Les PMEs Francaises En Russie
Documents Gratuits : Les PMEs Francaises En Russie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maryamtm • 2 Avril 2013 • 4 067 Mots (17 Pages) • 803 Vues
LES OPPORTUNIT S DU MARCH RUSSE
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{Table ronde{l) avec Philippe Pele Clamour, President de Thais Capital Partners, Vice•presi• dent des conseillers du commerce exterieur de la France, section Russie ; Thierry David, Directeur General de l'agence de communication AIDIT ; Catherine Joffroy, Avocate, Salans ; Igor Malceff, conseiller geographique Russie de la Direction Internationale de la CCIP {DIACI)* ; Thierry Coville, redacteur en chef, Accomex).
Thierry Coville : Existent-ils de reelles opportunites d'affaires pour les entreprises fran�aises sur le marche russe ? Ouels sont les secteurs porteurs ? Est-ce que cela concerne les PME ?
Philippe Pele : De nombreuses opportunites existent pour les entreprises francaises. Mais atten- tion, la Russie n'est plus l'eldorado des annees 1990, c'est aujourd'hui un des principaux pays emergents. A mes yeux, Il n'existe pas de secteurs 11 non por- teurs 11 sur ce marche qui se structure rapidement. Si l'energie occupe une place a part, qui n'a pas besoin d'etre developpe, les biens de consommation, la distri- bution, les biens d'equipements, les services ne sont que quelques exemples. Pour les PME, on peut citer la restauration, la franchise, les biens alimentaires, le textile, les transports, la logistique..
Igor Malceff : Oui, a n'en pas douter, comme le montrent les statistiques suivantes : les exporta- tions francaises ont en effet aug- mente de 76 % entre 1999 et
2001. Ensuite, ce sont pres de
3800 entreprises francaises qui exportent deja en Russie, dont
80% d'entre elles sont justement des PME-PMI. A cet egard, l'acti- vite de notre departement Russie, qui vise essentiellement les petites et moyennes entreprises, notre cceur de cible, est particulierement elevee depuis ces derniers mois : nous avons pu accompagner en Russie une cinquantaine d'entre- prises depuis la fin 2002 ; a titre personnel, je suis pratiquement tous les 2 mois en Russie pour des missions de prospection realisees en etroite cooperation bien sur avec le Bureau de la CCIP a Moscou. Ces missions sont d'une duree d'une dizaine de jours.
Tous les secteurs sont porteurs. Bien entendu, les biens de consommation connaissent un developpement tres important en raison de l'augmentation graduelle, mais reelle, du niveau de vie des consommateurs russes. Mais l'industrie est toute aussi porteuse ; rappelons effectivement que la croissance russe reste tiree pour une bonne part par le redemarrage de l'industrie natio- nale. Les besoins en renouvelle- ment du parc industriel russe sont
en effet bien reels, faute d'investis- sements suffisants depuis la fin de l'Empire sovietique au debut des annees 90. Mais il serait errone d'omettre le secteur des services qui, lui aussi, est en pleine res- tructuration, l'economie russe se modernisant, s'internationalisant en s'inspirant largement du modele de l'economie de marche ; ces activites etaient egalement particulierement insuffisantes du temps de l'URSS.
Les chiffres que je vous ai enonces tout a l'heure parlent d'eux-memes ; le marche russe est aussi bien sur un debouche porteur pour les PME francaises. De maniere generale, toutes les entreprises francaises, grands groupes comme PME, beneficient d'un grand capital de sympathie et d'une tres bonne image aupres des milieux d'affai- res russes.
Thierry David : Ces opportuni- tes d'affaires existent vraiment. D'ailleurs les entreprises qui reviennent sur le marche depuis
1998 ne s'y trompent pas. Il y a toujours eu des opportunites d'affaires dans ce pays d'ailleurs, mais il s'agissait plus d'un pro-
(1) Cette reunion a ete organisee gr6ce a l'aide precieuse de Mr Francois Allais, responsable de la communication de la DIACI*, la Direction des Actions et de la Cooperation Internationales de la CCIP.
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bleme de visibilite, de cadre juridique voire de motivation reelle des entreprises plus qu'au- tre chose. La quasi totalite des secteurs est concernee, je n'en vois pas un seul ou il n'y ait absolument rien a faire, sauf peut- etre dans des domaines tres concurrentiels ou des entreprises de pays concurrents seraient plus performantes que les notres, ou des monopoles de fait ou traditionnels dans des secteurs tres proteges par la puissance publique russe. Ce qui est comple- tement nouveau, en revanche, c'est que ce marche russe est de plus en plus ouvert aux PME pour des raisons de capacite d'adapta- tion, de souplesse et de reactivite. C'etait loin d'etre le cas il y a 5 ou
6 ans pour la simple raison qu'il n'y avait pas de 11 modele PME 11 et que la PME francaise qui arri- vait etait confrontee uniquement a de grosses entreprises universelles et a la bureaucratie. On part a peu pres aujourd'hui de zero, mais tres vite les acteurs econo- miques russes reconnaissent la validite de ce type de structure qui permet d'apporter tous types de reponses aux demandes croissan- tes et de plus en plus complexes du marche. Les choses s'accele- rent et contribuent a l'apparition d'un tres fort climat d'esprit d'en- treprise, de creation et d'organi- sation.
Catherine Joffroy : Dans le contexte economique et politique actuel, la Russie recele plus que jamais de reelles opportunites d'affaires pour les entreprises francaises. Ceci est particuliere- ment vrai dans les secteurs de la grande distribution, de l'immobi- lier, de l'aeronautique et du com- merce de luxe. Les PME sont concernees par ce marche pour autant qu'elles soient d'accord de s'en donner les moyens c'est a dire essentiellement y consacrer
du temps, donc de l'argent et de l'energie.
Thierry Coville : Ouels sont les risques associes a ce marche
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