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Seuil de rentabilité

Commentaire de texte : Seuil de rentabilité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  1 148 Mots (5 Pages)  •  678 Vues

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Seuil de rentabilité:

Avant toute chose, avec certains calculs, le vocabulaire peut changer. En effet, ces calculs sont proches de ceux que l’on fait en gestion générale. Il est donc normal de pouvoir employer les mêmes termes. Petit lexique : Charges fixes (CF) et charges variables (CV) : vous avez dû voir cette notion en gestion. Dans le cas d’un devis pour un forfait, il y a des coûts fixes qui ne varient pas en fonction du nombre de clients. Ce sont les frais collectifs (FC). En revanche, les frais individuels (FI) dépendent des clients puisqu’ils sont payés par client. Ce sont donc des charges variables. Coût de production (CP) : il s’agit de ce que coûte le produit au T.O. Il s’agit donc du prix de revient.

Principe du seuil de rentabilité Lorsqu’un T.O. commercialise un forfait, il a donc deux types de dépenses à gérer. Quelque soit le nombre de client, il devra payer les frais collectifs. Ensuite, chaque fois qu’un client achètera un forfait, il devra lui réserver les composantes des frais individuels (ou charges variables). Ex : Si un produit est composé de la location d’un autocar, de nuits à l’hôtel et de restaurants, le forfaitiste devra réserver l’autocar qu’il n’ait qu’un seul client ou 50. En revanche il réservera le nombre de nuits et de restaurants correspondant au nombre de clients.

La dépense relative aux FC doit être bien évidemment payée par le T.O. Pour ce faire, le prix de vente doit prévoir une marge. Cette marge sert à payer une part des FC répartis et sert également à rémunérer le T.O. Toutefois, celui-ci ne pourra commencer à gagner de l’argent qu’à partir du moment où l’intégralité des FC sera payée.

Sur chaque forfait vendu, le T.O. encaisse le prix de vente mais doit réserver les CV relatives au client. Il ne lui restera donc qu’une part du prix de vente qui pourra servir à payer les FC et à se rémunérer ensuite. C’’est ce que l’on appelle la marge brute sur charges variables (MB/CV) Ex : Un produit est vendu (prix de vente ou PV) 1200€ et prévoit pour un total de 600€ d’hôtel et 200€ de restauration. Le forfaitiste ne gagnera pas 1200€ puisqu’il devra payer les 800€ (600+200) de CV. Il lui restera donc 400€ de marge brute sur charges variables avec lesquels il devra tout d’abord payer les FC avant d’envisager la possibilité de gagner de l’argent. Attention : La marge brute sur charges variables s’écrit MB/CV mais correspond à une soustraction et non à une division. Ne faites pas l’erreur.

MB/CV = PV – FI

Pour que le T.O. puisse gagner de l’argent, il faut que l’intégralité des coûts de production du forfait soit payée. Avec le calcul précédent, seuls les FI sont réglés. La marge brute sur charges variables obtenue doit donc couvrir les frais collectifs. Une fois que les frais collectifs seront payés, la MB/CV sera du bénéfice pour le T.O. Il faut donc calculer le seuil de rentabilité pour connaître le nombre de clients nécessaires pour que le forfait soit rentable. Pour ce faire, il suffit de diviser les frais collectifs par la MB/CV. Ex : Je reprends l’exemple précédent et j’ajoute qu’il y a une location d’autocar pour 2850€. La location de l’autocar représente donc les frais collectifs. Nous avions calculé qu’il y avait une MB/CV

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