Devoir économie Mr PLACIDE

Partie 1 : Economie

L’allocation des ressources financières nécessaires à la réalisation de l’activité économique nécessite de mettre en relation les agents à capacité de financement et les agents à besoin de financement. Les ressources financières sont essentielles au bon fonctionnement de l’économie. Les entreprises ont besoin de capitaux pour financer leur cycle d’exploitation et pour investir. Cependant, la crise dite subprimes a jeté sous les feux de l’actualité les intermédiaires financiers et le rôle des banques dans le financement et le fonctionnement de l’économie. Une analyse économique doit être réalisée pour le cas de Monsieur Placide qui souhaite financer sa TPE. Les différentes sources de financements seront étudiées ainsi que l’impact négatif que peut avoir le tarissement des sources de financement.

        Le financement d’une entreprise peut être réalisé de manière interne, par voie d’autofinancement, et/ou de manière externe par un recours au marché des capitaux. Dans le cas du financement interne, les bénéfices dégagés par l’activité de l’entreprise peuvent servir à financer des investissements. On parle alors d’autofinancement. Dans le cas du financement externe, l’entreprise obtient des fonds, en s’adressant à des agents extérieurs. Ce financement externe est soit direct soit indirect. Le financement externe direct est réalisé sur les marchés de capitaux. Les agents emprunteurs émettent des titres qui sont acquis par les agents prêteurs, sur le marché des capitaux. Les échanges se font sur des marchés spécialisés : le marché monétaire et le marché financier. Le financement externe indirect passe par l’octroi d’un crédit bancaire, appelé aussi financement intermédié. Les agents prêteurs déposent des fonds auprès des institutions financières en particulier les banques, qui les transforment en crédit. Les banques servent donc d’intermédiaires. Monsieur Placide peut financer sa TPE par crédit bancaire ou se tourner vers la Médiation du crédit aux entreprises. Mais il peut également faire de l’autofinancement ou encore de l’affacturage.

Cependant, le contexte global est difficile. Les PME françaises accèdent difficilement au marché financier. Elles ont une faible notoriété et présentent peu de visibilité pour les investisseurs. De plus, suite aux accords de Bâle III, les banques sont devenues très pointilleuses dans l’octroi de crédit. Monsieur Placide subit donc une double peine en raison du durcissement des conditions bancaires. Concernant la Médiation du crédit aux entreprises, celle-ci est un service d’Etat aidant les entreprises à chercher ensemble des solutions de financement et d’assurance-crédit. Pour ce qui est de l’autofinancement et de l’affacturage, les banques apportent de l’argent aux entreprises en leur achetant des créances. L’avantage de ce système de financement est qu’il permet à la TPE d’être un véritable levier de croissance mais l’inconvénient est que ce système est facturé au prix fort, la TPE devient donc dépendante de sa banque et néglige ainsi sa relation avec ses clients.

        Les investisseurs ont tendance à préférer les grandes entreprises aux petites, les organisations anciennes aux jeunes ou naissantes et les sociétés dans les secteurs en croissance ou à maturité à celle en phase de démarrage, jugeant ces investissements moins risqués. Ils cherchent à minimiser les risques. Les grandes entreprises ont accès à l’obligation, produit financier par lequel son détenteur prête de l’argent à une entreprise, en contrepartie il reçoit un revenu fixe et est remboursé à échéance. L’obligation est en plus un avantage pouvant aller au-delà de cinq ans et est utilisé le plus souvent pour l’investissement d’un projet à très long terme. Le financement obligataire est moins contraignant que le crédit bancaire pour les entreprises en termes de ratios financiers. Celles-ci n’éprouvent aucunes difficultés concernant les sources de financement. Les grandes entreprises ont également accès à l’autofinancement mais aussi l’endettement qui pour elles est plus aisé que pour les PME. Les grands groupes peuvent bénéficier ainsi pour leurs besoins d’aides publiques à la recherche et développement.

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