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5 octobre 2007 – Les stratégies internationales des entreprises.

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Par   •  6 Octobre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 109 Mots (5 Pages)  •  1 012 Vues

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- 5 octobre 2007 – Les stratégies internationales des entreprises -

Les stratégies internationales des entreprises

De nos jours, les délocalisations sont au coeur de toutes nos

préoccupations, on accuse en effet des pays tels que la chine, dont les salaires

sont faibles, de « voler » les emplois des pays développés et industrialisés. En

faisant cela on affirme que le coût du travail est le facteur déterminant des

stratégies internationales des entreprises. On peut donc se demander s'il est

correct d'affirmer cela et donc si le coût du travail est le seul déterminant

capable d'expliquer les stratégies internationales des entreprises.

Pour répondre à cette interrogation, nous exposerons tout d'abord en quoi

consistent les stratégies internationales des entreprises, nous verrons en

second lieu que le coût du travail est effectivement un facteur explicatif de ces

stratégies, puis enfin, nous exposerons les autres facteurs, déterminant ces

stratégies, qui montrent que le coût du travail n'est pas le seul facteur

explicatif de ces stratégies.

On observe plusieurs phases dans l'évolution des stratégies

internationales des entreprises. La première correspond à l'ancienne DIT

(Division Internationale du Travail) avec des filiales dites

«d'approvisionnement». Les sociétés mères (les entreprises qui contrôlent des

filiales) se servaient des filiales pour les approvisionner en matières premières

entrant dans leur cycle de production. Cette phase, qui a commencé à la fin du

XIXeme siècle, s'est terminée au début du XXeme.

La seconde phase est caractérisée par des filiales dites «relais». Les

sociétés mères implantaient des filiales dans une région du monde où elles

voulaient acquérir un marché bloqué par les frontières. Cette phase, qui a

suivi la première, s'est achevée avec le début de l'ouverture des marchés,

dans les années 1960.

La phase qui a suivi cette dernière s'accompagne de ce que l'on appelle

la DIPP (Décomposition Internationale des Processus de Production) et

consiste à mettre en place, à l'étranger, des filiales «atelier». Ces filiales sont

chargées de produire un élément du produit fini qui sera assemblé à partir de

composants fabriqués par de nombreuses filiales différentes. Actuellement, on

assiste encore à la phase des filiales ateliers mais aussi à une phase de

commerce intrabranche.

Les entreprises se fournissent chez d'autres entreprises des produits

dont elles ont besoin. Il est évident que le coût du travail ne peut être un

facteur déterminant des stratégies internationales des entreprises que pour

les phases des filiales ateliers et du commerce intrabranche dont l'optique est

de diminuer les coûts de production.

Le coût du travail explique donc certaines stratégies internationales des

entreprises.

Cela peut s'expliquer par la théorie des avantages comparatifs de

Ricardo qui stipule qu'un pays va se spécialiser là où il est le meilleur et, à

défaut d'être le meilleur, là où il rencontre le moins de désavantages. Les

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économistes H.O.S. ajoutent à cela les facteurs de productions. En effet, si un

pays est moins désavantagé dans une production plutôt qu'une autre c'est

parce qu'il dispose d'avantages pour cette production. En effet, un pays

disposant de beaucoup de facteur travail et capital aura intérêt à se

spécialiser dans l'industrie plutôt que dans l'agriculture.

On compare ces avantages et désavantages en fonction du coût de revient

(coût de production) qui, lui, est fortement influencé par le coût du travail (le

travail représente effectivement une grande part dans le partage de la valeur

ajoutée). Si le coût du travail est faible, on diminue les coûts de production, ce

qui a pour conséquence de baisser le coût unitaire et donc le prix de vente.

Cette baisse du prix de vente va entraîner une hausse de la compétitivité prix

et donc une augmentation

...

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