Rapport Fiabilité 0%

Apparus dans les années 1960 par l’autorisation de mise sur le marché du lait totalement écrémé et des laitages à 0 % de matières grasses, les produits allégés sont désormais présents dans la plupart des catégories d'aliments. Plutôt féminine et saisonnière à l'origine, la consommation de ces produits s'est généralisée

Le marché regorge de produits « légers », « allégés », « light » et il en apparaît de nouveaux chaque mois. Face à la prise de conscience des risques liés au surpoids et à la volonté de contrôler sa ligne, les produits allégés ont la cote. Mais malgré ce nouvel engouement pour les « allégés », le Centre d’Etudes et de Documentation du Sucre (CEDUS) met en garde le consommateur qu’aucune étude scientifique n’a prouvé qu’ils faisaient maigrir. Leur consommation pourrait même perturber le système alimentaire car, qui ne s’est jamais dit :

« J’en mange deux puisque ce produit est allégé.»

Cette nouvelle tendance est cependant très cautionnée par la publicité. Mais que veut vraiment dire le terme « allégé » ? Si l’on regarde dans le dictionnaire, on a :

Allégé = rendre plus léger un aliment en réduisant la teneur en graisse, en sucre.

Tous ont pour but de réduire l’apport énergétique. Il ne faut donc pas se persuader que « allégé » rime forcément avec « maigrir » ! En effet, d’après un avis du Conseil National de la Consommation (CNC), la dénomination

« Allégé » est un adjectif réservé à une « denrée destinée à une alimentation courante », donc « sans indication relative au régime ou à l’amaigrissement » sur l’emballage.

Selon la législation en vigueur, un produit peut-être défini comme "allégé" lorsque sa teneur en un nutriment ou sa valeur calorique est réduite d'au moins 25 % en poids par rapport à un produit de référence.

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