Question De Synthèse Structure Sociale
Commentaires Composés : Question De Synthèse Structure Sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maximus78660 • 12 Février 2013 • 1 442 Mots (6 Pages) • 1 037 Vues
INTRODUCTION :
En 1954, l’Institut Nationale de la Statistique et des Etudes Economiques, met en place lors d’un recensement une nomenclature destiné à fournir à la comptabilité nationale des informations sur le comportement des ménages en matière de consommation et de démographie, la nomenclature des Catégories Socioprofessionnelles (CSP) (TP question 4). Elle sera, par la suite, transformé en grille des PCS pour mieux ce rendre compte de l’évolution du marché du travail en 1982. Pour ce faire, l’INSEE constitue des groupes d’individus en prend en compte un certain nombre de critères comme le statut juridique (salarié/ indépendant/ employeur), le métier, le niveau de qualification ou encore la place dans la hiérarchie ( avoir ou non du monde sous ses ordres). L’INSEE dénombre 8 groupes dont 6 d’actifs et 2 d’inactifs divisé en 32 catégories dont 10 d’inactif. Cet outil sociologique est sans aucun doute un appareil extrêmement précieux lorsque l’on souhaite étudier les inégalités entre les différentes catégories. Cependant, cet instrument d’observation comporte malheureusement des imperfections. Ce sont ces deux aspects de la nomenclature que nous allons étudier à travers cette synthèse, en commençant par l’intérêt qu’elle a pour l’observation des inégalités et en étudiant ensuite l’imperfection de ce classement.
Tout d’abord, l’avantage premier de cette nomenclature est que c’est un outil empirique (elle n’a pas été élaboré pour vérifier une théorie) et les différentes PCS ne correspondent pas à des catégories hiérarchisées. La construction de ce classement et l’analyse de la société en terme de classes sociales ( groupe d’individus ayant les mêmes caractéristiques et comportements s’organisant parfois pour défendre des intérêts communs) « répondent » donc deux logiques différentes. Observons, à présent, grâce à la grille des PCS les inégalités sur le plan économique et culturel, en commençant par les aspects économiques. En effet, d’après les données du document 1, on remarque que l’on pourrait comparer et hiérarchiser les PCS en fonction de leur revenu et leur taux de pauvreté . Les cadres et professions intellectuels supérieurs seraient en tête de ce « classement » et les inactifs. Tout cela pour dire que cette grille permet de voir que d’une PCS à une autre le niveau de vie est différents car le revenu annuel en € est nettement supérieur pour un cadre que pour un ouvrier ( 30 036 € pour les cadres et 15 062 pour les ouvriers) du fait de leurs qualifications plus élevées ou de leurs niveaux de la hiérarchie. De plus, un cadre est moins touché par la pauvreté qu’un ouvrier du fait qu’il est niveau de vie qui est meilleur ( 2.1% pour les cadres et 12.6% pour les ouvriers). Cela permet bien de montrer que la grille des PCS permet de mettre en évidence les inégalités économiques entre les différentes catégories.
Maintenant que les inégalités économiques sont vues, intéressons nous aux inégalités culturelles. En effet les données du document 1, nous montre que là aussi on pourrait avoir un « classement » des PCS en fonction de leurs activités culturelles. En effet, dans cette grille on remarque que les cadres vont plus souvent au cinéma (81 en 2006), qu’ils sont beaucoup à avoir une connexion internet (82.9%) et qu’ils partent plus en vacances que les autres PCS (90%). Effectivement, ces cadres sont au dessus car comme ils ont fait des études ils ont l’esprit plus ouvert : ils vont s’intéresser aux autres pays car ils s’en ont eu un avant goût avec la géographie qu’ils ont eu en classe et ils vont avoir envie de voyager pour connaître d’autres cultures d’où le taux de départ en vacances élevé et comme ils ont l’argent pour le faire ils ne s’en privent pas. De plus, ils vont aussi utiliser Internet pour se renseigner sur l’actualité, sur leurs loisirs, sur leurs voyages…car l’école leurs a appris à faire tous ça, les a inciter à le faire. Tous cela une personne qui a arrêté l’école pour se lancer dans une filière plus courte n’a pas le réflexe et n’a pas forcément le financement pour le faire. C’est ce qui se passe pour les ouvriers qui sont des individus qui, en règle générale, n’ont fait de
...