Drame du nucléaire à Fukushima
Fiche de lecture : Drame du nucléaire à Fukushima. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ohjeyyy • 17 Mars 2014 • Fiche de lecture • 444 Mots (2 Pages) • 515 Vues
Drame du nucléaire à Fukushima. Le Japon à la reconquête des terres contaminées
Tout d’abord, l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima à la suite du séisme du 11 mars 2011 et du tsunami qui l'a suivi a été instrumentalisé par les anti-nucléaires occidentaux, plus soucieux de provoquer l’arrêt du nucléaire que par les dizaines de milliers de Japonais victimes du tsunami ! D’ailleurs, vingt-cinq ans après Tchernobyl, les Japonais rencontrent une réelle audience dans l’opinion européenne: ainsi l’Allemagne a décidé à la suite de ces événements de suspendre son programme nucléaire, une décision qu’ont aussi prise la Suisse et l’Espagne. (c’est pour « rendre hommage » aux centrales nucléaires du Japon)
Un peu plus tard en 2011, les autorités ont lancé une grande opération de nettoyage des zones entourant la centrale accidentée.
Sur les cartes fournies par les autorités, le paysage autour du site de l'accident est découpé comme un puzzle dont les pièces n'auraient que trois couleurs. Vert, jaune et orange.
Les zones orange, les plus gravement contaminées, sont perdues et resteront interdites au public pour au moins quelques dizaines d'années. Le temps que le Césium 137 qui les empoisonne finisse par se désintégrer naturellement. Ce composé perd la moitié de sa radioactivité tous les trente ans.
Les habitants des zones jaunes ne peuvent revenir chercher des affaires dans leurs maisons que quelques heures tous les trois mois, en raison d'une radioactivité encore trop élevée, mais le gouvernement promet qu'ils pourront de nouveau y vivre dans moins de dix ans.
Les zones vertes, qui bordent la zone d'évacuation forcée, ne sont accessibles qu'en journée, mais devraient être rouvertes au public dès l'année prochaine, ou plus probablement en 2015. Si tout se passe bien, 25 000 réfugiés relogés dans des préfabriqués sommaires pourraient alors revenir chez eux.
En nettoyant, raclant et grattant les sols, on arrive à réduire la radioactivité ambiante de 25 à 50%. La décroissance radioactive naturelle ainsi que le lessivage des sols par les pluies peuvent accélérer le phénomène, mais ils ne réduisent en rien la quantité astronomique de déchets radioactifs que produisent les opérations de décontamination, comme le rappellent en permanence les milliers de grands sacs en plastique noir qui parsèment le paysage. Leur stockage durable est un casse-tête qui empoisonne le débat local, car aucune commune ne veut voir ce genre de déchets sur ses terres. «Quand on décontamine un territoire, on ne se débarrasse pas de la radioactivité, on ne fait que la déplacer ailleurs », résume Jean-Christophe Gariel.
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