la cause (accident, maladie, anomalie genetique) et les conséquence sociales qui en résultent.

Il a longtemps été caché, faisant parti du secret familial ou bien cloîtré dans des lieux spécifiques. Désormais de plus en plus le handicap occupe l'espace public. Les personnes handicapées sont visibles dans les rues, apparaissent dans les productions culturelles et participent à celles ci , accèdent à tous les étages du système éducatif, exercent des activités professionnelles, participent à l'élaboration de décision les concernant et s'impliquent dans la vie publique. Mieux connues, elles sont reconnues par la communauté.

La personne ayant un handicap possède sa propre manière d'aborder la réalité sociale, de se construire en tant qu'individu à part entière, d'interagir avec autrui. Comportements qui sont la base même de l'étude sociologique et qui sont très différents dans le cadre du handicap. C'est pourquoi nous avons trouver intéressant d'étudier sociologiquement cette communauté de personnes qui sont ancrées dans la société. En effet, à quelques exceptions près, comme par exemple Erving Goffman sur la stigmatisation, la sociologie a pour ainsi dire, ignoré l'objet handicap . Alors que, le handicap occupant l'espace publique, la sociologie doit accompagner son mouvement d'officialisation: en reconnaissant le handicap comme objet dorénavant légitime. la sociologie peut être utile au monde du handicap. elle cerne les expériences spécifiques , crée des liens entre les composantes du secteur du handicap, les relie à la société, et contribue a le représenter. Nous nous pencherons dans un premier temps sur trois facettes de la sociologie du handicap:

* le premier élément doit mettre l'accent sur deux aspect corporelles et matériels du handicap, et les différentes conséquences pour l'individu. Selon que la déficience est une déficience native ou acquise, la manière de vivre son handicap, les apprentissages corporels diffèrent et la gestion individuelle et sociale ne se fait pas de la même manière. La matière corporelle s'impose à la sociologie du handicap en rend sont étude compliqué dans la mesure ou elle représente une expérience de vie très éloignée de celle des valide et dont il convient d'établir la spécificité . La dimension corporelle s'inscrit généralement dans un environnement matériels illustré par des appareillage et l'organisation des formes concrètes de la vie sociale. Le corps

de la personne handicapé vie et se déplace au seins d'ensemble matériel confectionner dans se seul but . La sociologie du handicap doit situer les personnes déficientes au seins de cet ensemble, globalement inhospitalier, et donc générateur de handicap. Cette double démarche ne se concentre pas sur le corps ni ne le fait disparaître, elle s'inscrit au sein de cet environnement matériel et social, afin d'étudier cette construction comme un tout.

* Le deuxième aspect de cette sociologie du handicap concerne les multiple forme d'action le concernant. Elles résultent du mouvement de construction de l'affermissement du handicap au sein duquel les associations ont joué et jouent un rôle fondateur et structurant : rien ne se fait sans elles tant elle ont façonné leur représentativité et affirmé leur légitimité. Par exemple la puissance publique, l'état en particulier, mais aussi les représentant de l'action publique, les partenaires privées comme les entreprises pour le travail , les bailleurs pour les logements, les équipement accueillant du publiques, création d'établissement spécialisés, l'obtention de ressources... ces action ont été possibles pour deux raison : des mobilisation

...