Manuel de recherche en sciences sociales
Dissertation : Manuel de recherche en sciences sociales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Taiji • 19 Novembre 2014 • 2 558 Mots (11 Pages) • 1 340 Vues
Mélanie FAUVEL Résuméde lecture Manuel de recherche en sciences sociales
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Résumé de QUIVY R; VAN CAMPENHOUDT L. 95, "Manuel de recherches en sciences sociales",
Dunod
Cours de TC5 du DEA GSI de l’intergroupe des écoles Centrales
11/2002
Manuel de recherche en sciences sociales
RaymondQuivy – LucVan Campenhoudt
Objectifs et démarche
Les objectifs
Cet ouvrage est conçu pour aider tout ceux qui, à un moment de leur vie professionnelle ou privée,
souhaitent se former à la recherche en sciences sociales et réaliser avec succès un travail dans ce
domaine. Ainsi, il est conçu comme un support de formation méthodologique, depuis la formation à
la conception d’un problème, jusqu’à la mise en place d’un dispositif d’élucidation.
Il disposed’une conception didactique qui le rend directement utilisable : le lecteur peut
directement appliquer toutes les recommandations préconisées à son travail.
Cependant, l’intégralité de ce livre ne constitue pas un regroupement de recettes, au contraire, i l doit
aider le lecteur a concevoir par lui - même une véritable démarche de travail. Ainsi, le but de
l’ouvrage est d’inviter constamment au recul critique et à la discussionau sein d’un groupe de
travail par exemple.
La démarche
Au départ d’une recherche, il faut absolument éviter de sombrer dans le « chaos originel » ou ce que
l’on appelle la fuite en avant. Il faut ainsi éviter trois écueils couramment rencontrés, à savoir :
- « la gloutonnerie livresque ou statistique » : c’est le fait de lire de nombreux articles ou
livres sans sélection préalable et sans vraiment savoir ce qu’on cherche. Cet écueil est à
éviter, il conduit le plus souvent au découragement. Il faut de loin préférer « la loi du
moindre effort », règle essentielle du travail de recherche
- « l’impasse aux hypothèses » : c’est le fait de se précipiter sur la collecte de données avant
d’avoir formuler des hypothèses. C’est aussi à éviter dans le cadre d’une recherche, où il
faut au contraire, toujours assurer soigneusement chaque étape de la recherche avant de
passer à une étape suivante
- « l’emphase obscurcissante » : il faut éviter de s’exprimer de manière pompeuse et
inintelligible quant à son projet de recherche car on se perd soi - même et on perd le sens de
sa recherche.
Par ailleurs, une démarche est une manière de progresser vers un but. Ainsi quelque soit la
recherche, la démarche doit toujours se présenter de la même manière, c’est - à- dire en trois actes,
qui sont :
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- la rupture (rompre avec nos idées préconçues)
- la construction (construire des propositions explicatives du phénomène étudié, prévoir le
plan de recherche, les opérations à réaliser et les conséquences à attendre)
- et l’expérimentation(mettre à l’épreuve la recherche, la confronter avec la réalité)
Ces trois actes se décomposent eux - mêmes en sept étapesau total, qui vont constituer l’architecture
de l’ouvrage. Ces étapes sont toutes indispensables et mutuellement dépendantes.
1
ère
étape : la question de départ
Le chercheur doit s’obliger très rapidement à choisir un premier fil conducteur aussi clair que
possible, afin que son travail puisse débuter sans retard et se structurer avec cohérence. Ce point de
départ n’est que provisoire, il a en effet de fortes probabilités d’évoluer par la suite puisque par
définition, une reche rche est quelque chose qui se cherche. Mais la formulation de cette question de
départ reste cependant une étape obligatoire, qu’il faut se résigner à accomplir.
Cette question doit permettre au chercheur d’exprimer le plus exactement possible ce qu’il
cherche à savoir, à élucider, à mieux comprendre.
Cependant traduire un projet de recherche, sous la forme d’une question de départ, n’est utile que si
cette question remplit trois critères indispensables qui sont :
- des qualités de clarté : la question doit être précise et ne pas prêter à confusion, chaque
terme devant être clairement défini (réaliser des test auprès de son entourage). En outre, elle
doit être aussi concise que possible.
- des qualités de faisabilité : la question doit être réaliste, tant d’un point de vue personnel,
matériel que technique.
- des qualités de pertinence : il doit s’agir d’une vraie question, sans réponse présupposée et
qui n’a pas de connotation morale (on ne doit pas chercher à juger mais à bien comprendre).
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