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Fiche de lecture : Des lieux et de liens, Pierre Veltz

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Par   •  2 Décembre 2012  •  1 346 Mots (6 Pages)  •  1 513 Vues

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Dans son ouvrage Pierre Veltz présente les rapports entre les entreprises, et les différents territoires (nationaux et internationaux). Il structure son idée en plusieurs parties qui nous permettent de retracer son raisonnement. Tout d’abord il explique les transformations économiques du territoire français lors des « trente glorieuses » jusqu’à nos jours. Puis il nous explique le terme de « mondialisation », les idées reçues, et les impacts de cette globalisation de l’économie et des échanges sur les territoires. Enfin, il fait un « zoom » sur l’Europe et ses points faibles.

Pendant les 30 glorieuses la France connaît un essor économique et le niveau de vie des français est au plus haut. Les industries étaient réparties sur le territoire de façon très rationnelle en fonction des ressources en matières premières et des grandes aires urbaines.

Le pays assiste alors à une mécanisation du travail dans le but d’engager de la main d’œuvre peu qualifiée, donc moins chère, ainsi qu’à une division du travail industriel et donc à une hausse de production. A l’époque c’est l’image du développement exogène qui domine, c’est-à-dire que les entreprises font appel à des investisseurs extérieurs.

Cependant ces nouvelles méthodes de division du travail font remonter certaines faiblesses des entreprises françaises comme leur forte hiérarchie verticale ainsi que de trop grandes différences entre les penseurs et les exécutants au niveau des postes, des salaires et des qualifications.

Pendant les années 1980 on observe une forte mutation du marché du travail. En effet, on note une baisse des emplois de l’industrie et une hausse des emplois de services. Dans le secteur public la loi de décentralisation a joué un rôle majeur en créant un grand nombre d’emplois pour l’action sociale. On assiste également à une affirmation de la place des femmes sur le marché du travail. La France connaît alors une faible croissance en emplois mais forte en productivité.

A la fin des années 1980 on s’aperçoit que le taylorisme est en réalité à la limite du contre-productif. On assiste alors à la création d’organisations plus qualifiantes où les salariés sont plus autonomes.

Parallèlement, de nouvelles tendances géographiques émergent sur le territoire, notamment un resserrement croissant autour des grandes zones métropolitaines (surtout Paris). Ce sont les grandes villes et leur dynamisme qui attirent les plus grandes firmes et par conséquent les individus. De ce fait, la France connaît une remonté des inégalités territoriales que le taylorisme avait atténué.

Pendant les années 1990 on assiste à une croissance plus riche en emplois donc à une baisse du chômage. On assiste également à un phénomène de croissance démographique dans les grandes villes. Les individus se doivent donc d’être flexibles dans leurs emplois (augmentation du nombre d’emplois précaires : CDD, temps partiels, intérimaires etc.), dans leurs modes de vie (des trajets domicile-travail plus longs, plus de divorces etc.). La société connait de profondes mutations socio-économiques. En effet, on constate une baisse des emplois d’ouvriers et agricoles alors que les poste d’employés et de cadres eux augmentent.

De nouveaux modèles d’organisation apparaissent. On passe d’une hiérarchie traditionnelle à des organisations en réseau (externalisation des tâches non stratégiques, réorganisation des activités en unités, mise en concurrence etc.) et les inégalités territoriales ne cessent d’augmenter. En effet, les investissements, moteurs de croissance, vont aux territoires les plus riches. On peut dire que la croissance appelle la croissance. Veltz explique que ces mutations mettent en évidence quatre grandes tendances.

Tout d’abord, aucune comparaison de villes avec des données macro-géographique n’est possible car elles se ressemblent de plus en plus et qu’il est donc préférable de s’intéresser aux micro-différences (pourquoi une ville est dynamique dans une zone qui ne l’est pas). Ensuite, il dit que le territoire est difficile à cerner à cause des nombreuses hiérarchies qui existent (quartiers, villes, départements, région etc.). Enfin, il évoque le risque réel d’exclusion des périphéries et explique qu’il faut impérativement repenser les rapports villes/campagnes.

Pour comprendre toutes les mutations citées précédemment Pierre Veltz insiste sur le fait qu’il faut sortir du territoire français. Il nous explique alors la mondialisation.

Dans cette partie il nous explique trois grands changements. Tout d’abord une globalisation financière,

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