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Macroéconomie : Les Deux Voies De La Science économique 

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Par   •  15 Novembre 2013  •  6 323 Mots (26 Pages)  •  2 434 Vues

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es deux voies de la science économique : la méthode ensembliste ou microéconomique et la méthode systémique ou macroéconomique.

Science : image et interprétation de la réalité. Elle est complexe pour être abordée de plein pied d’où l’utilité d’instruments d’optiques.

Il existe une double acception du mot économie : Il peut être décrit comme une réalité ou une connaissance de cette réalité (science).

Il existe une relation entre les deux : Tout d’abord, il faut disposer d’instruments pour pouvoir observer.

Pour certains la réalité doit être observé au microscope, exactement comme le fait le biologiste. En économie il faut observer en vue de comprendre le comportement des éléments de base de l’organisme entier.

Pour les autres, ils ont besoin d’un « macroscope » car il faut observer directement l’organisme tout entier.

En économie ces deux optiques (systémiques et ensembliste) sont antagoniques. Pourquoi ? La raison est d’ordre épistémologique. Cette dualité d’optique « micro et macro » correspond a deux optiques rivales car elles correspondent à deux visions différentes :

La méthode microéconomique fait usage des individus comme libres et rationnelles. Ils prennent pour modèle l’ « homoéconomicus ». C’est le point de départ de l’analyse de la microéconomie. C’est une approche abstraite de l’économie. C’est donc pour cela qu’on l’appelle la méthode ensembliste.

Pour la méthode macroéconomique, les individus n’ont pas d’importance en tant que tel mais par les relations des uns vis a vis des autres. Elle prend l’économie comme un tout, un organisme dont les différents organes sont des taches spécifiques.

D’un point de vue historique, la première méthode est la méthode microéconomique. Le mot économie inventé par Aristote est d’origine grec « oikia » et « nomos ». C’est la science et l’étude de la vie domestique. L’optique macroéconomique est beaucoup plus récente, elle s’est développée au 18ème siècle quand l’économie est devenue plus politique.

Aujourd’hui ces deux méthodes ont atteint un égal développement ce qui rend leur rivalité encore plus aigue. Entre ces deux optiques, il y a trois clivages majeurs :

- La monnaie (les micro économistes font abstraction de la monnaie mais ils jugent que la monnaie est un voile monétaire qu’il suffit de soulever pour percevoir la réalité économique. Les macro économistes jugent la monnaie fondamentale, c’est la monnaie qui commande au fait de l’économique réelle),

- L’équilibre (les micro économistes pensent que l’économie à condition de respecter la libre concurrence entre les agents tend d’elle même vers l’équilibre (état ou chacun est aussi satisfait que possible). Les macro économistes pensent au contraire que l’économie quand elle est livré a elle même tend vers le déséquilibre (crise monétaire).

- Le temps (les micro économistes pensent que le temps joue un rôle secondaire voir nul donc « statique ». Les macro économistes pensent que le temps est au cœur de l’analyse « dynamique »)

Conclusion : La microéconomie fait une analyse réelle et statique de l’équilibre tandis que la macroéconomie propose une analyse monétaire et dynamique de la crise. La macroéconomie c’est l’économie telle qu’elle devrait être et la microéconomie est l’économie telle qu’elle est.

PARTIE I : LA MÉTHODE SYSTÉMIQUE OU MACROÉCONOMIQUE.

Chapitre 1 : La macroéconomie pré-Keynésienne.

Section 1 : L'analyse systémique de Quesnay.

Il y a 3 fonctions économiques de base :

Fonction dite de consommation : ménages (M)

Fonction de production : entreprises (E)

Fonction de financement : banques (B)

L’économie considère les individus à travers ces 3 fonctions.

Méthode systémique (macroéconomique) est monétaire, où la monnaie obtient une place primordiale. Les banques prêtent aux entreprises dans le but qu’elles puissent entreprendre, investir, payer des salaires aux ménages. De ce fait, les employés vont dépenser leurs salaires en achat de consommation, pour le reste : en E auprès des institutions financières. On voit le cheminement de la monnaie entre les divers agents. En somme, la monnaie sert de crédit aux entreprises, en revenant in fine aux banques par les ménages : le circuit de la monnaie.

Ce circuit monétaire est au cœur de l’analyse systémique. Toute l’analyse systémique est une macroéconomie de la monnaie ( 1 ). Ce n’est pas une invention très ancienne, fin XVII-début XVIIIème siècle. Plusieurs précurseurs : Petty / Boisguilbert / Sir Richard Cantillon : précurseurs du circuit monétaire.

Seconde moitié du XVIIIème siècle, la macroéconomie du circuit ( 2 ) va prendre corps. Quesnay est le premier auteur important de l’analyse systémique. Le seconde Karl Marx puis Keynes. Avec ces 3 auteurs l’économie devient une représentation systématique de l’éco capitaliste. Circuit de Quesnay est une représentation de l’éco près capitaliste. Pour Marx, représentation du capitalisme industriel. Ensuite Keynes, représentation du capitalisme financier moderne : éco monétaires : une 1er catégorie( Bq ) d’agent prête à une 2ème catégorie (e) qui achète pour vendre au 3 ème catégorie ( ménages ) qui veut pour acheter.

Quesnay est le chef d’une école de pensée, dénommée elle-même physiocratie. Cette école a eu une forte influence en France. Mais sa méthode est désignée de hermétique d’après les contemporains. Un siècle plus tard, on redécouvre cette doctrine par Marx. Ce système est la 1er représentation systématique.

A. La doctrine physiocratique

Philosophe = honnête homme au XVIIIème siècle. Physiocrate a été formé par des économistes. C’est un mot d’ origine grecque

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