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Entrées et sorties en bourse

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Par   •  2 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  625 Mots (3 Pages)  •  597 Vues

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Introductions, entrées et sorties en bourse

Document 1 : Sorti de faillite, Kodak fait son retour en Bourse (Le Monde, 31/10/2013)

La magie du "Chapitre 11" a une nouvelle fois opéré. Cette disposition de la loi américaine sur les faillites, qui permet aux entreprises de se réorganiser sous la protection de cet article a permis à plus d'un phoenix de Wall Street de renaître de ses cendres. Après General Motors en 2010, un autre géant industriel déchu s'’apprête à revenir en Bourse : Kodak. Le groupe, autrefois star des films photographiques, a annoncé mardi 29 octobre qu’il allait de nouveau être coté au New York Stock Exchange (NYSE) à partir du 1er novembre. Les mythes ont décidément la vie dure.

Le purgatoire aura finalement été de courte durée : vingt mois se sont écoulés depuis le dépôt de bilan de Kodak, et à peine deux depuis sa sortie du Chapitre 11. Les anciennes actions, cotées sous le symbole EK - pour Eastman Kodak -, ont été radiées en janvier 2012. Les nouvelles, rebaptisées KODK, pourront être échangées au NYSE à partir de vendredi.

Mais le changement va bien au-delà de quelques lettres. De l’'ancien champion de la photo, il ne reste guère que celle du fondateur, Eastman Kodak, qui trône dans le bureau du PDG, Antonio Perez. Le groupe ne fabrique plus d’appareil-photo, a vendu son service de photos en ligne, a bradé ses brevets, cédé son activité de tirages photo et d'impression de documents à son fonds de pension britannique et retiré son nom du Dolby Theatre de Los Angeles où sont remis chaque année les Oscars.

Une descente aux enfers qui se lit dans les chiffres : Kodak réalisait 13,3 milliards de dollars de chiffre d'’affaires en 2004, 6 milliards au moment de sa faillite et il espère atteindre péniblement les 2,7 milliards cette année. Avec seulement 8 500 salariés contre 145 000 à son âge d’or, le phoenix a beau renaître, il a triste mine.

"C’est un moment important pour le nouveau Kodak, affirme M. Perez, le changement de symbole reflète le fait que nous sommes une nouvelle entreprise, concentrée sur les produits destinés aux entreprises, bien capitalisée et fermement résolue à créer de la valeur pour nos actionnaires et de l’'innovation pour nos clients". Depuis sa déconfiture, le groupe s’est reconverti dans l'’emballage intelligent doté de capteurs, les imprimantes à jet d'’encre ultra rapides et les écrans tactiles pour tablettes et smartphones.

"Cherchez un exemple de société qui dû passer par une restructuration atroce et qui a continué à innover. Il n’y en a tout simplement pas, mais nous l’'avons fait ", plastronne M. Perez. La société a notamment développé un système d'’impression à haute résolution, extrêmement polyvalent et peu coûteux. Kodak travaille aussi sur un procédé de substitution de l’indium, un métal utilisé pour les écrans tactiles, qui, grâce à ses compétences dans le domaine de l’'impression, permettrait de réaliser des surface souples à un coût abordable.

La fabrication de la plupart de ces innovations a été externalisée afin de concentrer le groupe sur son savoir-faire et réduire ainsi les investissements. Car même si la société a été remise en selle, ses moyens

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