Management Economie droit

Chapitre 1

La structure de l’entreprise

Réponses aux questions sur les documents

I. La structure et sa représentation

A. La notion de structure

Document 1. L’entreprise et ses structures, p. 6

1. Distinguez les deux définitions de la structure d’entreprise.

Définition au sens étroit : la structure est l’architecture de l’entreprise représentée par l’organigramme.

Définition générale : la structure désigne les mécanismes de coordination des composants de l’entreprise et de contrôle des activités permettant d’organiser et de diriger le travail de ses membres.

2. Identifiez les éléments qui déterminent le choix d’une structure.

Le choix d’une structure est déterminé par :

– la stratégie de l’entreprise ;

– sa taille ;

– son activité ;

– son environnement ;

– les acteurs et les jeux de pouvoir qui les lient.

3. Montrez que le choix de la structure est essentiel pour l’entreprise.

La réussite de la démarche stratégique est fortement conditionnée par le choix de la structure adaptée. La structure détermine en effet le type de division du travail, les mécanismes de coordination dont dépend l’efficacité de l’entreprise.

B. L’organigramme

Document 2. Définition de l’organigramme, p. 6

Document 3. Organigramme simplifié de Faiveley, équipementier ferroviaire, p. 6

Document 4. L’organisation du groupe Total, p. 7

1. Identifiez les différents niveaux hiérarchiques tels qu’ils apparaissent chez Faiveley.

L’organigramme de l’entreprise d’équipements ferroviaires Faiveley fait apparaître au moins trois niveaux hiérarchiques :

– la direction générale ;

– les directions fonctionnelles et la direction adjointe ;

– les directions divisionnelles.

2. Réalisez l’organigramme du groupe Total.

Le document permet de réaliser l’organigramme suivant :

La consultation du site institutionnel met en évidence la complexité plus importante de l’organigramme de Total. Il permet de distinguer les différentes instances de direction : comité exécutif, comité de direction, directions fonctionnelles.

3. Montrez que ces représentations de la structure illustrent les fonctions de l’organigramme.

À travers ces deux représentations de la structure, on retrouve les deux fonctions de l’organigramme :

– définir les fonctions des différents membres de l’entreprise et leurs missions ;

– indiquer les rapports hiérarchiques et les liaisons fonctionnelles entre les différents membres.

4. Indiquez les limites de cette représentation.

L’organigramme présente certaines limites. C’est une représentation figée de l’entreprise. Il représente davantage ce que l’entreprise devrait être et non ce qu’elle est réellement.

II. Les caractéristiques d’une structure

A. La division du travail

Document 5. Le manager rattrapé par le taylorisme, p. 7

1. Caractérisez les deux formes de division du travail.

La division horizontale du travail constitue une répartition des salariés d’un même niveau hiérarchique. C’est une répartition fonctionnelle.

La division verticale est une répartition des emplois entre les différents niveaux hiérarchiques. Elle distingue les salariés chargés de la conception (direction et bureau des méthodes) des salariés chargés de l’exécution.

2. Identifiez les catégories de cadres évoquées dans le document. Quels sont leurs rôles dans la division du travail ?

Les cadres se situent à différents niveaux de la hiérarchie. Les cadres dirigeants définissent la stratégie. Les cadres composant la technostructure (ingénierie, contrôle) organisent et contrôlent l’exécution du travail. Les cadres intermédiaires figurant dans la ligne hiérarchique sont en charge de la gestion quotidienne.

Les cadres servent de relais entre la direction et la base de l’entreprise. À ce titre, ils sont les acteurs essentiels de la division verticale. Ils organisent et contrôlent le travail entre les salariés, ce qui relève de la division horizontale du travail.

3. Montrez les effets du taylorisme sur les structures actuelles des entreprises.

Dans les structures modernes, les salariés chargés de la conception sont réunis dans le comité de direction. La structure reste très centralisée et lorsqu’une décentralisation se met en place, les cadres intermédiaires ne disposent que d’une très relative autonomie.

4. Indiquez les limites d’une division excessive du travail. Quel peut en être l’effet sur la stratégie de l’entreprise ?

La division verticale excessive se traduit par un organigramme en hauteur avec un nombre important d’échelons hiérarchiques qui alourdit la structure et ralentit la circulation de l’information. Les cadres sont réduits à des fonctions subalternes.

La division horizontale décompose les tâches entre les différentes fonctions. Les salariés risquent de perdre la vision globale de l’entreprise.

Un excès de division du travail ralentit la circulation de l’information et le processus de décision, ce qui nuit à la stratégie. C’est également démotivant pour les salariés et cela creuse l’écart entre les dirigeants et la base opérationnelle.

B. Les degrés de centralisation

Document 6. BP ou les inconvénients

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