Culture de l'achat
Cours : Culture de l'achat. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kévin Hvt • 6 Décembre 2016 • Cours • 3 173 Mots (13 Pages) • 570 Vues
Fondamentaux des achats
Compréhension de la fonction :
Aider l’entreprise à être excellente. Sur les coûts, qualités, délais. Le triangle magique. La priorité reste les coûts, c’est un aspect prédominant. Le deuxième critère est la qualité, c’est la responsabilité de l’acheteur. Même si on s’appuie sur un service qualité. La 3eme c’est les délais : un sourcing mal choisi va donner des problèmes au service approvisionnement. On doit tenir compte de l’aspect délais.
Mission générale : Définir une politique et une stratégie visant à améliorer la performance de vos achats.
La responsabilité de base de l’acheteur est le choix du fournisseur. C’est souvent un indicateur de bon ou mauvais fonctionnement de l’entreprise. Il y a encore des entreprises ou ce n’est pas l’acheteur qui décide du fournisseur.
Toutes les commandes doivent être passées par la direction des achats.
Ses missions :
Sélectionner le meilleur fournisseur par le recours à des équipes multi spécialistes, par des notations des fournisseurs et par le calcul du coût d’achat total.
Améliorer la performance des fournisseurs par une augmentation de leur compétitivité.
Optimiser et Gérer la relation fournisseur
Gérer et Améliorer la gestion des risques
Réaliser des benchmarking, des analyses famille
L’acheteur est la pour prendre des décisions, et il s’entoure de spécialistes.
On doit donc choisir un fournisseur mais le travail ne s’arrete pas la. Il faut le faire grandir, l’emmener. On ne choisit pas un fournisseur pour 1 mois, 1 an. Il faut avoir en tête de faire une union de longue durée.
La négociation fait partie de l’achat mais n’est qu’une toute petite partie de notre travail. La toute première qualité d’un acheteur est sa capacité à résister au stress.
Deux grandes catégories d’achats
- Achats de production :
Cette catégorie comprend les matières premières, les composants entrants dans la composition des produits finis. Ils sont incorporés aux coûts directs de la fabrication vendue.
- Achats hors production :
Ils comprennent :
Les prestations de services : location de véhicules, frais de transport et de déplacement, entretien des locaux, téléphonie…
Les prestations intellectuelles : consulting, infogérance…
Les consommables de toute sorte : fournitures administratives, bureautiques, reprographie…
Les investissements immobiliers, informatique…
- (Achats produits finis) Cela se fait beaucoup maintenant
Les processus achats
- Pour 65% des entreprises les processus achats sont peu formalisés :
Elles font le minimum, c'est-à-dire qu’elles sont uniquement tournées sur la fonction approvisionnement.
Pas de calculs sophistiqués sur les besoins
Pas de procédures de sélection des fournisseurs
Pas de vision à long terme : on fait des coups
On ne peut pas avoir une bonne stratégie si on n’a pas d’estimation de besoin. Un des axes pour avoir un bon prix et de donner aux fournisseurs nos besoins précis, car il produit exactement ce qu’il faut.
Il y a 22 critères pour choisir un fournisseur. Il doit être excellent dans chaque critères.
Le bon acheteur n’est pas celui qui fait un coup, c’est celui qui signe un contrat et qui fait des économies sur le long terme.
- 37% des entreprises ont des processus achats organisés :
Les fournisseurs sont évalués
Les besoins sont calculés informatiquement
Elles ne sont pas dépendantes des fournisseurs
Les achats sont source de compétitivité
Les achats représentent 75 à 80% du prix de revient de l’entreprise. 2% gagnés dans les achats est colossal.
Fonctionnement des achats dans les entreprises :
Les achats en quelques chiffres et classification :
Classifier, c’est affecter chaque article à une famille contenant tous les articles se « comportant de la même façon » selon des critères permettant de piloter la performance achat. La classification est donc un élément clé du tableau de bord achat, du pilotage du panel.
La classification des achats est un élément constitutif de la mesure de la performance achat et représente le niveau le plus fin de définition des actions de stratégie achat.
Le niveau le plus élémentaire de la classification achat représente la maille la plus fine à laquelle chaque transaction d’achat est attachée.
Deux approches de classification coexistent :
Un classement par nature ou par destination (produit bio entre eux ou produits destinés au petit déjeuner)
L’arborescence : on divise les produits fini en plusieurs références (réfrigérateur ref 7000 // compressuer ref 7700 // pompe à eau ref 7701 // …..) le fournisseur va savoir de quoi on parle.
Matrice des achats :
Achats compliqués, Achats stratégiques, Achats simples, Achats à risques.
- Un achat simple est un achat qui existe déjà, il n’y a pas besoin de test, d’échantillons, etc .. (rateau, stylo bille, …)
- Un achat compliqué est un achat qui n’existe pas quand on veut se le procurer (achat d’un avion long courrier bien spécifique). Il faut le créer, le développer avec les fournisseurs. C’est là l’essentiel de notre métier d’acheteur.
- Un achat stratégique : on ne peut plus faire notre métier si ce produit vient à manquer (oranges pour un producteur de jus d’orange)
- Un achat à risque : pas lié à une valeur, pas lié à un délai. Quelque chose d’instable dans le temps, sans catégorie bien déterminée.
Matrice des achats selon quantités – diversité :
Bcp de quantités, peu de diversité : matières premières
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