Situation De Crise Et Financement Des Entreprises
Rapports de Stage : Situation De Crise Et Financement Des Entreprises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maryla • 27 Février 2013 • 2 502 Mots (11 Pages) • 1 757 Vues
Analyse d’une situation économique : Situation de crise et financement des
entreprises
La présente note de synthèse permet de répondre aux questions relatives aux modalités et aux conditions
actuelles de financement des entreprises. Elle présente successivement les caractéristiques des conditions
d’accès au crédit et leur éventuelle dégradation selon la Fédération bancaire française (FBF), puis l’évolution
des modes de financement auxquels les PME peuvent prétendre, enfin elle souligne les éléments essentiels
qui conditionnent l’octroi d’un crédit à une PME par une banque.
1. Évolution des conditions d’accès au crédit selon la FBF
Trois remarques énoncées dans le communiqué permettent de dire que les conditions d’accès au crédit,
jusqu’à fin juillet 2011 n’ont pas été modifiées notablement :
– Les banques françaises continuent à répondre aux demandes de crédit à des conditions attractives,
inférieures à la moyenne européenne (fin juillet 2011, les encours des crédits aux TPE /PME ont
progressé de + 5,9 %).
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– L’enquête d’OSEO de juillet 2011 indique que la très grande majorité des chefs d’entreprise ne rencontre
pas de difficultés pour se financer.
– Les banques françaises ont confirmé qu’elles faisaient de leur activité de proximité, notamment en faveur
des TPE/PME, une priorité. Elles sont déterminées à continuer à assurer le financement de l’économie
comme elles l’ont toujours fait.
Une remarque vient toutefois nuancer ce propos : « les conditions de marché ainsi que les perspectives de
la croissance économique jouent aussi un rôle déterminant dans la distribution du crédit ». Cela signifie
clairement que les banques pourraient revoir leur condition de financement (taux d’intérêt et entreprises
bénéficiaires de crédit) si les perspectives de croissance économiques étaient revues à la baisse (ce qui est
le cas en décembre 2011).
2. Diversification des modes de financement des entreprises et incidence en matière de choix
possible
Les entreprises sollicitent de plus en plus de prêts auprès de leur banque même si, dans le même temps, les
autres modes de financement progressent eux aussi. C’est notamment le cas pour ce qui concerne les
modalités habituelles de financement :
– crédit-bail ;
– découvert fournisseur ;
– lignes de crédit ;
mais aussi pour des modalités de financement plus rares, telles que :
– les augmentations de capital ;
– l’affacturage ;
– les subventions ;
– les prêts publics ;
– les aides aux exportations ;
– les avances de paiement des clients.
Quel que soit le mode de financement, les petites et moyennes entreprises (à forte ou à faible croissance)
se sont montrées plus perspicaces dans la recherche de la meilleure modalité de financement. Ces
modalités se sont nettement diversifiées. On ne peut que conseiller au responsable de l’entreprise, en
l’occurrence M. Dubus, d’analyser toutes les offres de financement existantes, susceptibles de satisfaire son
besoin, besoin lié à l’acquisition de nouveaux véhicules utilitaires, pour son entreprise de transport.
3. Éléments susceptibles de conditionner l’octroi d’un crédit à une PME
QUELQUES RAPPELS
Lorsqu’une PME recherche un prêt, elle sollicite presque toujours une banque. On s’aperçoit que le taux
d’échec qui, jusqu’en 2007, était très faible s’est fortement accru ces dernières années. Les banques vont
être particulièrement soucieuses de :
– La qualité de la cotation de l’entreprise (appelé encore rating). La cotation est une appréciation portée sur
l’entreprise. Elle exprime de façon synthétique l’ensemble des informations économiques et financières
recueillies sur une entreprise. Elle traduit une appréciation globale de l’entreprise évaluateur sur la
capacité de l’entreprise débitrice à honorer ses engagements financiers à un horizon donné.
– L’insuffisance de capitaux amenés par les dirigeants de l’entreprise ; la banque souhaite un engagement
plus conséquent des apporteurs de capitaux propres pour s’engager elle aussi à son tour.
– Les banques énoncent également qu’elles sont soucieuses du niveau des garanties personnelles
apportées par l’emprunteur (mais dans une moindre mesure). Il y a là une contradiction entre le discours
et la réalité des faits, car une partie non négligeable des prêts octroyés a nécessité la mise en place de
garanties personnelles ou publiques.
– La nature du projet mis en place par l’entreprise est également un élément d’appréciation des banques,
quant à l’octroi ou non d’un prêt.
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