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Chapitre 1 : Le métier de cadre

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Par   •  2 Octobre 2013  •  3 515 Mots (15 Pages)  •  689 Vues

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AU REVOIR ET MERCI, MONSIEUR TAYLOR !

SOMMAIRE

Intro

Présentation des auteurs

Résumé des parties

Synthèse

Cas d'actualité

Conclusion

Partie 1 : Le parti pris de l'autonomie

Chapitre 1 : Le métier de cadre

Peut-on énoncer des généralités sur le métier de cadre ? Ya-t-il une théorie de l'organisation de l'action collective ?

Le travail du cadre consiste à manager l'action collective et plus précisément de l'organisation de cette action.

Le management tourne autour des activités d'encadrement que le cadre opère en dehors de ses fonctions de production directe (conseils, étude de dossier, relation client). Pour Deming le management se résume en 4 lettres : PODC : planifier/organiser/diriger/contrôler.

L'auteur met en avant 2 temps dans l'action : - construction des références de l'action.

L'acteur répond à la question: que vais-je faire ? Où vais-je aller ?

ex : Quels produits ? Quels clients ? Quelles attentes ? C'est-à-dire étude de marché, planification stratégique , conception de produits

- Mise en œuvre de l'action.

L'acteur répond à la question: Comment vais-je faire ?

ex: Quelle structure ? Quels moyens ? Quelle organisation ? C'est-à-dire suivi des action, contrôle des réalisations, pilotage de la production

Les références de l'entreprise peuvent se définir comme tous les documents qui constituent les orientations stratégiques, les plans, les projets de règles et procédures, les prévision, les conventions et qui serviront de point de repère aux cadres dans la mise en œuvre de l'action. Ces références sont donc construites en amont de la production proprement dite.

L'auteur définit également ce qu'il appelle "programme" : Il s'agit de références préétablies et préenregistrées fixant des choix qui se présenteront lors du déroulement de l'action.

Exemple d'action programmée : L'Organisation Scientifique du Travail (OST).

Le programme est différent des actions demandant réflexion et décision. De cette différence fondamentale découlera l'implication des collaborateurs et donc leur motivation (ce que nous avons envie ou pas envie de faire).

Il est important d'analyser le cadre en terme de fonction : élaborer les références et conduire l'action.

Mais il doit également analyser et optimiser les relations qui s'établissent ou sont organisées entre les hommes qui agissent collectivement. Dans cette optique le cadre est également un animateur et un homme d'écoute

Chapitre 2 Les trois mondes de l'action collective

Les 3 mondes dans l'action collective formulés par Karl Popper sont fondamentales pour comprendre les mécanismes de pensée et l'action purement physique qui sont la base des travaux de Taylor :

- Le monde des choses et des faits ( monde 1) qui est le monde de la matière, celui des choses concrètes, des actions physiques

- Le monde des pensées (monde2) qui est le monde des représentations subjectives qui n'existent que dans la pensée de l'auteur

-Le monde des énoncés ( monde 3) qui est le monde des idées lorsqu'elle sont formulées a travers la parole et permettent d'être débattus critiqués enrichis.

L'énonciation assure une fonction de mémoire pour les projets trop complexes (mise sur schéma...). L'action programmée n'appartient qu'au seul monde des faits : nous agissons sans pour autant penser notre action.

Action programmée et action réfléchie n'entraine pas les mêmes motivations.. L'action programmée annihile toute forme de motivation interne (le goût de bien faire à sa manière), il faudra donc motiver par des facteurs externes ( Par exemple : augmenter la rémunération).

Selon les pays et les cultures, les organisations productives explicitent plus ou moins leurs références : certaines privilégient la forme verbale d'autre des formes écrites

L'action collective implique toujours une communication des références énoncées aux acteurs qui doivent les connaitre. Mais il faut que ces références soient intériorisées et deviennent le guide de leurs actions.

La nature des références est double : -agit en fonction des références individuelles que l'acteur a intériorisées

- agit pour la production collective, organisée et finalisée qui doit se dérouler selon des références objectives et énoncées.

Pour assurer une production collective cohérente il faut donc nécessairement passer par l'élaboration et l'énonciation des références collectives mais aussi que les acteurs s'approprient ces références.

Les questions fondamentales du management posées par les auteurs sont : Comment sont élaborées, formulées et communiquées les références collectives de la production et comment sont-elles appropriés par les producteurs ?

Ou encore : Quel est la division du travail qui répartit les fonctions d'élaboration des références et de mise en œuvre parmi les salariés ? Quelles relations doivent s'établir entre eux pour un fonctionnement efficace ?

Jusqu'au début du XXème siècle, l'observation des entreprises a conduit Taylor (tout comme Karl Marx) à n'envisager que la production d'objets du monde des choses (objets matériels, de nature physique). Aujourd'hui une grande partie de la production étant devenue immatérielle (tertiarisation de l'économie, services), tous les spécialistes du management se penchent sur l'émergence de "la civilisation de la connaissance" et des créations intellectuelles, de la société du savoir.

Ils existent donc deux types de production: la production

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