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Les techniques d'une Création Publicitaire

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Par   •  5 Décembre 2012  •  2 726 Mots (11 Pages)  •  909 Vues

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I. Notre thème

1) Déterminer les cibles

Quelles sont les cibles potentielles?

 Les femmes (victimes)

 Les hommes (« bourreaux »)

 Les enfants (témoins/victimes/risque de reproduction du comportement)

 L’entourage (témoin)

 L’ entreprise (lieu de détection des situation de détresse)

Cœur de cible ?

- Les femmes victimes de violences conjugales quotidiennes ou occasionnelles.

2) Etat des lieux

 journée nationale des violences faites aux femmes = 25 novembre

 La violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d'une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l'autre personne et affirmer son pouvoir sur elle. Elle peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie.

 En France, une femme meurt tous les 3 jours et demi sous les coups de son compagnon.

 L’âge des auteurs:

 6,4% des auteurs ont moins de 25 ans

 10,6% ont entre 25 et 29 ans

 50,8% ont entre 30 et 49 ans

 32,2% ont plus de 50 ans

 En 2011, 146 personnes dont 122 femmes ont été tuées, victimes de leur partenaire ou ex partenaire (174 en 2010).

 Pourquoi les femmes comme « cœur de cible » ?

 La « violence conjugale » se présente avant tout comme une affaire d’hommes agresseurs et de femmes victimes, de femicide donc, dans la mesure où la dynamique du pouvoir y est toujours prédominante et que les violences sont commises « contre des femmes parce que ce sont des femmes ».

3) Problème

Les violences conjugales restent un tabou en France et les femmes qui en sont victimes n’osent pas en parler ni tenter de s’en extirper par peur de représailles.

Comme on le sait en effet de façon certaine, depuis l’Enquête nationale sur les violences faites aux femmes en France, ENVEFF, la rupture conjugale est bien le moment de tous les dangers pour elles : les violences ne font pas que redoubler, elles triplent, voire quadruplent au moment des divorces ou des séparations. Coutanceau (2006) indique que 31% des crimes conjugaux sont liés à la séparation.

La perte d’un objet externe ne peut être acceptée que si le sujet a constitué un objet interne qui lui permet d’accéder à un processus d’intériorisation manant éventuellement à des identifications stables et élaboratives. A défaut, il est condamné à revenir indéfiniment au désir illusoire de pouvoir posséder l’objet originel.

La peur du regard d’autrui, ou le fait qu’elles risquent de ne pas être prises au sérieux sont aussi à l’origine de ce tabou. En effet, bien souvent, là où une femme se plaint de violence conjugale, nous n’en retenons que ce qui s’apparente à une simple « chicane de couple ». Or, c’est bien cet amalgame qui nourrit en réalité le mutisme des victimes qui ne se sentent pas de vivre une humiliation supplémentaire. Dans tous les couples, il peut y avoir, dans des moments de colère et de frustration, des paroles blessantes, des propos dénigrants et autres comportements agressifs. Habituellement, ces épisodes sont occasionnels et ne s’insèrent pas dans un cycle répétitif dans lequel un des partenaires domine l’autre.

Dans un contexte de violence conjugale, de tels agissements sont courants et font partie de la dynamique relationnelle du couple. La victime n’osera ni parler ni s’opposer ouvertement au conjoint par peur de ses réactions, des conséquences ou des représailles. La peur est un indice important pour distinguer la violence conjugale de la chicane de couple

4) Messages

Les victimes qui sont prises dans le cycle de la violence conjugale ressentent de la peur, de la honte, de la culpabilité, du doute et de l'impuissance.

En plus, des convictions religieuses, des valeurs personnelles ou culturelles qui empêchent les victimes de quitter leur conjoint, des études ont révélé plusieurs facteurs qui expliquent qu’une femme reste dans une relation marquée par la violence, et notamment la méconnaissance des ressources d’aide.

 Faire accepter aux femmes l’aide des professionnels à travers le dialogue (médecins, psychologues, justice)

 Donner un numéro de contact concret pour motiver le passage à l’acte, l’action, la prise de parole, la rupture du silence.

 Leur faire savoir qu’il existe de l’aide pour elles et leurs enfants

 Elles n'ont pas les ressources sociales et économiques pour s'en sortir seules. Elles ne se sentent pas la force de faire le deuil d'une maison, de certains amis, d'un statut socioéconomique.

5) Réactions

 Prise de conscience

 Incitation au dialogue

 Incitation à passer à l’action, prendre le téléphone, et entamer les démarches

 Mettre les hommes agresseurs face à leur propre violence à la vision du spot publicitaire. Le spot serait propice à une certaine forme de « catharsis ».

 Sensibiliser les cibles périphériques au problème de la violence conjugale, ne pas oublier, ne pas être indifférent, avoir les bons gestes et être au courant des possibilités d’aide qui s’offrent aux femmes victimes pour les orienter si, éventuellement, on détecte dans son entourage une femme victime.

6) Pourquoi bat-on les femmes?

 Structure hiérarchique de la société qui pose la femme étant inférieure à l’homme (inégalités sociales, politiques, économiques) Les schémas selon lesquels l’homme serait associé au travail et la femme à la maison ne se vérifient plus, ou moins, et certains hommes se sentent

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