Analyse d'Interview
TD : Analyse d'Interview. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 11 Octobre 2012 • TD • 337 Mots (2 Pages) • 1 236 Vues
Analyse de l’interview :
Pour réaliser notre interview concernant le droit individuel à la formation, nous avons rencontré Madame Vanessa BILLON, responsable de la formation continue de l’Université de Rennes 2.
L’université Rennes 2 compte 1100 salariés (600 enseignants et 500 non enseignants). Elle consacre 160.000 euros à la formation professionnelle continue.
La formation professionnelle continue est structurée à trois niveaux :
- Niveau de la direction
- Niveau des services
- Niveau individuel
Il ressort de l’entrevue que nous avons eue avec la responsable de la formation professionnelle continue de l’université de Rennes 2, que le secteur privé et le secteur public n’utilise pas de la même façon le droit individuel à la formation. Cela s’explique par le fait que le personnel enseignant de l’université par exemple a déjà accès à la formation en général. Toujours dans la même logique, l’Université de Rennes 2 a individualisé la formation professionnelle continue avant même que celle-ci n’entre en vigueur en 2007 pour l’ensemble de la fonction publique.
En second lieu, à travers cette interview, force est de constater que le droit individuel à la formation est moins utilisé dans le secteur public que le privé. Cela démontre la complexité du dispositif dont l’objectif était de réduire les inégalités d’accès à la formation professionnelle continue voire la lutte contre la discrimination au niveau de la formation.
De plus, le DIF n’est pas proposé en dehors du temps de travail. Les formations éligibles au titre du DIF sont toutes celles disponibles dans le plan de formation.
Il importe de noter également que l’Université ne reçoit aucune aide pour la formation professionnelle continue. Elle ne contribue non plus auprès des organismes comme : FONCIF, OPCA, OPCACIF. A la différence des entreprises privées qui sont contraintes de contribuer annuellement auprès de ces organismes pour le financement des formations.
Madame BILLON estime que le DIF est important pour les PME et PMI et qu’il n’apparait pas comme réellement nécessaire au sein de l’Université. Cela à cause d’une demande rare voire inexistante de la part du personnel.
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