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Economie de l'Union Européenne

Dissertation : Economie de l'Union Européenne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Mai 2021  •  Dissertation  •  2 066 Mots (9 Pages)  •  500 Vues

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Économie international Union européenne • 27 pays dans l’UE. Auparavant 28 avec l’Angleterre. • Présence de plusieurs vagues d’élargissement. ( cad quand les pays adhèrent) • 6 membres fondateurs • En 2004 : changement avec l’arrivé de malte et chypre • Article 49 du traité sur l’UE forme la base juridique de chaque nouvelle adhésion • Respect des critères de Copenhague : (traité de Lisbonne)  Critère politique  Critère économique  Respect de l’acquis communautaire • Adhésion de Croatie en 2013. • Le 23 juin 2016 : 52% du peuple anglais est pour la sortie du Royaume Uni de l’UE. • Le 31 janvier 2020 : sortie du RU de l’UE. Négociation entre le RU et l’UE pour aboutir à un accord. • Le 1 janvier 2021 : sortie formellement du RU de l’UE. • Conséquence à long terme du Brexit sur le PIB britannique • Union économique et monétaire : 19 pays membre ont adopté l’euro comme monnaie (c’est la zone euro) • Conditions pour intégrer la zone euro :  Stabilité des prix  Situation des finances publiques  Taux de change  Taux d’intérêt à long terme • Critère de convergence juridique : loi national compatible avec le traité. • Les Grandes étapes de la construction européenne :  Idée d’unifier l’Europe sur le plan économique et politique est ancienne.  L’idée d’une Europe unie fait son chemin après la Seconde Guerre Mondiale.  But : faciliter la reconstruction de l’Europe et éviter de nouveaux conflits à l’échelle du continent.  Résister à la menace soviétique.  Le conseil d’Europe n’est pas un gouvernement  Très peu de pouvoir. • Histoire résumée en 4 étapes :  Premières tentatives  Traité CEE, traité CEEA et la résolution de l’union douanière (1957-1968)  De l’union douanière au marché commun puis au marché unique (1968-1992)  Du marché unique à l’UEM et à la crise des dettes souveraines dans la zone euro (1992-….) • Le traité CEE, CEEA et la réalisation de l’union douanière  Intégration économique d’abord et intégration politique après.  Pragmatisme de « petits pas » et logique cumulative de l’intégration.  Politiques communes mise en place pour l’agriculture (PAC), transports et concurrence. Critères de convergence nominal (Maastricht) Union douanière réalisée en 1968. • De l’union douanière au marché commun puis au marché unique.  Les coûts de la « Non Europe » (le livre de la commission Delors en 1985, le rapport Cecchini en 1988)  L’acte unique européenne signé le 17 février est entré en vigueur le 1 juillet 1987 : relance de la dynamique d’intégration européenne.  L’intégration européenne se réalise autour de la logique libérale du marché : supprimer les entraves à l’intégration des économies en créant un marché unique le 1 janvier 1993. • Les gains attendus du marché unique :  Diminution des prix → augmentation des BE des consommateurs.  Économies d’échelles : diminution des coûts fixes → diminution des prix → élévation du niveau de vie → renforcement de la compétitivité des entreprises européennes.  Disparition des barrières douanières et harmonisation des règlementations → diminution des coûts de transaction pour les commerces intra-européen.  Régionalisme éducateur : incitation à pénétrer les marchés européens et préparation à l’ouverture à la concurrence avec le reste du monde.  Polarisation de l’activité « cluster » grâce à la liberté de circulation des capitaux , externalités positives, source d’innovation et de gains de compétitivité.  Spécialisation interbranche mais aussi intrabranche permettant d’intensifier la division internationale du travail ; source d’économies d’échelles et de baisse des prix. • Comment mesurer le degré d’intégration ou le degré d’accomplissement du marché unique ?  Comparer le poids des échanges inter-états à l’intérieur des grands ensembles économiques.  Intégration mesurée par la convergence des prix. Pour les biens échangeables exposés à la concurrence, le marché unique doit réaliser la loi du prix unique. Pour les biens non échangeables l’effet « Balassa-Samuelson » doit s’imposer. • Le degré d’accomplissement du marché unique peut encore s’améliorer. • Le marché unique est en « panne ». • Jacques Delors dit : « on ne tombe pas amoureux du marché unique ». • Dans le rapport de Mario Monti, on constate que le marché unique est peu populaire, il est contesté. • Mario propose alors de bâtir un marché unique plus fort avec plus de concurrence. Pour créer un consensus sur le renforcement du marché unique il faut offrir des contreparties :  Marché unique avec plus de concurrence.  Garanties de services universels  Simplifier les règles administratives, les rendre plus uniformes et plus respecter sur le terrain. • Hétérogénéité des secteurs d’activité :  effet « Balassa-Samuelson » qui décrit le phénomène selon lequel le prix des biens non échangeables augmente avec les gains de productivité des biens Imperfections du marché uniqueéchangeables, indépendamment de l’évolution de leur propre productivité. Néanmoins cet effet est hétérogène selon les structures économiques des différents pays.  La concurrence fiscal au sein de l’UE affecte l’équilibre des prix attendu dans le cadre de la mise en place du marché unique. • Du marché unique à l’union économique et monétaire  Dans le traité de Rome aucune perspective d’union économique et monétaire dans sa version initiale car la stabilité du système monétaire internationale Breton Woods ne rend pas nécessaire une construction européenne spécifique dans le domaine monétaire.  En 1949, Jacques Rueff déclare « l’Europe se fera par la monnaie ou ne se fera pas »  En 1962, un document de la commission européenne recommande la création d’une monnaie européenne.  En 1970, le rapport Werner établit un calendrier des étapes pour créer une union européenne.  En 1986, la première référence officielle à l’UEM apparait dans l’acte unique.  La monnaie unique est présentée comme l’aboutissement logique de la mise en place du marché unique européen.  Le rapport du comité Delors (1989) et Emerson (1990) justifient l’Union monétaire par les gains microéconomiques qu’elle génère. 1. Élimination des frais de transactions 2. Transparence des prix  Titre évocateur du rapport Emerson : Marché unique, monnaie unique.  Traité de Maastricht ou traité sur l’UE signé le & février 1992 et entre en vigueur le 1 mai 1993 définit par 3 étapes : 1. Première phase achevée fin 1993 par la libéralisation des capitaux en Europe : plus de contrôle des changes. 2. Deuxième phase : Préparation active de l’UEM. Les pays qui veulent adopter la monnaie unique doivent mener des politiques économiques permettant de satisfaire aux critères de convergence. On voit la création d’un embryon de futur BCE. 3. 1 janvier 1999 maque l’entrée en vigueur de l’UEM. Les parités entre monnaie ont été irrévocablement fixées.  L’euro existe depuis le 1 janvier 1999 sous forme scripturale  L’euro existe depuis le 1 janvier 2002 sous forme fiduciaire. • UEM introduit des changements qualitatifs :  Gestion de la politique monétaire unique fédérale menée par la BCE qui est responsable de la stabilité des prix (inflation < à 2%).  Le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) et la création de l’Eurogroupe rassemble les ministres de l’économie et des finances : Mise en place d’un système complexe de surveillance et de coordination. On a 2 niveaux de coordination : 1. Coordination entre les politiques budgétaires décentralisées qui relève la responsabilité des États membres et la politique monétaire unique mené par la BC.2. Coordination des différentes politiques budgétaires nationales et décentralisées.  Différenciation au sein de l’UE entre pays participants à l’euro et ceux qui ne participent pas et différence institutionnelle entre les responsabilités de 2 instances communautaires : 1. la Commission Européenne chargée de la surveillance budgétaire dans le cadre du PSC . 2. la BCE chargée de la politique monétaire. • PSC institué en 1997 avec l’adoption du Traité d’Amsterdam. • Mise en place d’une union monétaire :  La monnaie unique est l’aboutissement logique du marché unique européen : Le projet européen a été assis sur la notion de « solidarité de fait » de Robert Schumann: « on met en marche une machine d’intégration éco qui produira le moment venu l’intégration politique nécessaire. »  L’histoire de l’intégration européenne : d’abord on a privilégié, après l’échec de la mise en place de la Communauté éco de défense, l’union douanière puis le marché intérieur (le marché commun puis le marché unique) et puis l’UEM qui est une intégration plus poussée, regroupant l’intégration commerciale & monétaire. On pense qu’on passe d’abord par l’intégration économique puis l’intégration politique suivra.  Le marché unique en ouvrant les échanges, apporte des gains d’efficience que l’on peut convertir en amélioration du bien-être des populations qui servira la cause de l’intégration politique. • La création de l’euro :  L’euro est un prolongement naturel et logique du marché unique : le projet de monnaie unique permet de renforcer l’intégration commercial, financière et politique.  Lié à la conjoncture économique et monétaire de l’époque : Les pays européens étaient dans le système monétaire européen dans les années 1990. Son fonctionnement était asymétrique car le taux d’intérêt était en fonction de la politique monétaire Allemande. La politique Allemande est dominante ; les pays membres ont voulu sortir de cette situation en mutualisant les décisions monétaires dans le cadre d’une monnaie unique.  Le passage à la monnaie unique trouve également un sens dans le cadre du triangle des incompatibilités formulé par Mundell : il n’est pas possible pour un pays de réunir simultanément la mobilité parfaite des capitaux, l’appartenance à un système de parité fixe et une autonomie en matière de politique monétaire.  On peut utiliser le triangle d’incompatibilité de Mundell pour rendre compte du passage à la monnaie unique.  Le SME a connu des crises de change entre septembre 1992 et juillet 1993  Début des années 1990 on assiste à une libéralisation des mouvements de capitaux et à l’abandon des contrôles de change.  L’Europe subit 2 chocs macroéconomiques importants : 1. Phase de récession marquée : nécessite une politique monétaire accommodante pour relancer l’activité économique. 2. Réunification Allemande : nécessite une politique monétaire restrictive.  Développement d’attaques spéculatives sur les monnaies faibles du SME : lyre italienne, peseta espagnole, livre sterling.  Les marchés financiers étaient très sceptique quant à la réalisation de l’UEM.  La crise du SME révèle l’impossibilité de maintenir des changes fixes avec des politiques monétaires indépendantes et la libre circulation des capitaux conformément aux enseignements du triangle d’incompatibilité de Mundell. • On pense dans les années 90 à la création de l’euro comme moyen pour parachever l’intégration économique et comme un moteur de la convergence des économies européennes grâce aux critères de convergence de Maastricht. • Les bénéfices liés à l’intégration monétaire :  Annulation des coûts de change.  Suppression des frais liés à l’achat et à la vente de devises.  Meilleure transparence sur les prix.  Facilite la circulation des marchandises et des capitaux.  Disparition des risques de change dans l’union monétaire.  Favorise l’intégration des marchés financiers.  Ferme la porte à la spéculation.  Permet de diminuer la contrainte extérieur.  Taux d’intérêts tirés vers le bas.  Raison politique : la monnaie possède une symbolique forte, susceptible de favoriser le processus d’intégration sur le continent européen. • Inconvénients de l’euro :  Mise en place de politiques économiques restrictives qui a des effets négatives sur la croissance et l’emploi.  Perte de souveraineté en termes de politiques monétaire.  Problèmes de coordination entre politique monétaire fédérale, unique et politiques budgétaires nationales, décentralisées. → La Policy mix européenne pas optimal.  Risque de surévaluation de l’euro. • Si l’euro se déprécie par rapport au dollars :  IM plus chers → hausse des coûts de production des entreprises qui importent des matières premières → risque de baisse de leurs importations.  Inflation importée : hausse du niveau général des prix (P) et hausse des prix de certains produits de consommation.  X moins chers → favorise la compétitivité prix des entreprises exportatrices. Si pas de comportements de marge → hausse des exportations.  Dégradation de la compétitivité prix des entreprises exportatrices.  Spécialisation hors-prix fondée sur la qualité, permettant de dégager des gains de productivité.  On va jamais entendre l’Allemagne se plaindre car elle a une spécialisation hors-prix. • Intégration économique européenne :  Intégration commerciale : union douanière → marché commun → marché unique

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