Liquidité en Afrique et le financement de l'économie
Analyse sectorielle : Liquidité en Afrique et le financement de l'économie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tchalain • 14 Mai 2014 • Analyse sectorielle • 672 Mots (3 Pages) • 754 Vues
rliquidité Bancaire en Afrique et sous financement de l'Economie : Le 1er forum international de la finance s'est ouvert à Douala
Rédigé le Jeudi 21 Novembre 2013 à 15:37 | Lu 989 fois | 1 commentaire(s)
Douala, la capitale économique du Cameroun abrite depuis ce, 20 Novembre 2013, la toute première édition du forum internationale de la finance en Afrique subsaharienne (FIFAS), organisée dans le but de susciter une réflexion concertée, multipartiste et en profondeur sur les mécanismes de financements des PME en Afrique
Surliquidité Bancaire en Afrique et sous financement de l'Economie : Le 1er forum international de la finance s'est ouvert à Douala
Les travaux qui iront jusqu’au 22 novembre 2013 ont pour thème général : « Surliquidité bancaire, épargne et sous-financement du secteur privé : quels mécanismes et nouvelles techniques pour résoudre ce grand paradoxe de l’économie africaine ? » Ils ont été ouverts à l’hôtel SAWA par le Directeur général de l’économie et de la programmation des investissements publics, Dieudonné Bondomo YOKONO, représentant du ministère de l’économie, de la planification et de l’aménagement du territoire à cette cérémonie qui enregistre la présence de nombreux opérateurs et acteurs du secteur de la Finance issus de 15 pays d’Afrique et d’Europe.
Dans son mot de bienvenu à ce forum, le Directeur exécutif de FinAfrique, Fabrice Kom Tchuente, initiateur de cette rencontre de trois jours, justifie la tenue de l’événement par le désir de sa structure de fédérer les énergies pour « trouver des solutions pertinentes, innovantes et efficaces afin de résoudre le paradoxe de la surliquidité bancaire et le sous-financement du secteur privé » en Afrique Subsaharienne.
Plusieurs autres intervenants à cette cérémonie d’ouverture, dont Mathieu MANDENG membre du comité scientifique de FIFAS et Président de l’Association des professionnels des établissements de crédit du Cameroun (APECCAM); Protais AYANGMA AMANG, Président de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF) et Aboudou Ouatara, représentant du Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG), ont déploré ce paradoxe, tout en soulignant l’engagement de leurs différentes organisations à adresser cette question qui reste d’actualité malgré les multiples fora organisés par le passé pour y faire face.
Protais AYANGMA AMANG, autre membre du comité scientifique de FIFAS et par ailleurs Président Directeur Général de Colina La Citoyenne, un des principaux groupes camerounais de l’assurance, fait observer qu’avec une épargne de 1000 milliards de francs Cfa en 2013, les compagnies d’assurance de l’espace CIMA ( Conférence Interafricaine des marchés d’assurance) contribuent à aggraver cette surliquidité ; tandis que la rémunération de cette épargne est de plus en plus faible. D’où la nécessité de l’injecter dans l’économie à travers le financement des petites et moyennes entreprises, un marché actuellement couvert à seulement 20% par les banques d’après les chiffres fournis par FinAfrique, un cabinet implanté en Afrique Centrale et en Afrique de l’Ouest, spécialisé dans la Banque,
...