Solvabilité : l'approche par les risques
Dissertation : Solvabilité : l'approche par les risques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Mars 2013 • Dissertation • 836 Mots (4 Pages) • 696 Vues
Solvabilité 2 : l’approche par les risques
• Le 31/01/2012
• Revue Banque
Quel est le cœur du réacteur de Solvabilité 2 ? La place que la directive accorde à la gestion des risques implique un bouleversement important dans la vision qu’ont les assureurs de leur activité. De nombreux consultants et autres pourvoyeurs de solutions se proposent d’accompagner ce changement.
Pour en savoir plus
Solvabilité 2, les reproches des assureurs
Cet article est extrait de
Revue Banque n°745
Solvabilité 2 : un nouveau départ pour les offres aux assureurs
Solvabilité 2 constitue un véritable bouleversement dans le monde de l’assurance, mais quelles sont les conséquences pour leurs partenaires que sont les banques d’affaires, gestionnaires d’actifs, réassureurs et autres consultants ? Bien sûr, leurs solutions doivent être repensées pour être « Solvency II compliant », mais surtout, le challenge réside dans leur capacité à comprendre la révolution culturelle à l'œuvre dans les sociétés d’assurance.
Depuis une décennie, les principaux leaders de l’assurance européenne (le top 30) travaillent d’arrache-pied sur leur modèle de capital économique à travers la sophistication de la gestion des risques (Entreprise Risk Management). Les calculs exigés par Solvabilité 2 permettent finalement d’accélérer cette tendance à la sophistication du risk management et à en démocratiser l’accès à tous les acteurs, même ceux de plus petite taille. Ce mouvement est facilité par l’exigence de l’ORSA [1] qui, au-delà des strictes contraintes réglementaires, conduit les assureurs à définir leur appétit pour le risque et à réfléchir sur leur aptitude à créer de la valeur, à travers la refonte des processus de contrôle et de gouvernance.
Sous Solvabilité 1, l’approche forfaitaire, administrative et comptable des risques n’est pas incitative au développement d’une gestion des risques efficaces. Comme nous l’avons montré dans nos travaux [2], pour de nombreux acteurs européens, l’appréciation globale de l’exposition aux risques se cantonne aujourd’hui encore à une analyse de la répartition du chiffre d’affaires par activité. Quant à la mesure de la création de valeur, elle repose, comme souvent dans le monde non financier, sur l’appréciation de la marge, voire au mieux sur la rentabilité des capitaux propres comptables ou au pire sur celle des capitaux propres exigés par Solvabilité 1.
Toute société d’assurance doit désormais créer de la valeur, mais sous la contrainte Solvabilité 2. Cela signifie qu’elle doit :
• intégrer l’environnement exogène (catastrophe naturelle, crise financière…) ;
• tenir compte de ses propres expositions aux risques assuranciels et financiers (repris et synthétisés dans le pilier 1) ;
• définir son appétit pour le risque et s’assurer que l’intégralité des processus d’exploitation, de contrôle et de gouvernance est suffisamment efficace et
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