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Obsolescence programmée

Commentaire de texte : Obsolescence programmée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  2 Février 2014  •  Commentaire de texte  •  1 443 Mots (6 Pages)  •  443 Vues

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Il existe différentes formes d'obsolescence programmée. Il y’a celles qui ajoutent volontairement des défauts de conception au produit final : il s’agit d’objets défectueux. D'autres formes plus psychologiques tentent de dévaloriser l'image du produit auprès des consommateurs.

Défauts fonctionnels :

Lorsqu'une pièce ne fonctionne plus, donc l'ensemble du produit devient inutilisable. À ce moment-là, si le prix d'un appareil neuf est plus bas à celui de la réparation et de l'amortissement de l'ancien, alors le neuf revient moins cher.

Le coût de réparation est constitué du prix de la pièce à changer, du coût de la main-d'œuvre l, des frais de transport et de logistique. Le fabricant peut influencer le coût de la main-d'œuvre en concevant des objets plus ou moins faciles à réparer. Néanmoins, les contraintes de production, d'ergonomie et de fiabilité du produit fini peuvent également conduire à compliquer les réparations. C'est le cas des produits non démontables et de pièces scellées : circuit imprimé de téléviseur, pièces scellées de matériel électroménager…

Péremption planifiée :

Certains produits possèdent une date de péremption à partir de laquelle ils sont annoncés comme « périmés ». Notamment sur l’alimentation. Tout produit a une date limite de consommation ou d'utilisation optimale, ainsi que les produits cosmétiques, pharmaceutiques ou même chimiques. Dans la plupart des cas, les produits restent utilisables après cette date. Par exemple, un aliment ayant une date limite d'utilisation optimale risque de voir ses qualités organoleptiques (odeur, goût, ressentis,..) diminuées au-delà de la date limite indiquée, tout en restant consommable sans risque pour la santé. Une date limite de consommation est par contre plus stricte, car elle indique un risque pour la santé du consommateur s'il utilise le produit au-delà.

L'ignorance de la différence entre date limite d'utilisation optimale et date limite de consommation peut inciter le consommateur au jet de ces produits à la poubelle, ou à des prises de risques considérables. Cependant, les distributeurs sont alors conduits à solder à leurs frais les produits approchant de cette date, ce qui peut les inciter à changer de fournisseur.

Une forme courante de péremption planifiée concerne les logiciels dont l'éditeur annonce la fin du support à une certaine date, contraignant les utilisateurs à acheter une version supérieure dont ils n'ont pas forcément besoin et qui si elle n'est pas compatible avec le matériel de l'utilisateur entraîne alors obsolescence de celui-ci. La lassitude du consommateur peut toutefois de ce fait le pousser vers le logiciel libre, qui ne comporte plus ces inconvénients.

Péremption indirecte :

Certains produits deviennent obsolètes alors qu'ils sont encore fonctionnels car les produits associés ne sont pas ou plus disponibles sur le marché. C'est le type d'obsolescence programmée le plus courant en ce qui concerne les téléphones mobiles : un téléphone en parfait état devient inutilisable lorsque sa batterie ou son chargeur ne sont plus offerts sur le marché, ou simplement parce que racheter une batterie neuve serait économiquement non rentable. Certains fabricants vont jusqu'à souder la batterie des appareils électroniques pour pousser au renouvellement de l'équipement quand la batterie ne fonctionne plus. De la même façon certaines imprimantes deviennent obsolètes lorsque le fabricant cesse de produire les cartouches d'encre spécifiques à ces modèles. On peut également citer l'exemple d'un moteur de voiture rendu inutilisable du simple fait qu'il est impossible de trouver des pièces de rechange. Autre exemple, les traceurs à plumes, dont la plupart fonctionnent encore parfaitement, mais dont les outils de traçage ne sont plus fabriqués.

L'arrêt de la production de pièces détachées est un levier puissant à la disposition des industriels. Le choix d'abandonner la production ou la commercialisation des produits annexes (cartouches, pièces détachées, batteries, etc.) complique la tâche de maintenance et de réparation, jusqu'à la rendre impossible.

Cette pratique ne se limite pas aux produits consommables et aux pièces dérivées. Le même mécanisme d'obsolescence indirecte est possible également pour l'industrie des services et des logiciels. Par exemple, en juillet 2006, Microsoft abandonne le service d'après-vente et de maintenance corrective pour les logiciels Windows 98 et Millenium. Cette décision implique que, depuis cette date, les bugs et les failles de sécurité ne sont plus corrigés par Microsoft. Effet secondaire : les consommateurs vont se débarrasser du vieux matériel incapable de faire tourner les versions récentes de Windows (quantité de mémoire vive insuffisante, etc.).

La communication incomplète des spécifications, mais aussi les brevets (où le procédé est communiqué, mais en contrepartie protégé pour vingt ans), empêchent des tiers de satisfaire la même demande.

Obsolescence par

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