Quel constat peut-on effectuer sur l’évolution de la pauvreté et des inégalités dans les différents pays qui sont présentés dans les documents ?

1) Quel constat peut-on effectuer sur l’évolution de la pauvreté et des inégalités dans les différents pays qui sont présentés dans les documents ?

Dans les documents, principalement deux secteurs géographiques sont représentés : l’Europe et les Etats-Unis. Commençons par l’Europe.

On observe que par rapport à la moyenne de l’Union Européenne, les pays dits « du nord » se trouvent en dessous, tandis que les pays « du sud » sont au-dessus, exception faite de l’Irlande.

Le taux de pauvreté n’est pas égal partout au sein de l’Europe : on fait très distinctement une différence entre les pays dits « du nord » et les pays dits « du sud ». En effet, on peut remarquer que le taux de pauvreté des ménages est, en fonction des pays nord/sud et dans certains cas, d’une différence de deux tiers. La Suède a le taux de pauvreté des ménages le plus faible, 3 fois moins important que la Grèce par exemple, avec un taux de pauvreté des ménages de 21%.

On peut aussi remarquer que le taux de pauvreté des ménages et le taux de pauvreté des travailleurs sont liés. Le taux de pauvreté des ménages est de 1.5 à 3 fois plus élevé que le taux de pauvreté des travailleurs, quel que soit le cas.

En revanche, là où la différence se fait sentir entre pays du nord et du sud est dans le seuil annuel par ménage, qui permet d’établir le seuil en dessous duquel un ménage et un travailleur est considéré comme pauvre. En effet, le taux des pays du Nord est, généralement, plus élevé que celui des pays du sud. L’Allemagne, avec un taux de 9490€ qui est plus élevé que la moyenne de l’Union Européenne qui est de 8520€, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, avec respectivement 8310€ et 8990€.

Pour le cas des États-Unis, on constate que les inégalités sont flagrantes. En effet, il est notable que les 1% des plus riches se voient attribuer 12% de l’ensemble des salaires versés dans le pays, contre 5% en 1970. En l’espace de 37 ans, le salaire moyen d’un PDG est passé de 35 fois le salaire moyen local, à plus de 275 fois. Cela ne ressemble pas à notre modèle de l’Union Européenne, on voit d’ailleurs le fossé se creuser de plus en plus aux Etats-Unis. Pendant 7 ans, les Etats-Unis ont connu une croissance ininterrompue, qui n’a presque profité que pour les 1% des plus riches : la croissance a permis de progresser de 11% pour ceux-ci, contre 0,9% pour les 99% restants.

On remarque aussi que la part des emplois offrant une couverture santé et un plan de retraite a nettement diminué : en 2007, les entreprise qui offrent encore ce service prennent une part de 59,3% contre 63,2% en 2001. De nombreux citoyens américains se voient vivre sans assurance maladie, soit 45,7 millions en 2007. De surcroît, aux Etats-Unis, on considère, en général, que la situation des enfants est liée à celle des parents : les enfants dont les parents n’ont pas fait d’études n’en feront pas. Dans le contexte actuel où il faut être diplômé pour avoir accès à grand nombre de métiers, la pauvreté augmente nettement : elle est passée de 11,7% en 2001, à 12,7% en 2004.

Enfin, dernier point, les inégalités hommes/femmes sont toujours présentes, mais l’étau se resserre. On remarque, toujours aux Etats-Unis, que la part des emplois offrant une couverture sociale et un plan de

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