LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Comment La Spécificité D’une Entreprise Bancaire Est Elle Retracée Dans Ses Différents Postes D’actif Et De Passif ?

Mémoire : Comment La Spécificité D’une Entreprise Bancaire Est Elle Retracée Dans Ses Différents Postes D’actif Et De Passif ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Mai 2015  •  1 750 Mots (7 Pages)  •  1 321 Vues

Page 1 sur 7

COMMENT LA SPECIFICITE D'UNE ENTREPRISE BANCAIRE EST RETRACE DANS LES DIFFERENTS POSTES D'ACTIF ET DE PASSIF DE SON BILAN

La banque comme toute entreprise cherche à satisfaire une finalité économique, un objectif financier et une communauté humaine. Cependant l’activité bancaire est soumise à agrément et fortement réglementé par les autorités monétaires vu l’impact de celle-ci sur le financement de l’économie. Dès lors on parle de spécificité de l’entreprise banque.

Quel est donc le rôle économique joué par la banque et à quel point retrouve-t-on sa spécificité dans les différents postes d’actif et de passif de son bilan ?

Nous allons donc définir le rôle de la banque, présenter son bilan et ainsi faire ressortir ses spécificités.

I- LE ROLE DE L’ENTRERISE BANQUE

Le rôle principal d’une banque est la création et la réallocation de la monnaie.

1- L’intermédiation bancaire

• L’intermédiation bancaire permet le financement intermédié de l’économie.

Elle consiste à garantir aux déposants la sécurité du dépôt et sa restitution et à l’emprunteur la mise à disposition du prêt jusqu’aux échéances convenues.

La banque est fournisseur de liquidité et s’y engage quoi qu’il arrive à l’un ou à l’autre de ses clients.

En effet d’une part, l’assurance-dépôts garantit aux déposants l’accès à leurs fonds quand ils en ont besoin et d’autre part, les Banques centrales assument la fonction de prêteur de dernier ressort en cas de manque de liquidités (normalement uniquement pour les banques solvables)

Dans le cadre de cette intermédiation bancaire la banque se doit de financer les petites et moyennes entreprises, qui n’ont pas la possibilité d’emprunter directement sur les marchés financiers de part leur taille et la difficulté d’accès.

• La transformation des informations, des échéances et des risques : La banque se

substitue au déposant apporteur de ressources et l’emprunteur. Cette idée est connue sous l’appellation d’asymétrie d’information. La banque se place entre eux leur évitant de chercher le meilleur emprunteur et le meilleur prêteur, et par la elle réduit le coût de l’opération pour les deux clients qui s’ignoraient. Pour compléter la banque évite à ces derniers de rechercher le prêteur ou l’emprunteur dont le dépôt ou le besoin de financement coïncide avec la même durée.

• La gestion des moyens de paiement fait aussi partie de l’activité d’intermédiation.

2- Les prestations de services connexes et d’investissement

LES PSC : Elles englobent les opérations de vente (actifs achetés en l’état et revendus moyennant une marge : or métaux, devises OPCVM, assurance) , de conseils (opérations sur fortunes privées, institutionnelles ou d’entreprises) ,locations simples et les prises de participations.

LES PSI : Elles regroupent les opérations sur actifs financiers côtés dédiés aux émetteurs ou aux souscripteurs ainsi que pour compte propre.

La prestation de services connexes est ouverte à tout prestataire, tandis que les deux autres activités nécessitent en droit français un agrément de l’autorité avant d’exercer, l’exposition aux risques pour le client y étant supérieure

Les services d'investissement au sens de l'article L.321-1 sont :

• Réception et transmission d'ordres pour le compte de tiers

• Exécution d'ordres pour le compte de tiers

• Négociation pour compte propre

• Gestion de portefeuille pour le compte de tiers

• Conseil en investissement

• Prise ferme

• Placement garanti ; Placement non garanti

• Exploitation d'un système multilatéral de négociation.

L'exercice de chacun de ces services d'investissement requiert un agrément. Cet agrément est délivré par l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP) après approbation par l'Autorité des marchés financiers de leur programme d'activité.

II- LE BILAN D’UNE ENTREPRISE BANCAIRE ET SES SPECIFICITES

1- Le bilan

La structure du bilan d’une banque est différente de la structure des autres sociétés. De manière simplifiée, le bilan d’une banque se présente de la façon suivante :

• Le passif renseigne sur l’origine des ressources, c’est-à-dire les fonds collectés par la banque.

• L’actif informe sur l’utilisation des fonds collectés.

Le cadre comptable ventile le bilan d’une banque en 5 classes :

• Les actifs et les passifs de la classe 1 correspondent aux opérations

interbancaires celles que la banque réalise avec d’autres institutions financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie. Quand son exploitation lui permet de dégager des excédents de trésorerie, la banque se trouve en position de prêteur net sur le marché interbancaire. Dans le cas inverse la banque doit avoir recours au marché pour assurer son refinancement.

• Les actifs et les passifs de la classe 2 correspondent aux opérations avec la clientèle.

À l’actif, les crédits accordés, au passif, les dépôts collectés ventilés selon leur degré d’exigibilité, leur forme (compte, bon, certificat) et leur nature au regard de la réglementation bancaire (compte d’épargne à régime spécial, comptes ordinaires).

• Les actifs et les passifs de la classe 3 reprennent les opérations sur titres et les

opérations diverses. À l’actif, les placements de la banque sur le marché des capitaux pour son propre compte (portefeuille de titres, classés selon leur durée de conservation). Au passif, les titres de dettes que la banque émet pour se refinancer.

...

Télécharger au format  txt (11.8 Kb)   pdf (125.8 Kb)   docx (13.3 Kb)  
Voir 6 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com