Les théories de la consommation
Mémoires Gratuits : Les théories de la consommation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maximus • 3 Juin 2013 • 638 Mots (3 Pages) • 1 613 Vues
Fiche de synthèse : Les théories de la consommation
Auteur : Pascal Corbel, http://www.ecogexport.com
Quels sont les principaux facteurs influençant la consommation, l'un des moteurs de la croissance économique et la principale finalité de l'activité économique ? C'est évidemment une question qui intéresse au plus haut point les économistes. Voici les théories les plus fréquemment citées sur le sujet.
La théorie néoclassique
Le principe de la théorie néoclassique est simple : le consommateur cherche à maximiser sa satisfaction sous contrainte de son pouvoir d'achat. Par conséquent, on associera à chaque bien une valeur correspondant à l'utilité que retire le consommateur de son utilisation. Si un consommateur a le choix entre deux biens, on voit que plusieurs combinaisons de biens (1CD et 4 tickets de cinéma, 2CD et 2 tickets de cinéma, 4 CD et 1 ticket de cinéma, par exemple) peuvent avoir la même utilité cumulée, c'est-à-dire peuvent lui procurer la même satisfaction. On appelle courbe d'indifférence la représentation graphique de ces combinaisons. Pour choisir entre ces différentes combinaisons a priori équivalentes, c'est le revenu qui entrera en ligne de compte. Le consommateur choisira la combinaison qui utilise tout son revenu, sans bien sûr le dépasser. Graphiquement, c'est donc l'intersection entre la droite de revenu et la courbe d'indifférence la plus haute que l'on peut atteindre avec ce revenu qui constituera l'optimum du consommateur.
La théorie keynésienne
A l'inverse de la théorie néoclassique qui cherche à expliquer le comportement d'un agent économique (approche micro-économique), Keynes s'intéresse à la consommation en tant qu'agrégat économique (approche macro-économique).
Son point de vue peut être résumé par la formule suivante: C = c.Y + Co où C est la consommation totale, c est la propension marginale à consommer, c'est-à-dire la partie du revenu supplémentaire qui sera consommée (l'autre partie étant épargnée), Y est le revenu
national et Co est la part de la consommation qui ne dépend pas du revenu (consommation autonome).
La consommation augmente donc avec le revenu national, mais une partie croissante de la hausse du revenu national est affectée à l'épargne.
La théorie de Duesenberry
Il remarque que, contrairement à ce que voudrait la formule keynésienne, la propension moyenne à consommer (consommation/revenu) reste constante sur longue période, alors que le revenu augmente. Il l'explique par une fonction ostentatoire de la consommation : ce qui compte, ce n'est pas le niveau de consommation absolu mais le niveau de consommation relatif (comparé à celui des autres ménages). Conséquence: si le revenu de tout le monde augmente, chacun voudra en quelque sorte "conserver son rang" et n'épargnera pas une plus grande part de son revenu, malgré l'augmentation de ce dernier.
Par ailleurs, il remarque qu'en cas de baisse des revenus, la consommation ne diminue pas, ou peu. Du fait des habitudes de consommation acquises
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