Lexique d'économie pour le Bac

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analyse peut être d’inspiration libérale ou keynésienne, selon que l’accent est mis sur la défense de la compétitivité des entreprises ou sur la lutte contre le chômage. De même, le maintien d’un déficit budgétaire élevé est un choix plutôt keynésien ; la réduction de ce déficit, une mesure plutôt libérale.

politique de l’emploi

Les politiques de l’emploi sont en général des politiques de lutte contre le chômage. Elles dépendent au moins en partie de l’analyse que l’on fait de ce problème.

D’un point de vue purement descriptif, on peut les classer en deux grandes catégories : les politiques de l’emploi actives et les politiques de l’emploi passives.

Une politique de l’emploi active vise une croissance génératrice d’emplois. Les me- sures prises incitent les entreprises à embaucher : primes à l’embauche de jeunes, allègement ou exonération de cotisations sociales ; elles prévoient souvent également la création d’emplois dans le secteur public.

Une politique de l’emploi passive cherche à rendre le chômage supportable et à ré- duire la population active. Les mesures prises consistent par exemple à indemniser les chômeurs (allocations chômage) ou à inciter au retrait d’activité en favorisant le temps partiel volontaire, les départs en préretraite, le retour au pays des immigrés.

politique monétaire

Une politique monétaire est un ensemble de mesures destinées à agir sur les condi- tions du financement de l’économie.

Au sein de l’Union européenne, c’est la Banque centrale européenne (la ) qui, depuis la mise en œuvre de l’euro (1er janvier 2000), prend les mesures de politique monétaire que les banques centrales nationales sont chargées d’appliquer.

La France, comme les autres pays de l’UE, ne peut donc plus mener de politique monétaire autonome.

population active

La population active regroupe les individus qui exercent ou cherchent une activité rémunérée donc la main-d’œuvre disponible dans l’économie nationale.

Certaines catégories de personnes ne sont pas faciles à classer : on retiendra que les personnes en congé maladie, les membres du clergé, les stagiaires et les chômeurs sont

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comptabilisés dans la population active. En revanche, les femmes au foyer, les élèves et étudiants, ainsi que les retraités sont classés parmi les inactifs.

pouvoir d’achat

Le pouvoir d’achat peut être défini comme « ce qu’on peut acheter avec le revenu dont on dispose ». Il dépend donc du revenu disponible mais aussi de l’évolution des prix ; en effet, à revenu constant, la hausse des prix entraîne une baisse du pouvoir d’achat.

Le pouvoir d’achat des ménages permet de définir leur niveau de vie. prélèvements obligatoires

Les prélèvements obligatoires comprennent les impôts et les cotisations sociales. Versés par les agents économiques aux administrations publiques, ils servent à finan- cer les différentes dépenses à la charge de ces administrations : par exemple, l’édi- fication d’un nouveau lycée, la construction d’une liaison ferroviaire mais aussi les prestations sociales, etc.

Le taux de prélèvements obligatoires est le rapport entre le volume des prélèvements obligatoires et le . En 2007, il était de 43,6 % en France, de 48,9 % au Danemark et de 28 % aux États-Unis.

prestations sociales

Les prestations sociales sont les sommes versées aux assurés sociaux lors de la réali- sation d’un risque (maladie, invalidité, chômage, vieillesse).

Parmi les prestations sociales, on trouve notamment : les allocations familiales (versées aux ménages qui ont au moins deux enfants), les prestations en matière de santé (remboursement des soins, indemnités journalières destinées à compenser la perte de revenu), l’indemnisation du chômage et les pensions de retraite.

prix d’équilibre

On appelle prix d’équilibre le prix qui permet d’égaliser l’offre et la demande sur un marché.

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Si le prix effectif est inférieur au prix d’équilibre, l’offre est inférieure à la demande (situation de pénurie) ; s’il est supérieur au prix d’équilibre, l’offre est supérieure à la demande (situation de surproduction).

production

Produire, c’est fabriquer des biens ou fournir des services qui répondent à des besoins individuels ou collectifs.

Un produit marchand est un bien ou un service vendu sur un marché à un prix qui couvre les coûts de production et qui permet de réaliser un profit.

Les produits non marchands sont des services gratuits ou semi-gratuits (fournis « à des prix économiquement non significatifs », selon la définition de l’) et financés par l’impôt.

Dans tous les cas, une production fait appel à des facteurs de production (capital et travail) qui sont rémunérés.

productivité

La productivité permet de mesurer l’efficacité d’un système productif, celui d’une entreprise par exemple.

La productivité est d’autant plus grande que l’entreprise produit une quantité donnée avec moins de facteurs de production (capital et travail).

On peut calculer plusieurs sortes de productivité :

– la productivité du travail est le rapport entre la production réalisée et la quantité de travail utilisée ;

– la productivité du capital est le rapport entre la production réalisée et la quantité de capital utilisée ;

– la productivité globale des facteurs est le rapport entre la production réalisée et les quantités de capital et de travail utilisées.

Remarque : quand on ne précise pas de quelle productivité on parle, il s’agit pratique- ment toujours de la productivité du travail. Il existe la productivité du travail par tête, ou par actif, égale à la production (évaluée à la valeur ajoutée) par nombre de salariés, et la productivité du travail horaire, égale à la production (évaluée

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