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Réassurance

Étude de cas : Réassurance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2013  •  Étude de cas  •  916 Mots (4 Pages)  •  1 041 Vues

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La réassurance est une technique permettant à l’assureur direct de céder à une autre société le réassureur une partie des risques qu’il a souscrit. Elle est également définie comme étant un arrangement aux termes duquel une société « le réassureur » s’engage à indemniser une société d’assurance « la cédante » contre tout ou partie du risque qu’elle a souscrit aux termes d’une ou plusieurs polices d’assurance.

En principe générale, pour l’établissement du tarif l’assureur tient compte du coût moyen du sinistre et de sa probabilité de survenance, la réassurance va avoir pour objet de réduire les écarts existant entre la probabilité théorique et la fréquence réelle en rendant les risques plus homogènes ou bien en limitant la charge de sinistres. La partie des risques non cédée est dénommée conservation ou rétention.

La réassurance cédée par un assureur direct (le cédant) est acceptée par le réassureur (le cessionnaire) qui est soit un autre assureur direct soir un réassureur professionnel.

La réassurance est obligatoire si elle régie entre le cédant et son réassureur par un traité. Elle est dite facultative lorsqu’elle se fait affaire par affaire. Elle est appelée facultative obligatoire lorsque le traité prévoit pour l’assureur la faculté de céder et pour le réassureur l’obligation d’accepter.

La réassurance est proportionnelle lorsque le sort de l’assureur direct et celui du réassureur sont liés, les résultats étant d’un signe identique pour les deux.

Techniques de la réassurance :

il existe différentes techniques de réassurance telles que :

La réassurance en participation :

Dans la réassurance en quote-part ou en participation, les primes et les sinistres de l’ensemble des affaires souscrites par la compagnie cédante dans une certaine branche d’assurance ou une section particulière de cette branche, sont répartis proportionnellement entre la compagnie et ses réassureurs.

Les réassureurs perçoivent donc une quote-part des primes et participent pour la même quote-part aux sinistres et charges du traité de réassurance, c’est le type de réassurance le plus simple. Il n’y a pas de calcul à effectuer police par police. Un calcul global suffit sur le total des sinistres, puisque la quote-part réassurée est la même pour toutes les affaires. Cette forme de réassurance en quote-part ou en participation peut s’appliquer au portefeuille entier ou à tous les risques d’une branche.

Elle est souvent utilisée par les sociétés jeunes ou étendant leur activité à une branche nouvelle, qui souhaitent trouver chez le réassureur un appui technique et financier.

La réassurance en excédents de capitaux :

Dans cette forme de réassurance, la compagnie cédante, cède au réassureur, sur chacun de ses risques, la partie qui dépasse son conservation. En effet, les primes et les sinistres concernant chaque risque supérieur à ce que la compagnie d’assurance cédante pout conserver.

Sur chaque police, ou risque pris isolément, le réassureur percevra donc la prime proportionnelle au risque couru et payera des sinistres éventuels dans la même proportion. Dans cette forme de réassurance, la compagnie cédante, peut conserver sur les affaires qu’elle souscrit,

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