Comment le travail participe-t-il à la construction de l’identité des jeunes et comment ceux-ci peuvent ils y accéder durablement dans le contexte national ?
Recherche de Documents : Comment le travail participe-t-il à la construction de l’identité des jeunes et comment ceux-ci peuvent ils y accéder durablement dans le contexte national ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar soso053 • 6 Mai 2015 • 1 713 Mots (7 Pages) • 2 524 Vues
Depuis les années 1970, le marché du travail a beaucoup évolué : tertiarisation, développement du salariat, … . Le gouvernement à du faire face à de nouvelles problématiques comme notamment le travail précaire ou encore le chômage de masse durable. Cependant, aujourd’hui plus de 10 % de la population française est au chômage c'est donc l'ensemble de la sociétés qui est concernée. Pour tenter de répondre à ces nouveaux besoins la politique de l'emploi c'est développée. Elle lutte notamment contre le chômage en proposant diverses solutions pour favoriser un retour à l'emploi durable (formation, suivi des demandeurs d'emploi, etc). Les jeunes rencontrent d'importantes difficultés pour accéder à un emploi et ont un taux de chômage environs 2 fois plus élevé que pour le reste de la population. Pourtant le travail est nécessaire pour le développement de cette tranche de population.
Comment le travail participe t-il à la construction de l’identité des jeunes et comment ceux-ci peuvent ils y accéder durablement dans le contexte national ?
Dans un un premier temps, nous prendrons l'exemple de l'Aquitaine pour caractérisez la situation des jeunes au regard de l'emploi dans le contexte national. Puis dans un second temps
nous verrons en quoi l'emploi participe à la construction de l'identité du jeune. Pour finir, il vous sera présenté la diversité des structures et l'offre des services mise en place dans le cadre de la politique d'insertion professionnelle des jeunes ainsi que leurs limites.
Un jeune est une personne qui a entre 15 et 24 ans et qui arrive à l'âge adulte.
Le taux de chômage des jeunes à l'échelle nationale est de 22,2 % en 2006, il a augmenté de 1,3 % par rapport a 2005. Pourtant, en Aquitaine celui-ci été d'environ 5,2 % en 2006 et a baissé de 15,8 % par rapport à 2005. Ce phénomène s'explique par la mise en place d'un Plan de Cohésion de Sociale sur le territoire entre 2005 et 2010 qui avait pour objectif, entres autres, de développer l'apprentissage. Cela a permis à cette région de créer de l'emploi pour les jeunes et de leurs permettre l’accès à une formation. Cela a aussi entraîné la réduction du taux de chômage chez les jeunes de 13 % , celui des femmes de 10 % et celui de longue durée de 17 %. Grâce a ce dispositif, on peut constater que le nombre de demandeurs d'emploi est inférieur à celui de la France et que l'Aquitaine participe à la politique de l'insertion. En France, le nombre de contrat aidé a également fortement augmenté depuis les années 1990 (+7,9 %).
Le taux de chômage, pour l'ensemble de la population varie en fonction du niveau d'étude : plus le niveau scolaire est faible plus le taux de chômage est élevé et inversement (de 14 % pour les non diplômé ou titulaire du CEP à 5,6 % pour les titulaires d'un bac + 2 ). Cependant le taux de chômage augmente légèrement avec un diplôme supérieur au bac + 2. Aussi , la catégorie des jeunes représente en 2006, 25,7 % de la population au chômage depuis plus d'un ans. Afin de favoriser l'accès à la formation l'Aquitaine a développé l'alternance ce qui permet également aux jeunes d'avoir une expérience.
En effet, ils cumulent généralement deux handicaps majeurs sur le marché du travail : ils sont peu diplômés (au sein d'une génération les moins diplômés entre sur le marché du travail plutôt) et ont peu d'expériences.
Beaucoup de jeunes sont touchés par l’emploi précaire ce qui les conduits a alterner les période d'activité et de chômage c'est pourquoi l'apprentissage et autres contrats aidés peuvent permettre un emploi plus stable.
Aussi nombre d'entre eux rencontrent des difficulté liés à l'emploi comme le logement, la mobilité, l'autonomie ou la discrimination.
Malgré les difficultés des jeunes pour trouver du emploi durable celui ci participe clairement à la construction de leurs identités.
La socialisation est un processus de transformation d'un nouveau né en homme. Ce qui passe par un processus long d'intériorisation de la société. C'est l'apprentissage des normes et valeurs. Il existe la socialisation primaire via principalement la famille et l'école ou l'enfant va construire ses premiers apprentissage. Et la socialisation secondaire, ou un individu déjà socialisé va devoir s’adapter a un nouvel environnement social ( milieux professionnels, associatifs, syndicaux, …). Les instances de socialisation secondaires assurent donc l'apprentissage et l’acquisition de nouvelles normes et valeurs spécifiques a ce nouvel environnements. Le travail fait parties des instances des socialisation secondaire. On peut donc constater que le travail participe à la construction de l’identité de chacun. Pour les jeunes, le travail leurs permets d’acquérir une certaines autonomies par rapports à leurs familles en permettant une indépendance financière et social.
Le travail favorise également l'accès à la consommation. En effet, cela permet de répondre aux besoins primaires mais aussi secondaires comme l'achat d'un portable, d'une télévision ou d'une voiture. Elle permet donc de se construire une identité (par exemple : nous n'avons pas la même image ou identité social en fonction de la voiture qui nous appartient ou du logement dans lequel nous vivons) . La consommation permet, notamment chez les jeunes, d’acquérir des vêtements, chaussures et autres accessoires et/ou d'avoir accès à un loisir/sport et par conséquent de pouvoir se différencier des autres physiquement et/ou moralement.
De plus, le travail permet
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