Structure du texte
Commentaire de texte : Structure du texte. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 23 Novembre 2013 • Commentaire de texte • 496 Mots (2 Pages) • 782 Vues
Structure du texte :
Partie 1 : L.1 à 8 : Julien tombe sur Mathilde (la dernière chose qu’il souhaitait) et pose la question qui déclenche la colère de Mathilde « ainsi vous ne m’aimez plus ? » Cette partie nous précise le lieu de l’action et décrit les réactions des personnages lorsqu’ils se voient. Julien n’est pas comme d’habitude, il est mou et peu sûr de lui. Aux lignes 2-3 la question posée par Stendhal est très ironique. Mathilde regarde Julien méchament ce qui le déstabilise ; il n’est plus contrôlé par sa raison mais par ses émotions, c’est pourquoi il lui demande si elle ne l’aime plus. Depuis « emporté par... » jusuq’a « aimez plus. » c’est un passage très poétique mais à nouveau assez ironique, on ne sait pas si c’est de l’humour, c’est un style typique de Stendhal. Julien se met dans un état d’infériorité et Mathilde va en profiter pour le mépriser et le remballer lorsqu’il lui « avoue » son amour.
Partie 2 : L.9 à 22 : Julien réagit face aux paroles de Mathilde, il y a un dialogue. La douleur de Julien lui fait saisir l’épée, elle va en crescendo. Son rêve est de la tuer lorsqu’il voit ses larmes de honte, comme si elle avait été salie en couchant avec lui. Tout se stoppe lorsque Julien sort l’épée de son fourreau, Mathilde se sent dominée et elle aime ce sentiment. Julien a toujours été à ses pieds, obéissant à ses ordres et à ses humeur et tout d’un coup il joue le rôle de l’homme (un peu macho tout ça..). Elle prend de l’assurance en « s’avançant fièrement vers lui », elle n’a vraiment pas peur et est très heureuse de cette situation.
Partie 3 : L.23 à 32 : L’action se passe très lentement. Tout est au ralenti et Julien prend conscience qu’il ne peut pas la tuer en pensant au marquis. Julien a peur de paraître ridicule aux yeux de Mathilde, il retrouve son sang froid et range l’épée dans son fourreau. Julien essaie de dissimuler son action en observant la lame, il se rend compte de sa bêtise. Stendhal joue en accentuant la tension, il insiste sur le côté dramatique du moment.
Partie 4 : L.33 à 38 : Nous nous retrouvons dans la tête de Mathilde, elle prend conscience qu’il a essayé de la tuer. Elle se voit dans le passé, époque où un homme n’hésitait pas à tuer pour l’honneur. Elle utilise le mot « amant » pour décrire Julien, c’est la première fois qu’elle le considère comme tel.
Analyse stylistique du passage :
La majorité du passage est descriptif, entrecoupé de discours indirect libre (L.2, L.24-27). Nous sommes en majorité dans un point de vue interne, nous voyons les pensées des deux personnages. Le passé simple est utilisé dans les deux premières parties principalement et l’imparfait dans les deux autres. Stendhal a mis beaucoup de virgules ce qui donne un rythme et un suspens au passage.
...