Dissertation sur l'UEM
Documents Gratuits : Dissertation sur l'UEM. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rama97250 • 4 Janvier 2015 • 1 366 Mots (6 Pages) • 958 Vues
Proposition de corrigé de la dissertation
Introduction L’UEM comme phase d’intégration économique de l’UE avec euro et avancées par à-coups, mais non encore totale intégration (cf. dossier 1) : unique- ment un certain degré de coordination des poli- tiques économiques. La crise grecque, constat et origine (cf. doc. 1) à relier avec niveau de construc- tion européenne, et niveau de coordination des politiques économiques). Questionnement (voir intitulé du sujet) Annonce du plan (voir ci-dessous)
I. Les limites de l’UEM, en termes institutionnels et politiques, des mesures prises. L’UE souffre de lenteur institutionnelle, notamment par un excès d’inter-gouvernementalisme, mais aussi par un manque de volonté d’approfondir l’intégration vers davantage d’union politique, ce dont elle aurait besoin pour réagir de façon plus unie, rapide, solidaire, et donc plus efficace à la crise. A) À elle seule, l’UE ne parvient pas à régler la crise grecque. La Commission européenne, la BCE et le FMI – « la troïka » – interviennent pour aider la Grèce avec des plans de sauvetage assortis de plans d’austérité pour rétablir l’équilibre des finances publiques (confor- mément au PSC). Cela se traduit par une hausse des prélèvements obligatoires et une réduction dras- tique des dépenses publiques (cf. doc. 1, plan d’austérité grec prévu : – 10 points de déficit en 3 ans, de 13 à 3 % de déficit budgétaire entre 2010 et 2013). Le gouvernement grec est contraint de se soumettre aux recommandations internationales du
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© Hatier 2012
FMI, accompagné d’instances européennes pas forcément démocratiques (BCE) sans lesquels elle ne bénéficie pas de fonds suffisants, et cela, sans con- sultation des populations concernées. Cependant, l’UE est en train de se doter d’un méca- nisme européen de financement des pays en difficul- té, lui-même révélateur des limites institutionnelles de l’UEM. B) Par excès d’inter-gouvernementalisme, les décisions se prennent à retardement. Création du FESF puis du MES : il faut des mois afin que le FESF puisse se mettre en place car les différents États doivent l’approuver (et même refus slovaque de l’augmenter ; voir actualité oc- tobre 2011) avec divergences d’approche sur son montant et ses modalités de fonctionnement entre États. Cf. fin du document 1 : les désaccords et le manque de détermination et de volonté de États membres de l’UEM : hésitations, contradictions et renforcement de la défiance, donc de la crise ; beau- coup de temps pendant lequel la crise s’aggrave. Lien possible à faire avec le document 1 sur clause de non-renflouement entre pays (voir dossier 2B pour le no bail out et dossier 3B, doc. 4, pour FESF et MES). Insuffisante intégration financière, et trop faible solidarité budgétaire ; pas de mécanisme de financement de niveau européen : cf. hausse des taux d’intérêt pour la Grèce à des niveaux prohibi- tifs, cf. doc. 1 et 2 : taux supérieurs à 15 % depuis 2011 pour la Grèce. La crise grecque aggrave les inquiétudes sur les mar- chés (cf. doc. 1) : la hausse des taux aggrave la situa- tion d’endettement, obère les possibilités de remboursement, aggrave les risques de défauts, donc réduit encore un peu plus la demande d’obligations de ces États par les investisseurs finan- ciers... et crée une situation de crise de la dette. Cf. doc. 1 et 2 : les taux augmentent et les investisseurs ne veulent plus acheter de titres, voire vendent leurs titres). L’Union politique nécessaire est encore loin (cf. fin du doc. 1 sur le refus d’une « union de trans- ferts ») : par absence de véritable sentiment euro- péen, pas de budget européen suffisant, pas d’exécutif pour agir vite et bien, manque de véri- table solidarité suffisante pour coopération. C) Au sein de l’UE, actuellement, seule la BCE est en mesure d’intervenir véritablement au rythme du marché, instantanément, en cas de crise, bien qu’elle outrepasse et/ou contourne plus ou moins ses fonctions telles que définies par les traités.
Elle intervient pour acheter des titres grecs afin de relancer le marché côté demande et pour
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