Développement pro et anti écologie

Si dans une certain mesure le progrès technique peut dégrader la nature, il peut souvent se montrer compatible à sa préservation. En effet, le développement technologique, avec certaines innovations, ne suppose pas l’épuisement des ressources, et permet même de faire des progrès vers une société davantage respectueuse de l’écologie. Par exemple, certaines firmes produisent des voitures électriques, certains pays recourent majoritairement aux énergies renouvelables… La Turquie a aussi construit ces dernières années 351 barrages afin de développer l’énergie hydraulique. De plus, le développement social contribue à la formation d’une conscience écoresponsable chez les citoyens. En effet, l’éducation constitue un socle fondamental dans cet optique, et la mise en place de campagnes de sensibilisation contre le gaspillage, ou pour l’enseignement du tri sélectif, parait efficace. Aussi, des associations et organisations, telle que GreenPeace, renforcent cette action de sensibilisation. Ainsi, cette prise de conscience conduit à la mise en application du développement durable et d’une écoresponsabilité. Ce phénomène est mis en exergue par la Courbe de Kuznets, qui spécifie que plus une société est dite « avancée », plus la préoccupation envers la préservation de l’environnement et la lutte contre la pollution est importante.

Pour conclure, il paraît indéniable que le développement, lorsqu’il est bien contrôlé et envisagé, favorise une certaine transition écologique. Néanmoins, certaines avancées paraissent toujours trop lentes face à la situation décrite comme « alarmante » par le GIEC. En effet, bien que des pays s’efforcent à progresser comme la France à travers la taxation ou encore la Turquie avec ces larges zones vertes, ne parviennent pas à atteindre les 100% d’énergie renouvelable en Islande, notamment puisqu’ils continuent à prôner l’idée d’une soutenabilité faible.

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