Libéralisation progressive des prix

’économie mondiale a été marquée depuis le milieu des années 80, par une accélération du processus de libéralisation et de dérèglementation, de concurrence, de globalisation (flux financiers), mondialisation (flux commerciaux).

Le Commerce international et l’investissement étranger représente une opportunité pour stimuler le niveau de productivité. Le Commerce international permet a une nation d’améliorer sa productivité en lui offrant la possibilité de se spécialiser dans les industries dans lesquelles ses entreprises sont relativement plus productives que celles des autres pays et d’importer les produits d’industrie ou ces Entreprises sont relativement moins productives .

Nous assistons aujourd’hui à la naissance d’un nouveau monde, un monde différent un monde qui change, un monde à l’égard duquel il devient difficile de faire des prévisions. Un monde caractérisé par une forte mondialisation des économies et l’interdépendance des marchés et des places financières internationales.

Le Maroc un pays traditionnellement libéral a contribué et a facilité l’effort important d’ouverture sur l’extérieur qui a été mis en œuvre au moyen des principales mesures suivantes :

La libéralisation progressive des prix devenue actuellement quasi-généralisé

La réalisation de la convertibilité du Dirham sur les opérations courantes, le Maroc ayant adhéré depuis 1993 aux obligations de l’article VIII du FMI (547).Aujourd’hui la quasi-totalité des opérations de change qui nécessitaient par le passé l’accord préalable de l’Office des changes ont été libéralisé et délégué aux banques .

L’adhésion du Maroc au GATT intervenue le 15 juin 1987 et la signature a Marrakech, du cycle de l’Uruguay le 15-Avril-1994 (548) qui a engendré la création de l’Organisation mondiale de Commerce.

En tant que membre originel de l’OMC, le Maroc a effectué en juin 2003 le 3ème examen de sa politique commerciale.

Le démantèlement douanier conformé aux engagements internationaux ainsi que la libéralisation du Marché de Change opérée en Mai 1996.

On note aussi que le déficit de la balance commerciale du Maroc s’est établi à -201,47 milliards de dirhams en 2012 contre -182,77 milliards de dirhams l’année précédente 2011, soit une aggravation de 10,2%, révèle l’Office des changes dans l'édition provisoire du rapport du commerce extérieur du Maroc pour l'année 2012.

L’ensemble des mesures prises ont eu, comme on peut le deviner, un impact direct sur les pratiques marocaines des opérations internationales tels la libéralisation des changes et la convertibilité des opérations courantes et notamment le financement et règlement des exportations.

L’Exportation est une véritable discipline qui a ses règles ses normes et ses propres techniques et on distingue celles qui se rapportent aux modalités de paiement et de financement. Devant l’incertitude d’un mode de règlement efficace et sécurisant devient pour la plupart des entreprises une préoccupation majeure. Le paiement ne peut laisser indifférent aucun opérateur qu’il soit exportateur ou importateur.

Cependant si les deux parties éprouvent le même besoin de se protéger et de se couvrir les motivations

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