Quelques fonctions de la machine politique – Éléments de théorie et de Méthode sociologique Plon 1965, Robert King Merton
Commentaires Composés : Quelques fonctions de la machine politique – Éléments de théorie et de Méthode sociologique Plon 1965, Robert King Merton. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 21 Mars 2014 • 1 441 Mots (6 Pages) • 2 784 Vues
Quelques fonctions de la machine politique – Éléments de théorie et de Méthode sociologique Plon 1965
Introduction :
Robert King Merton est un sociologue américain né en Pensylvanie le 4/07/1910 et mort à New York le 23/02/2003. Il est l'un des fondateurs de la sociologie fonctionnaliste.
L'extrait suivant est tiré des Éléments de théorie et de méthode sociologique publié en 1953. Il s'agit d'un recueil de plusieurs articles, dont certains sont considérés comme des textes fondamentaux de la pensée sociologique contemporaine.
Définitions :
Les machines politiques : Ce sont des phénomènes lié à l'immigration irlandaise aux États-Unis entre les années 1870 -1950. Les machines politiques sont des organisations conçues pour gagner les élections en mobilisant des clientèles dans le cadre des relations personnelles et de solidarités ethniques. - François Bonnet, journaliste français
Le boss : C'est le chef du parti, il sert à organiser et maintenir en condition de marche les parcelles de pouvoir disséminées.
Le Clientélisme : Une faveur injustifiée accordée à une personne en échange de son vote.
L'auteur de part son article commence par dire que les machines politiques ne sont pas que des institutions de corruption mais aussi des « organisations sociales ». Pour mieux démontrer cette analyse, Merton nous dévoile deux variables afin d'éclaircir le rôle du boss et de la machine politique, ces deux variables vont constituer les deux premiers points de l'analyse :
Le contexte structurel
Merton nous informe que « l'organisation politique américaine exclut formellement la possibilité légale d'un pouvoir hautement centralisé ». Autrement dit, les États-Unis sont une République fédérale composée d'une cinquantaine d’États, dont la souveraineté est exercée à la fois par le gouvernement fédéral et par chacun des cinquante gouvernements. Le gouvernement n'est pas centralisé comme il peut l'être en France par exemple. Ce genre de constitution s'effectue à travers même de l’État. Cette dispersion du pouvoir rend les actions et les résolutions difficiles ainsi que limités. Cette dispersion confère des pouvoirs à chaque fonction, il se développe alors « un système bien plus humain de gouvernement ». Ex : Des juristes qui ont subordonner la démocratie à la loi c'est à dire de faire appel au boss au lieu d'appliquer la loi.
En somme : « les déficiences fonctionnelles de la structure officielle engendrent une structure de remplacement (non officielle) pour satisfaire plus efficacement les besoins existants ». C'est à dire que les lois de la nation ne peuvent satisfaire les différents États ainsi que les sous groupes, les structures de remplacement qui est le boss et sa machine politique sont là pour satisfaire au mieux les besoins de divers sous-groupes.
Fonctions de la machine politique pour divers sous-groupes
C'est à partir de ces caractéristiques que nous pouvons percevoir les divers fonctions latentes (ne sont ni évidentes et ni désirées) de la machine politique. Il faut savoir qu'auparavant que la machine tire sa puissance d'une part de son implantation dans le secteur d'une ville. Cette puissance s'accompagne ensuite de son électeur qui est un homme avec des problèmes personnels et différentes des autres individus. Ceci conduit à dire que la machine politique se transforme en liens personnels. Le but étant pour la machine ainsi que le boss d'être « l'ami » des individus vivants dans un quartier où est implantée la machine.
Le premier sous-groupe que nous allons voir est celui de « la classe défavorisée » auquel le rôle de l'assistante sociale est remplacé par l'agent électoral. Le but est bien entendu de fournir de l'aide et du soutien aux défavorisés, sans qu'il puisse en coûter un sou à l'envers des assistantes sociales qui sont trop chères. De plus, le politicien sera mieux faire ce rôle car il sera mieux intégré dans le quartier qu'une assistante sociale caractérisée selon l'auteur comme « impersonnelle », « professionnalisée », « socialement distante et bridée par les lois ». Cela veut dire que le politicien peut influencer les « organisations officielles », autrement dit des établissements politiques tandis que l'assistante sociale n'a aucun pouvoir pour influencer la machine politique en marche.
En conclusion : Ce groupe semble se satisfaire des besoins qu'offre la machine politique même si la structure sociale officielle semble faire également mais d'une manière différente et inadéquate. C'est à dire qu'il y a des failles dans les structures traditionnelles et qu'ils satisfont mal voir peu ces groupes.
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