Cas VOLAILLES DUPUIS
Dissertation : Cas VOLAILLES DUPUIS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Miranda • 28 Janvier 2015 • 5 661 Mots (23 Pages) • 960 Vues
TRAVAIL DE SESSION
CAS VOLAILLES DUPUIS
Réalisé par Fantastic
SCO4533
Comptabilité administrative
Session automne 2013
Professeur : Alain Lizotte
12 décembre 2013
Plumoir Inc.
7900 des Voltigeurs
Lapierville, Québec
H1H 7Z3
Mr Président,
À votre demande, j’ai rédigé ce rapport à votre attention pour aborder les problèmes liés à la présentation des états financiers, au mode de gestion des centres de profits, à l’impact des gestes posés par Mr Georges Dupuis dans le mode de fonctionnement de la ferme Volailles Dupuis et j’ai également procédé à l’évaluation de la rentabilité des nouveaux projets possibles pour l’entreprise.
Ce rapport contient toutes les explications nécessaires relatives à mes constatations ainsi que mes recommandations appuyées par des résultats chiffrés et des critères qualitatifs afin de vous aider à prendre une décision éclairée. Vous y trouverez les ventes et les bénéfices qui seront générés par les différents scénarios.
Pour parvenir à résoudre les problèmes de l’entreprise, j’ai décidé d’évaluer les quatre principales options suivantes :
- Statu quo
- Abandonner la production du poulet à rôtir pour le poulet X
- Construire le nouveau bâtiment en augmentant la capacité de production du poulet à rôtir
- Construire le nouveau bâtiment en augmentant la capacité de production du poulet X
À la lumière des analyses effectuées, je vous recommande fortement de considérer la construction d’un nouveau bâtiment qui aura comme production le poulet X et tout en conservant la production du poulet à rôtir dans le bâtiment actuel. Cela permettra à l’entreprise d’être plus profitable et peut-être aller chercher une plus grande part du marché.
Marie Bousquet, CPA-CMA
Marie Bousquet, CPA-CMA
Contrôleuse
Analyse des problématiques et des opportunités
Révision de la présentation des états financiers
La politique de la société préconise la méthode du coût variable en matière de rapport de gestion aux fins de décisions. On doit uniquement inclure le coût d'une unité de produit les coûts de fabrication variables soit le coût des matières premières, le coût de la main-d’œuvre directe et les frais indirects de fabrication variables. On traite les pertes normales comme faisant partie du coût des produits vendus et que les pertes anormales sont comptabilisées dans un poste distinct à l'état des résultats d'exploitation. Il y a plusieurs avantages quant à l’utilisation de la méthode des coûts variables tels que les bénéfices varient directement en fonction du volume des ventes et ne sont pas influencés par le niveau des stocks. Cette méthode est beaucoup plus explicite et facilite l’évaluation de la rentabilité des produits en vue de la prise de décision. Comme les états financiers de la ferme ont été produits selon la méthode du coût complet, j'ai donc fait une revue complète de la présentation des états financiers pour le trimestre terminé le 31 mai 2012 en effectuant les conciliations nécessaires dans le but de refléter les conséquences des décisions prises au sein de l’unité (voir l’annexe 1).
J’ai constaté un léger écart dans les résultats de 20,00$ entre les deux méthodes dues à un simple arrondissement. En ce qui a trait à la perte anormale de 1 122$, elle s’ajoute aux coûts fixes de la période, un coût ponctuel qu’il a fallu extraire des coûts de production variables. La ferme dégage un écart favorable de 1 495$ par rapport au budget prévu. Le volume des ventes se situe à 94 480 poulets à rôtir lorsque les prévisions étaient de seulement 92 000 unités soit une augmentation de 2,7%. Ce surcroît est dû à l’accroissement de la capacité de couvaison de la ferme de 1 030 à 1 130 poussins par jour suite à la départissions d’un stock excédentaire de 3000 poulets adultes ce qui lui a permis d’accepter un contrat avec Volailles S&W pour la livraison de 200 poulets adultes par jour au prix unitaire de 3,00$ au lieu de 2,90$. Par contre, les unités transférées à l’usine ont diminué à 85 280 poulets. L'usine, quant à elle, a écopé d’un écart défavorable de 1 344$ de son bénéfice pour le même trimestre par rapport au budget initial. En subissant une réduction du nombre de poulets, l’usine n’a pas eu le choix que d’aller acheter des poulets chez un grossiste qui fournissait des volailles à un prix plus élevé de 3,10$ au lieu de 2,90$ pour respecter le volume requit de la division des ventes. Pour sa part, le département des ventes n’avait aucune variation dans ses résultats dont l’objectif de profit établi de 45 500$ a été atteint.
Les ratios de la marge sur coûts variables sont de 43% pour la ferme, 20% pour l'usine, 15 % pour la division des ventes et 24 % pour le total de l'entreprise. En d'autres termes, chaque fois que les ventes augmentent d’un dollar, la marge totale sur coûts variables augmente de 0,43$, 0,20$, 0,15$ et 0,24$ respectivement considérant que les coûts fixes restent pareils.
En analysant le volume historique des unités transférées entre les divisions et en tenant compte des changements apportés à la ferme et les impacts à l'usine, j'ai préparé les prévisions en conséquence pour le trimestre terminé le 31 août 2012 (voir l’annexe 1). Selon les prévisions, si la ferme continue d’approvisionner Volailles S&W , le bénéfice
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