Pourquoi Les mécanismes De Marchés Ne Sont-ils Pas Toujours Efficaces ?
Mémoire : Pourquoi Les mécanismes De Marchés Ne Sont-ils Pas Toujours Efficaces ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FLO4210 • 18 Mars 2014 • 750 Mots (3 Pages) • 6 958 Vues
1ère 1ES – Livre Bordas SES p.104
Sciences Economiques et Sociales - Pourquoi les mécanismes de marché ne sont-ils pas toujours efficaces ?
En ces temps de crise économique mondiale, les mécanismes de marché ne sont plus toujours efficaces. En effet, si selon les économistes libéraux, le marché est le lieu qui permet la meilleure allocation des biens possible, de nombreux facteurs réduisent fortement son efficacité. Pour étudier cela, nous verrons dans une première partie comment la croissance pousse-t-elle en fait à la disparition de la concurrence et dans une seconde partie que des externalités apparaissent qui nuisent grandement au marché.
Toute entreprise cherche à produire plus afin de réaliser plus de bénéfices. Seulement, en période de crise, cette production est altérée. A la lecture du document 1, on peut constater que les producteurs les plus touchés financièrement parlant sont éliminés, ce qui profite, ou non, aux entreprises restantes qui doivent produire plus afin de compenser ces éliminations. Ainsi, lorsqu’au niveau national, le marché est complètement saturé d’offre, l’Etat va aider à l’écoulement des stocks à un prix revu à la baisse sur le marché international afin d’assurer les ventes, au détriment des producteurs locaux. Mais le problème n’arrive que lorsque ces actions ne servent plus ; c’est donc la crise et des mesures d’urgence sont prises : les plus petites entreprises se voient alors contraintes de cesser leur production ce qui va profiter une fois de plus aux plus grands qui ne cesseront plus de grandir, la faute à ce « cercle vicieux » qui mène tout droit vers le monopole d’une géante entreprise dans chaque secteur d’activité. Le monde économique sera alors dominé par quelques Présidents Directeurs Généraux, d’entreprises monopolistiques, qui ne cesseront de s’enrichir par l’élimination ou le rachat des plus faibles : les entrepreneurs locaux qui essaieront, en vain, de faire du bénéfice.
Après avoir étudié comment la concurrence est vouée a disparaître en période de crise, nous allons voir la question des externalités qui nuisent au marché.
Un examen du document 3 nous permet d’affirmer que des effets négatifs agissent sur le marché. En effet, ce document relatant des stocks de thon rouge en Atlantique Est au cours du temps nous fait constater que les stocks, malgré une chute aux alentours de 1964 avec un stock de 240 000 tonnes environ et un rapide redressement à partir de 1966, n’ont fait que de chuter dès l’année 1974, ou les stocks culminaient à 308 309 tonnes, jusqu’en 2007 ou ils étaient très fortement descendus à 78 724 tonnes, soit une baisse d’environ 75% des stocks de 1974. La faute à quoi ? Nous sommes en droit de penser qu’il s’agit des effets de deux facteurs ; la pêche intensive de thon, qui a nuit à la reproduction normale de l’espèce qui donne donc moins de quantité, et la pollution, de plus en plus présente et meurtrière pour la flore et la faune. Nous pouvons citer pour exemple de pollution les déversements pétroliers en Atlantique Est, le pétrole étant évidemment nocif pour la faune et la flore maritime : 1978, l’Amoco Cadiz (pétrolier) s’échoue au large des côtes bretonnes provoquant une marée noire (catastrophe écologique
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