Théorie de l organisation
Dissertation : Théorie de l organisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Donald Viel • 25 Avril 2016 • Dissertation • 2 090 Mots (9 Pages) • 1 159 Vues
ADM 1400[pic 1][pic 2]
Théorie de l’organisation
Travail noté 1
Série Y
Feuille d’identité
( points)
Nom : Viel Prénom : Donald
Numéro d’étudiant : 12297195 Trimestre : automne
Adresse : 1215 Régis-Phaneuf
Béloeil
J3G 0P9
Téléphone : 514-742-9289
Courriel : donaldviel@hotmail.com
Nom de la personne tutrice : Michel A. Gougeon
Date d’envoi : 26 oct. 15
Réservé à l’usage de la personne tutrice
Date de réception : _________________
Date de retour : ____________________
Note : ____________________________
Téluq
Suite à la recommandation, j’ai décidé de choisir mon employeur comme sujet, soit les Forces canadiennes ( FC ). Pour ma part, ceci risque d’être une activité forte intéressante. Dans la première partie de ce travail, je vais tenter de faire un résumé de l’historique de cette organisation. De plus, je donnerais une brève description de celle-ci en fournissant plusieurs informations.
L’Armée canadienne vu sa première apparition avec la création d’unités de milice pour défendre l’Amérique du Nord contre l’invasion américaine en 1812.[1] En 1867, c’est la création de la confédération et le départ des troupes britanniques. La protection de notre territoire devient une responsabilité canadienne. L’armée de terre commence à se former avec la Milice canadienne. C’est l’élément qui avait le plus de tradition, et qui en a conservé le plus. En 1910, la Marine royale canadienne (MRC) fut créée. Avant cette période, la responsabilité d’assurer la défense maritime revenait à la Royal Navy ( marine britannique).[2] La MRC a participé à la Première et Seconde Guerre mondiale. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle détenait la troisième plus grande flotte marine au monde. La Force aérienne du Canada vue le jour en 1920. Avant cette date, elle servait avec le Royal Flying Corps et le Royal Naval Air Service britanniques. Elle devient officiellement l’Aviation royale du Canada (ARC) en 1924. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, l’ARC a servi seulement les intérêts civils comme la lutte contre la contrebande et la photographie aérienne de vastes territoires inexplorés. Il est important de mentionner qu’à cette époque, les trois éléments étaient séparés et que chacun avait son propre commandement. Ils étaient sous la responsabilité du Ministère de la Défense, mais de façon autonome. Ils avaient leur propre système de communication, de structure administrative et de logistiques. En 1968, suite à des coupures budgétaires, le gouvernement décida d’unifier les trois éléments sous un même commandement. Les trois éléments portaient les mêmes rangs, qui étaient ceux de l’armée, et adoptaient un uniforme vert commun. Ceci va permettre d’économiser des dépenses et de garder un meilleur contrôle. En 1980, les trois éléments vont retrouver leurs rangs et uniformes distinctifs. En 1994, suite à des bavures durant le conflit de la Somalie, le Parlement décide d’instaurer un sous-ministre qui relève directement du ministre de la Défense. On créa plusieurs positions pour des employés civils. En 1996, on comptait 32 000 employés civils au QGDN. Ces mesures étaient jugées nécessaires pour assurer une visibilité sur tous les dossiers. Autrement dit, les grands chefs de l’armée ne pouvaient plus cacher des dossiers au public. Inutile de dire que malgré plusieurs modifications du livre blanc, ces réformes n’ont pas fait le bonheur de tous.
Les Forces armées canadiennes sont une organisation qui fait partie du gouvernement fédéral. Le gouvernement canadien lui a délégué trois principaux rôles. Le premier est de protéger le Canada et de défendre sa souveraineté. Le second est de défendre l’Amérique du Nord en collaboration avec les États-Unis et finalement de promouvoir la paix et la sécurité dans le monde. Pour être en mesure d’accomplir ces tâches, les FC se sont joints à l’ONU[3], l’OTAN[4] et le NORAD[5]. Les FC ont participé à plusieurs missions à l’étranger. Leurs mandats peuvent passer d’instaurer la paix dans le pays avec une présence militaire ( Bosnie, Afghanistan ) à aider la population civile suite à un désastre naturel ( Haïti, Turquie ). Du côté domestique, ils sont intervenus à plusieurs reprises autant pour aider la population (Crise du verglas, inondation au Saguenay) que pour assurer la sécurité du pays (Oka, octobre 70).
Les FC doivent protéger un pays qui a la deuxième plus grande superficie au monde et effectuer une panoplie de tâches. Pour y arriver, ils n’ont guère le choix de se munir d’une vaste organisation disposant de plusieurs ressources. Les FC sont composées d’environs de 68 000 militaires réguliers, 26 000 militaires réservistes ( incluant 4000 rangers[6]) et 28 000 employés de la fonction publique. Il y a une présence syndicaliste au sein de la Défense nationale. Elle est attribuée seulement aux employés de la fonction publique. Le climat de travail entre personnel civil et militaire peut être très tendu parfois. Une grosse organisation de ce genre peut amener certaines complications. Les organigrammes (voir exemple fig.1 organigramme de l’Armée de terre) sont immenses et très complexes pour le commun des mortels. Il peut être très compliqué de les comprendre et de s’y retrouver. Voici un exemple :
[pic 3]
Fig.1
[pic 4]
Organigramme des commandements
Le budget pour les dépenses militaires est planifié par le gouvernement fédéral. Plusieurs facteurs peuvent influencer le montant accordé au FC. Le budget peut varier selon le parti qui est au pouvoir et selon ses priorités. De plus, le roulement économique au pays, un désastre naturel et les missions à l’étranger sont aussi d’autres facteurs importants. Présentement, le budget se situe autour de 22 milliards de dollars. « Le budget de la défense est le quatrième plus important domaine de dépense du gouvernement fédéral après l'assurance-emploi et les pensions de vieillesse, le paiement de transfert aux provinces et le service de la dette ».[7]
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